vendredi 30 août 2024

Avatars (et réalité)

Je m'en souviens: quand j'étais enfant et ado, j'aimais les jeux vidéo aux mécaniques simples et surtout, plus grand, la venue des copains pour passer des soirées à se battre "pour de faux" et à se chambrer ! Jouer à distance, en réseau, avec des inconnus ? Je suis resté éloigné de cette pratique (encore récente). Mais j'avoue un côté nostalgeek...

C'est sans doute parce que je connais assez bien les mécaniques vidéoludiques d'aujourd'hui que j'ai eu envie de voir Eat the night. Dans ce film, un garçon d'une vingtaine d'années et sa jeune soeur jouent depuis de très longues années à un jeu disponible via Internet. Lorsque le film commence, ils apprennent soudain que Darknoon disparaîtra deux mois plus tard, quand ses serveurs informatiques seront désactivés. Et là-dessus, les réalisateurs brodent une histoire d'adolescents et jeunes adultes perdus, avec la virtualité pour refuge et la criminalité pour seule source de revenus. Du déjà vu ? Bien sûr. Sitôt le long-métrage débuté, j'ai anticipé bien des rebondissements. Ce qui ne veut pas dire que je me suis ennuyé. Parmi les points positifs, un beau trio de jeunes acteurs - Lila Gueneau et Théo Cholbi présents sur la photo que j'ai choisie, ainsi qu'Erwan Kepoa Falé. Autre atout: un scénario qui se joue de certains clichés sociétaux. L'équilibre est très fragile, mais par moments, ça "fonctionne" bien. Et c'est peut-être parce que le film s'autorise aussi à parler d'amour...

Eat the night
Film français de Caroline Poggi et Jonathan Vinel (2024)

Caroline a 34 ans, Jonathan 36... et ce n'est que leur deuxième long. D'après moi, ils auraient pu faire mieux, mais leur film reste honnête. Pourquoi ? Parce que le sujet est rebattu, mais traité avec une touche de modernité urbaine que je trouve - relativement - crédible. Conclusion: je me suis laissé embarquer. Comme par Alaska en 2015. Comme par Le fidèle en 2017. Et sans doute bien d'autres à l'avenir...

mercredi 28 août 2024

Son prisonnier ?

Oui, me voilà de retour ! J'attaque cette reprise en évoquant un film débarqué de Norvège, même si sa réalisatrice est finno-suédoise. Johanna Pyykkö a fêté ses 40 ans en mai et Mon parfait inconnu s'inscrit dans sa carrière comme son premier long-métrage personnel. Mais je le reconnais: ce n'est pas cela qui m'a donné envie de le voir !

Je ne sais plus comment j'ai appris l'existence du film, mais le sujet m'a intrigué d'emblée: Ebba, une adolescente d'Oslo, rentre chez elle après une journée de travail et, de nuit, croise la route d'un garçon. Lui a l'air un peu égaré. Très vite, il s'écroule et perd connaissance. Quand il se réveille, Ebba comprend qu'il est amnésique et l'embarque avec elle. Un peu plus tard, elle lui affirme qu'elle est sa petite amie ! Mythomanie ? Ce qui peut pousser Ebba à de (très) gros mensonges est sans doute le premier sujet du film. Mais Mon parfait inconnu s'intéresse aussi à son personnage masculin... et devient un thriller quand celui-ci commence à retrouver quelques souvenirs encore flous.

La question est alors: combien de temps la grande mystification d'Ebba pourra-t-elle tenir ? Qu'adviendra-t-il si elle est démasquée ? C'est bel et bien ce que j'espérais découvrir en allant voir le film. Parce que, d'emblée, je me disais que la vérité finirait par éclater. Problème: je m'attendais à une tension soutenue et j'ai trouvé le récit répétitif. Ou, pire, les quelques rebondissements invraisemblables. Conséquence: c'est bien de la déception que j'ai d'abord ressentie après la projection. Le film n'est pas nul, cela dit, et la toute fin rattrape à mes yeux quelques défauts. Peut-être ces petites scories sont-elles volontaires pour susciter le trouble. Bon, à vous de juger...

Mon parfait inconnu
Film norvégien de Johanna Pyykkö (2024)

Le principal problème à mes yeux ? Le scénario est trop "éparpillé". D'après moi, il gagnerait à ne pas expliquer certains des éléments forts de l'intrigue. Bref... cela reste correct, pour un premier film. Comme la réalisatrice joue sur le huis-clos, j'en conseille un autre sorti il y a seulement huit ans: le très enfermé 10 Cloverfield Lane. Côté patrimoine, Les visiteurs d'Elia Kazan reste une âpre référence !

mercredi 14 août 2024

Je suis un aoûtien...

Salut ! Chères toutes, chers tous... vous qui lisez ces mots, merci. Aujourd'hui, l'heure est venue pour moi de vous annoncer ma pause estivale. Soyons juste et précis: ma seconde pause estivale. L'envie d'écrire m'anime encore, mais me décoller des écrans me fait envie. Cela tombe bien: je vais en avoir l'opportunité pour quelques jours. Le fil de mes chroniques devrait reprendre vers le mercredi 28 août. Je tiens à vous souhaiter de bonnes vacances et/ou du bon temps. C'est promis: je vais revenir au plus vite parler avec vous de cinéma !

lundi 12 août 2024

Mille existences possibles

L'un de mes cinémas de prédilection a eu une idée plutôt originale pour enrichir sa programmation estivale: chaque membre de l'équipe a pu choisir un film "pépite" pour une projection unique (le mardi). Une amie à moi a opté pour un film belge: Quand je serai dictateur. Je suis allé le voir sans en savoir grand-chose et c'était mieux ainsi...

Sur le Net, vous pourrez peut-être trouver la trace de ce long-métrage rare, parfois présenté comme "un documentaire de science-fiction". Certains critiques évoquent aussi sa dimension autobiographique. Quant à moi, j'ai d'abord été attiré par le fait qu'il est constitué d'innombrables images 8 mm et Super 8, tournées par la réalisatrice ou bien dénichées auprès de particuliers qui n'en avaient plus l'utilité. Forte de ce matériau, Yaël André raconte sa vie - ou plutôt ses vies imaginaires, en s'appuyant sur l'idée d'univers parallèles construits grâce à tout ce qu'elle aurait pu faire autrement. Sa destinée l'entraîne alors vers d'autres horizons où elle serait dictateur, donc, psychopathe, aventurière, chef-comptable ou alors mère exemplaire. Et heureuse ? C'est possible, oui. Et je préfère vous laisser en juger...

Il faut dire qu'un second protagoniste est évoqué tout au long du film. De son identité exacte, nous n'apprendrons que le prénom: Georges. En écoutant la narratrice en parler, j'ai compris (ou cru comprendre) qu'il pouvait être le premier amour de sa jeunesse. Un amour à l'issue tragique: très rapidement, la voix off nous dit en effet que le couple s'est disputé lors d'un voyage et qu'après une reprise de contact ratée au téléphone, l'homme s'est suicidé. Quand je serai dictateur conserve son aura poétique et se teinte d'une forme de mélancolie. Bon... je ne jurerai pas que cette évolution vous plaira à coup sûr. J'ai cependant envie de dire qu'elle correspond bien à des images éclectiques, captées depuis les années 1940 et laissées en leur état. C'est-à-dire qu'elles n'ont visiblement pas été restaurées: tant mieux. Très fragiles, elles ont toutefois été numérisées avec précaution. Comme l'espérait la cinéaste, leur "force d'identification" est intacte !

Quand je serai dictateur
"Documentaire" belge de Yaël André (2014)

Un beau film... qui n'a semble-t-il connu qu'une sortie confidentielle en France, par le biais des plateformes de vidéo à la demande. J'apprécie toutefois sa démarche "archéologique" et vous oriente donc vers Et j'aime à la fureur si vous cherchez une production similaire. Autre bon plan: se tourner vers des fictions oubliées depuis des lunes et investir La chambre interdite, une oeuvre étonnante (et superbe).

samedi 10 août 2024

L'oeuvre du diable ?

Il l'a dit: "Mon neveu est toujours capable de livrer une performance merveilleuse. Son rôle dans Pig et son interprétation la plus récente dans Dream scenario sont au-delà des compliments d’un vieil oncle". Bon... Francis Ford Coppola a enfin adoubé Nicolas Cage, semble-t-il. J'ai raté les deux films qu'il évoque. J'ai retenu le dernier: Longlegs...

Ce long-métrage est le fruit d'une collaboration entre notre ami Nick et Osgood "Oz" Perkins, le fils aîné d'Anthony, le héros de Psychose. Ce thriller s'oriente autour d'un personnage féminin, Lee Harker. Profession: agente du FBI. Signes particuliers: une inquiétude constante et un talent certain pour comprendre les signes occultes. Cette seconde qualité lui est bien utile pour décrypter les messages qu'un tueur en série laisse derrière lui après l'assassinat de familles entières. Le fait qu'il s'en prenne systématiquement aux petites filles nées le 14 du mois est une énigme qui résiste à toutes les analyses. Vous l'aurez compris: Longlegs ne se distingue pas nécessairement par l'originalité de son scénario. Il s'aventure cependant sur une voie sans doute moins commune: celle de l'épouvante et de l'ésotérisme. Nicolas Cage y campe un improbable croque-mitaine, bien dissimulé sous d'épaisses couches de maquillage. Las ! Après une mise en place convaincante, le film ne tient pas réellement sa promesse horrifique. J'ai bien sursauté une fois ou deux, mais cela reste très insuffisant...

Longlegs
Film américain d'Osgood Perkins (2024)

Bon... un opus (un peu) meilleur que l'horrible Willy's Wonderland. L'ambiance du début m'a plu, mais le soufflé est trop vite retombé. J'ai une certaine tendresse pour Nicolas Cage, mais il se fourvoie beaucoup trop dans ses choix pour que je lui épargne mes critiques. Dans le genre, le mieux serait encore que vous (re)voyiez Zodiac. Prisoners et Les Ardennes plairont aussi aux fans de films glauques !

mercredi 7 août 2024

Une vie volée

"Homme libre, toujours tu chériras la mer !"... j'affirme que le vers de Charles Baudelaire, publié en 1857, est une bonne introduction pour parler d'un des grands films de l'été: Le comte de Monte Cristo. Comme vous le savez sûrement, ce long-métrage de trois heures adapte le roman-feuilleton d'Alexandre Dumas - édité de 1844 à 1846.

Cette histoire commence en l'an 1815, au moment où Napoléon Ier s'apprête à quitter sa retraite de l'Île d'Elbe et à reconquérir la France, de nouveau gouvernée par un Bourbon: le roi Louis XVIII (1755-1824). Un armateur marseillais nomme l'un de ses hommes, Edmond Dantès, capitaine après qu'il est revenu d'une périlleuse expédition maritime. Cette promotion suscite la jalousie de quelques vils personnages. Pourtant, en apparence, la vie de Dantès semble pouvoir s'améliorer. Confiant en son avenir, le marin peut ainsi festoyer avec ses amis fidèles et envisager de se marier avec Mercédès, la femme qu'il aime depuis de longues années. C'est à l'autel que, soudain, son destin bascule: accusé de collusion avec l'empereur, il est interpellé et jeté au fin fond d'une oubliette du Château d'If, inexpugnable forteresse méditerranéenne - le temps de gamberger à une possible vengeance. Comment s'en sortira-t-il ? Je préfère bien sûr ne pas vous le révéler. Sachez simplement que le film m'a paru prendre d'importantes libertés avec sa source littéraire. Et, ma foi, cela ne m'a nullement dérangé...

Il faut dire que les actrices et acteurs se montrent très convaincants. En tête d'affiche, Pierre Niney est bien entouré et j'ai pris du plaisir en découvrant/retrouvant Anaïs Demoustier, Anamaria Vartolomei, Laurent Lafitte, Bastien Bouillon... et j'en passe de très bon(ne)s. D'aucuns vous citeront les plus jeunes: j'admets donc bien volontiers que Vassili Schneider et Julien de Saint-Jean se placent à la hauteur de leurs aînés. Le comte de Monte Cristo brille aussi par la forme. Pour façonner un 19ème siècle crédible, il est sûr que de gros moyens ont été investis dans les costumes et décors: de magnifiques images récompensent cet effort louable - et ce dès la toute première scène. La bande originale, elle aussi, contribue à l'impression d'une réussite exemplaire pour le cinéma français: le récit est de ce fait parcouru d'un grand souffle épique (bravo à Jérôme Rebotier, compositeur). Reste à voir si cet opus va relancer les grosses productions nationales ou s'il sera une exception isolée parmi des projets moins ambitieux. Avec 4,5 millions d'entrées en un mois, on a certes le droit d'espérer !

Le comte de Monte Cristo
Film français de M. Delaporte et A. de la Patellière (2024)

Quatre généreuses étoiles pour saluer la réussite d'un grand film populaire ! Ce n'est pas la première fois que le livre de Dumas père est porté à l'écran, mais cette version 2024 vaut vraiment le détour ! En comparaison, les deux adaptations des Trois mousquetaires proposées l'an passé (D'Artagnan en avril et Milady en décembre) m'ont moins enthousiasmé. D'autres sont encore à venir, peut-être...

----------
Et sur la blogosphère, on en dit quoi ?

Je vous laisse voir cela chez Pascale, Dasola, Princécranoir et Strum. Vous noterez aussi qu'un sondage est en ligne sur le blog d'Ideyvonne !

lundi 5 août 2024

À la dérive

C'est notable: mon film d'aujourd'hui va atterrir au pied du podium des longs-métrages les plus anciens présents sur Mille et une bobines. Il sera également le 16ème film muet à faire l'objet d'une chronique. Son coréalisateur était né en 1895 - la même année que le cinéma ! Buster Keaton avait 29 ans à la sortie de La croisière du Navigator...

Il y a quelque chose d'émouvant à découvrir un film vieux de cent ans. Celui-ci raconte l'histoire d'un homme qui demande une jeune femme en mariage et se heurte à un refus. C'est alors qu'un malicieux hasard réunit Rollo et Patsy sur le même paquebot, seuls "maîtres" à bord. Incapables de naviguer, les vrais-faux amoureux dérivent lentement sur un océan qui n'a de pacifique que la désignation géographique. Bientôt, ils affronteront des cannibales sur une île qu'ils croyaient déserte... et devront à la chance d'être finalement sauvés des eaux. Un siècle après sa sortie, La croisière du Navigator est un trésor patrimonial qu'il est toujours temps de considérer à sa juste valeur. En six bobines et donc un peu plus d'une heure, tout le génie comique de Buster Keaton et de sa partenaire Kathryn McGuire fait merveille et, délicieusement suranné, se montre accessible à toutes et tous. Bien des comédies de notre temps disposent assurément de moyens technico-financiers supérieurs, mais n'ont pas la même efficacité. Cela valait donc très clairement le coup de jeter un oeil dans le rétro !

La croisière du Navigator
Film américain de Buster Keaton et Donald Crisp (1924)

Une précision: plutôt qu'en noir et blanc, ce film apparaît en teintes monochromes (oranges, jaunes, vertes et bleues): c'est plutôt joli. J'ai été émerveillé de l'inventivité du spectacle et bluffé par une scène sous-marine. NB: sorti deux ans plus tard, Le mécano de la General est l'autre grand classique de Keaton que j'ai découvert récemment. Mais je préfère Chaplin: La ruée vers l'or, Les lumières de la ville...

----------
Pour aller (un peu) plus loin...

Vous pouvez - sans trop hésiter - vous tourner vers "L'oeil sur l'écran".

vendredi 2 août 2024

Au frère disparu

Le saviez-vous ? En 2023, quinze films français ont dépassé la barre symbolique du million d'entrées dans les salles. Il me paraît évident que celui que je vais évoquer aujourd'hui restera bien en-dessous. Dommage: Pendant ce temps sur Terre est une oeuvre singulière comme on en voit encore peu. Un récit de science-fiction "sensible"...

Le grand frère d'Elsa, une infirmière de 23 ans, était astronaute. L'une de ses missions a échoué: il est porté disparu dans l'espace. Jour après jour, Elsa dessine sur un carnet les scènes de la vie familiale auxquels le malheureux ne peut assister... et tague la statue que des élus - vaguement compatissants - ont élevé à sa mémoire. Une nuit qu'elle tente d'oublier son chagrin en sortant de la maison familiale avec son autre frangin, la jeune femme a une émotion forte en croyant reconnaître... la voix de Franck dans le souffle du vent. Oui, c'est lui, mais soudain, une autre voix l'interrompt brutalement. Et, se disant extraterrestre, présente les termes d'un deal peu banal !

Infestée par une espèce inconnue, Elsa devra donc coopérer avec elle. Si elle ne le fait pas, elle risque de s'exposer à une douleur immense. En revanche, si elle joue le jeu, elle pourrait voir son frère tant aimé revenir à ses côtés et retrouver avec elle la douceur d'un foyer. Aurez-vous envie d'y croire ? De cela dépend sans aucun doute l'intérêt que vous porterez à Pendant ce temps sur Terre, qui n'est jamais que le deuxième long-métrage de son réalisateur (et scénariste). Personnellement, j'ai eu un vrai coup de coeur pour cet opus, attisé par une certaine culture geek à laquelle je suis toujours sensible. Notez-le: quelques scènes du film ont été tournées en dessin animé...

Malgré cela, je ne suis pas convaincu que je recommanderai le film pour une séance avec de très jeunes enfants. Car une question existentielle se pose: jusqu'où Elsa ira-t-elle pour "rapatrier" Franck ? Je vous laisse le découvrir, en vous prévenant simplement que l'une des scènes du long-métrage, bien que très courte, est d'une violence d'autant plus redoutable qu'elle surgit à l'écran sans véritable préavis. Passée cette séquence, je dirais en somme que le plus dur est fait. Pas d'erreur, hein ? L'histoire connaît d'autres rebondissements intéressants, jusqu'à une fin que j'ai trouvée belle (parce qu'ouverte). Pas certain que les amateurs de happy end s'y retrouveront, cela dit...

J'espère en tout cas avoir suscité votre intérêt pour ce film atypique. Pendant ce temps sur Terre est sans conteste l'un des tous meilleurs parmi ceux que j'ai découverts en ce début de second semestre 2024. Cet opus confirme à tout le moins que, malgré des moyens financiers le plus souvent limités, le cinéma de genre français a fière allure. Résultat: moi qui suis franchement exigeant avec la science-fiction habituellement, je me suis cette fois pleinement laissé embarquer. L'actrice principale, Megan Northam, n'est pas étrangère à ce plaisir. Elle est ici de tous les plans ou presque, en un mot: incontournable. Vous pourriez encore la (re)découvrir sur grand écran ? N'hésitez plus !

Pendant ce temps sur Terre
Film français de Jérémy Clapin (2024)

Je suppose que ma note suffira à vous confirmer tout le bonheur ressenti pendant la projection de ce film, alors même que j'étais pourtant... seul dans la salle ! Son sujet pourrait être relié à celui d'Avant que nous disparaissions, mais il est traité différemment. Les histoires d'extraterrestres, c'est vrai, sont légion au cinéma. Cette thématique vous plaît ? Voyez Contact ! Et/ou Under the skin !

----------
Un rappel pour finir...

Souvenez-vous: Jérémy Clapin nous avait déjà offert une oeuvre épatante, J'ai perdu mon corps, récompensée en 2019 du Grand Prix de la Semaine de la critique à Cannes et, l'année suivante, du César du meilleur long-métrage d'animation... entre autres (cf. Wikipédia) !