J'ai vérifié: je ne vous ai plus parlé de films sous forme de diptyque depuis fin juillet. Les deux longs-métrages que je souhaite évoquer aujourd'hui sont très différents l'un de l'autre, mais se rapprochent par ce qu'ils nous racontent d'une certaine forme d'ambition féminine. C'est en cela que je juge plutôt pertinent de les présenter ensemble...
The young lady
Film britannique de William Oldroyd (2017)
Je ne suis pas suffisamment connaisseur de la littérature anglaise classique pour faire un rapprochement avec Les hauts de Hurlevent et/ou tout autre roman de ce type. Ceux qui s'y aventurent noteront que ce long-métrage adapte en réalité une oeuvre écrite d'origine russe: Lady Macbeth du district de Mtsensk. Le fait est que la caméra nous entraîne dans l'Angleterre de 1865, où nous suivons les noces d'une certaine Catherine, mariée (de force ?) à un homme plus âgé. Bientôt laissée seule par son époux, la belle découvre alors les joies de l'amour physique sous les coups de rein d'un amant assez fruste. Seul problème: au cinéma comme dans la chanson, ce type même d'histoire finit mal, en général. Je dois juste reconnaître à ce stade que le scénario, sans être d'une originalité folle, a su me surprendre. L'évolution du personnage est notable... et tout à fait spectaculaire. D'une grande et froide beauté, tout cela s'avère des plus séduisants...
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NB: Pascale s'est également exprimée (en bien) sur ce film marquant.
Irréprochable
Film français de Sébastien Marnier (2016)
Changement de décor. De la campagne anglaise, nous passons illico au charme relatif d'une petite bourgade de province, en France. Changement d'époque, également: l'histoire se passe de nos jours. Chômeuse depuis un an, Constance retourne en train dans l'agence immobilière de ses débuts. L'accueil qu'elle reçoit de son ex-patron est assez peu chaleureux (euphémisme !). Même politesse glacée auprès d'un ancien collègue et petit ami éphémère. Bientôt frustrée dans ses espoirs de retour triomphal, Constance est d'autant plus mal qu'un beau jour, une autre fille prend la place qu'elle voulait occuper. Que dire ? Nommé au César pour ce rôle ingrat, l'efficace Marina Foïs compose avec grande justesse ce personnage des plus borderline. Autant en convenir: elle porte ainsi le long-métrage sur ses épaules. Assez peu surprenant, le récit nous garde deux/trois rebondissements pour la fin. C'est peu, mais en fait suffisant pour le plaisir d'un soir...
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NB: et là encore, Pascale a un point de vue sur la question. Mitigé...
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Je ne voudrais pas négliger les évidences...
Si vous avez des choses à ajouter ou d'autres films du même acabit parmi vos références, je suis évidemment disposé à en (re)parler ici !
The young lady
Film britannique de William Oldroyd (2017)
Je ne suis pas suffisamment connaisseur de la littérature anglaise classique pour faire un rapprochement avec Les hauts de Hurlevent et/ou tout autre roman de ce type. Ceux qui s'y aventurent noteront que ce long-métrage adapte en réalité une oeuvre écrite d'origine russe: Lady Macbeth du district de Mtsensk. Le fait est que la caméra nous entraîne dans l'Angleterre de 1865, où nous suivons les noces d'une certaine Catherine, mariée (de force ?) à un homme plus âgé. Bientôt laissée seule par son époux, la belle découvre alors les joies de l'amour physique sous les coups de rein d'un amant assez fruste. Seul problème: au cinéma comme dans la chanson, ce type même d'histoire finit mal, en général. Je dois juste reconnaître à ce stade que le scénario, sans être d'une originalité folle, a su me surprendre. L'évolution du personnage est notable... et tout à fait spectaculaire. D'une grande et froide beauté, tout cela s'avère des plus séduisants...
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NB: Pascale s'est également exprimée (en bien) sur ce film marquant.
Irréprochable
Film français de Sébastien Marnier (2016)
Changement de décor. De la campagne anglaise, nous passons illico au charme relatif d'une petite bourgade de province, en France. Changement d'époque, également: l'histoire se passe de nos jours. Chômeuse depuis un an, Constance retourne en train dans l'agence immobilière de ses débuts. L'accueil qu'elle reçoit de son ex-patron est assez peu chaleureux (euphémisme !). Même politesse glacée auprès d'un ancien collègue et petit ami éphémère. Bientôt frustrée dans ses espoirs de retour triomphal, Constance est d'autant plus mal qu'un beau jour, une autre fille prend la place qu'elle voulait occuper. Que dire ? Nommé au César pour ce rôle ingrat, l'efficace Marina Foïs compose avec grande justesse ce personnage des plus borderline. Autant en convenir: elle porte ainsi le long-métrage sur ses épaules. Assez peu surprenant, le récit nous garde deux/trois rebondissements pour la fin. C'est peu, mais en fait suffisant pour le plaisir d'un soir...
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NB: et là encore, Pascale a un point de vue sur la question. Mitigé...
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Je ne voudrais pas négliger les évidences...
Si vous avez des choses à ajouter ou d'autres films du même acabit parmi vos références, je suis évidemment disposé à en (re)parler ici !