samedi 26 novembre 2022

Chercheur d'or

Nicolas Cage n'a pas vraiment le même charisme que Harrison Ford. N'empêche: au cours des années 2000, Disney a fait de lui un héros aventurier à la Indiana Jones - sans rencontrer toutefois un succès comparable. Benjamin Gates et le trésor des Templiers reste un film divertissant. Il ne m'a donc pas dérangé de le revoir... dix-huit après.

D'immenses richesses ont été accumulées au fil des siècles et cachées dans un lieu secret par les Francs-Maçons contemporains des pères fondateurs américains. Notre ami Nick est l'héritier d'une lignée d'initiés parti à la chasse à la fortune, convaincu que les informations parvenues jusqu'à lui ne relèvent pas seulement d'une vieille légende. Vous aimez ce type d'histoires ? Benjamin Gates... vous conviendra sûrement si vous ne cherchez pas un film trop crédible ou profond. Autant insister sur ce point: c'est un popcorn movie, au rythme soutenu et efficace, mais qui s'oublie assez vite après visionnage. Parmi les autres acteurs, j'ai été ravi de retrouver une Diane Kruger encore toute jeunette (28 ans !) et Sean Bean en traitre de service. Pas grand-chose d'autre à signaler. Les amateurs du genre jugeront...

Benjamin Gates et le trésor des Templiers
Film américain de Jon Turteltaub (2004)

Un film honorable, américain en diable, mais de fait assez énergique pour ne pas nous endormir. Le mieux, c'est d'éviter tout a priori. Évidemment, Les aventuriers de l'arche perdue reste un bon cran au-dessus: on serait plutôt dans la logique du dernier Tomb raider. Aux assoiffés d'aventure, je recommande plutôt un retour aux sources avec Le secret des Incas... ou le plaisir animé de Tad l'explorateur !

2 commentaires:

Benjamin a dit…

Celui-ci, en revanche, c'est pas trop mon truc. Je ne vois pas le divertissement. A mes yeux, ce film n'est qu'un rappel très civique de ce qu’ont été les Etats-Unis et leurs valeurs dans la tourmente des années 2000.

Martin a dit…

Peut-être. Moi, ça me convient à peu près entre deux films sérieux.
Je crois d'ailleurs même que je vais regarder (et chroniquer) la suite dans quelque temps.

Rien d'indispensable, hein ? C'est encore assez loin de ce que l'Amérique peut produire de meilleur.