










L'idée de départ, c'est vrai, les créateurs de films d'animation l'ont souvent rabachée ces dernières années. Comme très souvent, donc, dans ce genre de productions, l'intrigue repose sur un duo a priori incomptable. Cette fois, les deux héros s'appellent Boog, un ours apprivoisé, et Elliot, un cerf riquiqui du genre débilo-trouillard. Clairement, Les rebelles de la forêt ne le sont pas vraiment, rebelles. L'idée est qu'Elliot, prisonnier d'un vilain chasseur et promis au découpage en rondelles, est sauvé par Boog de ce funeste destin. Les choses deviennent loufoques quand il en profite pour faire découvrir à son nouvel ami les joies de la liberté et du grand air. Autant vous dire ce que vous aurez sûrement compris: le nounours est encore moins adapté à la vie sauvage que son compagnon à bois. D'où, par la suite, pléthore de situations farfelues en compagnie d'écureuils fous, de canards déjantés ou de lapins volants...
Dreamworks ? Pixar ? Les rebelles de la forêt ne nous vient d'aucun des grands studios habituels, mais de Sony Pictures Animation, gage de... rien du tout, en fait. Comme je disais en introduction, ce n'est pas le genre de choses à regarder pour porter ensuite un regard nouveau sur le monde, au contraire. Depuis un pitch banal, il n'y a aucune vraie originalité dans cette histoire, simple suite de scènes délirantes, au terme desquelles une bande d'animaux déterminés met à mal la supériorité humaine et fait respecter son environnement naturel. Voilà, ce n'est rien d'autre que ça, mais je dirais également que c'est déjà ça. Je ne m'attendais à rien de révolutionnaire quand j'ai choisi ce film et j'ai vu ce que j'attendais: une oeuvre propice aux sourires qui, sur un scénario convenu, permet de s'évader quelque temps. En clair et résumé, un bon petit pop corn movie.
Le premier président noir de l'histoire du cinéma US ? Thomas Sotinel pensait en fait qu'il s'agissait de Morgan Freeman, chef de l'Etat fictif en 1998, dans Deep impact. Son erreur reconnue, le journaliste cite aussi Tommy Lister, quasi-dictateur dans Le cinquième élément (1997), ou le ticket Chris Rock / Bernie Mac de Head of State (2003), une comédie qui, d'après lui, "a coulé sans laisser d'autre trace qu'une bande annonce sur Youtube". Et de conclure que le cinéma a donc beaucoup de terrain à rattraper sur la petite lucarne, dans l'attente d'un toujours hypothétique biopic consacré à Barack Obama. Pour le coup, il semblerait d'ailleurs que plusieurs projets et noms circulent déjà, comme celui de Will Smith, comme je le soulignais l'autre jour. Le dernier en date est celui de Robert Downey Jr, mais pour ce qui semble être une boutade plus qu'une idée sérieuse. Enfin... je ne sais pas ce que vous en penserez, mais pour ma part, je ne suis pas vraiment pressé et à la fois persuadé que ça arrivera un jour. Juste retour des choses, je dirais. Yes, they can !
L'effet Bienvenue chez les ch'tis sur ces chiffres paraît indiscutable. Neuf personnes sondées sur dix déclarent en tout cas avoir vu le film et une proportion encore plus grande - 93% - l'avoir aimé ! Statistique tout aussi révélatrice: 70% des interrogés pensent que la comédie a contribué à améliorer l'image de leur région et seulement 8% imaginent qu'au contraire, cette image a été détériorée. Conséquence ou pas, c'est difficile à dire, mais, de fait, la fierté affichée des Nordistes pour leur région grimpe (88% aujourd'hui contre 84 en 2003) et la qualité de vie dans le Nord est mieux perçue encore qu'elle ne l'était hier (83-81%). Avant les César, Dany Boon trouvera peut-être un peu de réconfort dans ces chiffres, son film n'étant en lice que pour le prix du meilleur scénario original...