samedi 5 novembre 2022

Double je(u)

Le temps file ! Cela faisait déjà plus de huit ans que je n'avais pas vu de film israélien. Le dossier Mona Lina a également des producteurs allemands, mais je préfère retenir la nationalité de son réalisateur. D'une certaine façon, le long-métrage navigue entre les deux pays. L'essentiel du propos se concentre autour de deux femmes "rivales"...

Lina, bien intégrée dans la société libanaise, a livré des informations décisives au Mossad pour déjouer les plans terroristes du Hezbollah. Après avoir été exfiltrée de Beyrouth, elle a subi une opération chirurgicale pour changer de visage et reprendre une vie "normale" dans son exil forcé. À Hambourg, il lui faut encore vivre quinze jours sous la protection de Naomi, jeune agente des services secrets israéliens. Bon... je regrette, mais tout cela ne m'a pas passionné. Sans être mauvais, Le dossier Mona Lina s'avère assez frustrant. Bavard, le film repose sur un suspense relatif et en oublie les scènes d'action pure que j'avais d'abord espérées au vu de la bande-annonce. Certains critiques estiment que sa sécheresse est son plus bel atout. Personnellement, j'ai trouvé que les deux personnages principaux arrivaient à se rapprocher pour une raison bien trop peu crédible. Résultat: à peine plus de 24.000 entrées en France. Un bon gros flop !

Le dossier Mona Lina
Film germano-israélien d'Eran Riklis (2018)

Ce n'est qu'en relisant le titre après coup que j'ai fini par comprendre qu'il ne serait jamais question de la Joconde: fâcheuse confusion ! Même si les deux comédiennes (Golshifteh Farahani et Neta Riskin) font ce qu'elles peuvent, le long-métrage est plombé par son rythme indolent. Autant le dire: je préfère Un homme très recherché. Trouver de bons films d'espionnage peut être difficile: Les patriotes reste l'un des rares bons exemples en France. Et Espion(s) m'a déçu...

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Un échec public, donc...

En fouillant chez Pascale, j'ai trouvé une autre critique TRÈS mitigée !

2 commentaires:

Pascale a dit…

Plus que mitigée en effet. Je me souviens de Golshifteh qui se regarde constamment... ça n'avait pas beaucoup de sens.

Martin a dit…

Vite vu, vite oublié. Les actrices ne sont pas en cause et font ce qu'elles peuvent.