Il paraît que Le retour des mousquetaires est le dernier opus d'une trilogie dont j'aurais manqué les deux premiers "volumes". Comme dans les livres, en fait. Remarquez, je n'ai pas tellement de regret. Des films comme ça, il s'en diffuse plein à la période de Noël. J'aurais probablement l'occasion de me rattraper...
dimanche 23 décembre 2007
De capes et d'épées (encore)
Il paraît que Le retour des mousquetaires est le dernier opus d'une trilogie dont j'aurais manqué les deux premiers "volumes". Comme dans les livres, en fait. Remarquez, je n'ai pas tellement de regret. Des films comme ça, il s'en diffuse plein à la période de Noël. J'aurais probablement l'occasion de me rattraper...
samedi 8 décembre 2007
Busherie(s)
Même chose pour Bowling for Columbine, disponible sur Daily Motion et qui interroge les Etats-Unis sur leur manière d'aborder les armes à feu. Moore fait des rencontres poignantes, d'autres pathétiques et d'autres encore carrément larmoyantes. Mais il va frapper à la porte des puissants, des décideurs de ce système visiblement gangrené. Il les pousse dans leurs derniers retranchements. Ses méthodes sont parfois contestables, mais elles donnent à voir une certaine vérité de l'Amérique. Pas toujours reluisante, pas toujours rassurante. Mais peut-être, pour ça, qui mérite aussi d'être vue.
mardi 4 décembre 2007
Plaidoyer pour Ocean
Et moi je dis: c'est déjà pas si mal !
dimanche 2 décembre 2007
Une coloc' angoissante !
Dans le genre, j'aime aussi Dark Water et Un frisson dans la nuit. La trame est assez classique: une jeune New-Yorkaise quitte son petit ami et, parce qu'elle ne peut pas payer le loyer de son appartement seule, ouvre sa porte à une inconnue pour le partager. La bonne idée tourne vite au cauchemar, quand il s'avère que la nouvelle venue n'est rien d'autre qu'une psychopathe en mal d'affection. S'ensuivent angoisses, conflits et morts violentes. Je ne rentre pas dans le détail pour ne pas tout vous dévoiler.
Le film date de 1992 et ça se sent: c'est peut-être le reproche numéro 1 qu'on pourrait lui faire. Le scénario est un peu trop linéaire, l'intrigue convenue et sa conclusion sans surprise. Et pourtant, on frissonne, dans ces couloirs obscurs, à entendre ses portes qui claquent et ses meubles qui bougent. Je me répète: rien d'original là-dedans mais une réalisation soignée et deux interprètes inspirées permettent de passer un bon moment. Il paraît qu'il y a un JF partagerait appartement 2. En général, je n'aime pas trop les remakes, mais je serai assez curieux de le voir... un autre jour.
lundi 19 novembre 2007
Petite guimauve berlinoise
Quand on dit que le général américain a la voix française de Bruce Willis, on a presque tout dit. Quand on ajoute que Air lift ne dispose pas des effets spéciaux propres aux grosses productions américaines, on craint le nanar du dimanche. Mais non. Téléfilm à l'eau de rose pétri de bons sentiments ? Sans doute. Ma certitude: ce film-là ne laissera pas une trace indélébile dans l'histoire du cinéma. Assez caricaturaux, les personnes ont malgré tout quelque chose d'attachant. Peut-être parce qu'on ne peut pas accuser le réalisateur de parti-pris patriotique en faveur de ce bon vieil Oncle Sam.
vendredi 9 novembre 2007
Un conte dans les tranchées
"On peut violer l'histoire si on lui fait de beaux enfants", disait Alexandre Dumas, qui était bien placé pour le savoir. Disons donc que Christian Carion est le père de "beaux enfants". Et dépassons le contexte dans lequel il installe sa parabole pour ne retenir que le message d'amour et d'amitié qu'il délivre à tous les hommes. Tant pis si certains trouvent que c'est gnan-gnan. Moi, je trouve juste ça généreux. Et tant pis encore si certains trouvent que je suis naïf. Moi, je trouve que parfois, elle fait du bien, cette naïveté.
dimanche 4 novembre 2007
À l'Ouest, une vengeance...
J'ai vu des quantités de westerns, américains, italiens ou autres encore, sans le savoir vraiment. C'est un genre que j'affectionne particulièrement, un peu comme une madeleine proustienne, parce qu'il me rappelle plein de bons souvenirs d'enfance. Que vaut donc celui-là ? Sûr qu'il est bien dans la tradition de l'homme seul qui se donne une mission à accomplir et qui se révèle justement dans l'accomplissement. Chose plutôt étonnante: la quête est un peu désespérée et la rédemption y emprunte des chemins de traverse. D'autres westerns ont des héros moins ambigus.
Le tout reste relativement classique. Peu de surprises et un suspense tout relatif. J'ai passé un bon moment à le regarder, même s'il ne révolutionne pas le genre. Disons donc que c'est de la belle ouvrage pour les amateurs du genre. Pour les autres, je suppose également que ça se laisse regarder sans déplaisir.
samedi 3 novembre 2007
L'hymne à la flemme
Il devait faire bon, dans les années 60, sortir d'un cinéma après avoir vu ce film-là. Il fait bon, aujourd'hui, le revoir sur support numérique. Bien sûr, ça a un peu vieilli. Mais le message passe encore et le rire a traversé les générations. Une heure trente très réjouissante, comme on n'en fait plus guère aujourd'hui, mais qui passe vite pour peu qu'on se laisse bercer par l'évident plaisir que prennent les acteurs à jouer une certaine idée de la douceur de vivre.
samedi 27 octobre 2007
La métamorphose de Marina
Du coup, j'ai envie d'aller voir ce film. Tant pis si je ne rigole pas. Tant pis si je ne m'évade pas. Tant pis en somme si j'en prends plein la gueule et que l'espoir final reste ténu. C'est aussi pour éprouver des choses fortes, même si elles sont tristes, que j'aime le cinéma. Et là, il y a encore quelque chose qui me dit qu'il faut aller voir ce film, quelque chose ou plutôt quelqu'un: Marina Foïs, donc. J'aime énormément les contre-emplois, les acteurs qui vont puiser au bout d'eux-mêmes la capacité de créer autre chose que ce qui fait leurs habitudes. Vous avez peut-être également reconnu Guillaume Canet sur la photo. Lui aussi, en mari violent, pourrait avoir un rôle intéressant. Je tâcherai d'aller voir.
Si vous avez vous aussi quelques exemples de films avec des acteurs brillants à contre-emploi, je suis preneur.
dimanche 21 octobre 2007
Transporté... pas loin !
Que vaut Le transporteur à mes yeux ? A peine plus que les deux métrages précités. Voilà bien un pop corn movie aux couleurs américaines, aux acteurs presque tous américains, mais finalement français. L'histoire: celle d'un mec qui est chargé de transporter des colis sans s'interroger sur leur contenu. Sauf que voilà, le dernier en date est un sac qui bouge et qui héberge une jolie petite asiatique. On t'avait pourtant dit de ne pas l'ouvrir, Franck. Tu violes la règle numéro 1 que tu as toi-même édictée. Du coup, il ne t'arrive que des emmerdes, viens pas dire que tu l'as pas cherché...
De ce pitch banalissime, on peut à la rigueur tirer un film distrayant. C'est le cas ici, à condition de ne pas être trop gourmand ou amateur de vrai cinéma. Le transporteur, c'est musclé, chorégraphié et rythmé. Mais aussi très franchement dispensable: des films comme ça, il s'en produit treize à la douzaine tous les mois. Détail amusant: un second rôle pour François Berléand, aux côtés d'un Jason Statham tout en muscles. Le plus drôle, c'est qu'il est presque crédible dans son rôle de flic franchouillard un peu dépassé, notre bon Frenchie. Mais j'insiste: on peut se passer de le vérifier.
dimanche 14 octobre 2007
Poisson palmé
C'est quand apparaît une autre femme, Keiko, que le destin de Yamashita bascule. Tombe-t-il amoureux d'elle ? Se prend-elle d'affection pour lui ? C'est ça et c'est plus subtil à la fois. Car les deux protagonistes se découvrent lentement, en fait presque malgré eux. Comme des anguilles, ils ne se laissent pas facilement attraper. Remontant le courant de leur vie, ils doivent faire beaucoup d'efforts pour s'aimer. Voilé de pudeur, leur espoir nous permet d'y croire.
dimanche 7 octobre 2007
Une belle et une bête
Vieux comme le monde, cet argument scénaristique ? Peut-être. Nicole Kidman n'en est pas moins parfaite dans ce rôle ambigu, de quoi confirmer tout le bien que je pense d'elle. A ses côtés, deux acteurs que je découvre: Ty Burrell, fort juste dans son rôle de mari trompé, et un épatant Robert Downey Jr, monstrueux mais irrésistible amant. Je pourrais en dire un peu plus, donner quelques détails sur l'histoire, mais je trouve en fait que j'en ai déjà trop dit. Et j'aime autant vous laisser quelques surprises. Une oeuvre très librement inspirée du personnage réel de Diane Arbus, que je vous conseillerai donc de découvrir avec votre propre sensibilité.
vendredi 28 septembre 2007
Jodie ou l'incertitude
Tout ça pour dire que je ne sais jamais comment me comporter devant un film avec Jodie. Soyons honnête: je suis intéressé, mais pas forcément plus que ça. Je constate - non sans un certain dépit - que beaucoup des films de Mlle Foster ne rencontrent pas l'adhésion du public et qu'ils sont même, très souvent, descendus par la critique. Alors j'hésite: est-ce que ça vaut le coup que je me lance rien que pour les beaux yeux de l'actrice principale ? Est-ce qu'il vaut mieux que je garde mon argent pour une séance cinéma dont je serai sûr qu'elle me satisfera pleinement ? Difficile de trancher.
Et bing ! J'atermoie encore sur A vif, le tout dernier film avec Jodie. Elle me rendrait sûrement service à tourner davantage, en fait. Bon. Ce métrage-là raconte l'histoire d'une femme qui tombe dans le coma après une agression, et qui se réveille pour apprendre que son mari a été tué. Et qui, du coup, décide de se faire justice elle-même. Racoleur, ai-je cru lire. Ambigu et assez intéressant, ai-je aussi entendu. Possible que je finisse par aller me faire ma propre opinion.
dimanche 23 septembre 2007
Western tortilla
Antonio Banderas, Salma Hayek, Johnny Depp, Mickey Rourke... le casting est plutôt attirant. On dit aussi de Robert Rodriguez qu'il est, à l'image de son maître italien, capable de dénicher des trognes pour en faire des acteurs de second rôle particulièrement typés. Mouais. C'est vrai, mais Leone le fait bien plus ostensiblement, et rend un hommage prononcé à ses acteurs de seconde zone en filmant leur visage en plan serré. La question demeure: les styles sont-ils comparables ? Je réponds: malgré une importance relative de la musique (mais n'est pas Ennio Morricone qui veut...), pas vraiment.
Ce que j'adore, dans un film comme Le bon, la brute et le truand notamment, c'est bien sûr un côté cynique des héros que l'on peut retrouver ici. Mais ça n'est pas tout. Ce que j'aime par-dessus tout, ce sont les longues scènes silencieuses, la tension qui monte, les desperados qui se jaugent du regard avant de sortir les flingues. Rien de tout ça ici et plutôt une intrigue embrouillée pour compliquer les choses. La patte Rodriguez, on la retrouve dans des combats chorégraphiés, des courses poursuites à moto et des explosions dans tous les sens. C'est divertissant, c'est vrai, mais Leone est bien loin. A dire vrai, je n'ai jamais pensé qu'Il était une fois au Mexique puisse soutenir la comparaison.
jeudi 20 septembre 2007
Quintessence du héros
Signé John Ford, c'est l'un des films les plus vieux de ma collection. Quelque part, j'y reconnais le style de ceux qui passaient jadis en deuxième partie de soirée lors de l'émission "La dernière séance". J'étais alors un petit garçon qui avait obligation d'aller se coucher après le premier film, généralement un western, ou au mieux après les dessins animés, juste avant les informations de la nuit. Evocation qui m'a apporté une lecture particulière, très personnelle évidemment, de ce film de 1939, VO et noir et blanc de rigueur.
Bien sûr, on est là encore bien loin du rythme trépidant des oeuvres cinématographiques modernes. L'histoire est plutôt simple, presque caricaturale et finalement éminemment américaine. Combat classique du bien contre le mal, de la vérité contre le mensonge, à l'issue duquel le héros au coeur pur finit toujours par triompher. "Je vais marcher un peu, jusqu'au sommet de cette colline", lance même Abraham-Henry à un de ses amis en guise de dernière réplique. Comme le ferait, bien avant Lucky Luke, tout poor lonesome cowboy.
samedi 15 septembre 2007
Fantasmes au féminin
C'est évident: le métrage "porte" ses 40 ans. Rythme lent, longues scènes d'exposition, peu d'action autre que celle rendue nécessaire par l'intrigue elle-même... ce n'est pas un film récent et ça se voit. Pour autant, il y a quelque chose de moderne dans cette histoire-là, dans l'évocation du désir d'une femme. Je ne sais si Bunuel respecte la fin du roman, mais il ne semble pas porter de jugement sur le comportement de ses personnages. De quoi laisser la porte ouverte à toutes les lectures possibles et, dans le fond, ce n'est plus mal ainsi.
vendredi 14 septembre 2007
Pour Albert
dimanche 9 septembre 2007
Malgré eux...
Un autre risque existait dans ce film: celui de rendre une copie plus bêtement patriotique que l'originale. D'aucuns pourront probablement voir les choses ainsi. Ce n'est pas mon cas. J'ai en effet accepté d'emblée un deuxième niveau de lecture. Sans doute parce que prévoyant ce reproche possible, Clint Eastwood n'a signé avec ce film que le premier volet d'un diptyque. Le second, sobrement baptisé Lettres d'Iwo Jima, raconte la même bataille du point de vue japonais. C'est l'un des prochains DVDs que je regarderai.
vendredi 7 septembre 2007
La lune et le candide
La voce della luna est le dernier film de Fellini. Il date de 1990. Comment le présenterai-je à un public français, moi qui suis bien loin d'être un spécialiste du cinéma italien ? Dois-je commencer par dire ce que cela raconte, pour faire simple ? Hé bien, en fait, ce n'est pas si simple que ça. L'intrigue du film ? Bonne question que voilà. Disons alors que la première image est celle d'un homme au bord d'un puits, interpellé par... la lune. Il s'appelle Ivo Salvini et oui, vous avez bien lu, la lune lui parle. Et ce n'est que le début de près de deux heures d'onirisme qui mériteraient peut-être une deuxième vision. Simplement histoire de mieux comprendre. Ou pas.
Bref, pas évident d'expliciter un peu les tenants et aboutissants de ce film pour vous donner envie de le regarder à votre tour. En fait, on peut dire que c'est comme un long rêve, pas forcément joyeux d'ailleurs. Le rêve d'un réalisateur ou bien le délire d'un fou. C'est comme ça que je l'analyse à chaud. Ai-je raison ? Ai-je tort ? Ma foi ! Je ne saurai être affirmatif dans mon propos. Possible que ce soit là l'intérêt de ce film. Chacun le verra à sa façon. Cela reste tout de même une production très soignée, portée par de belles images et une galerie de personnages pittoresques. Le célèbre Roberto Benigni est parfait en grand enfant naïf. A lui seul, son regard candide vaut certainement le détour. Avis aux amateurs de films sans repères.
jeudi 6 septembre 2007
Moteur !
Pour être complet dans cette présentation, je dirais que j'avais un temps envisagé la création de trois rubriques dans ce blog. L'administrateur me permettant de libeller mes messages, je pensais que vous pourriez lire soit "Grand écran", soit "Petite lucarne" ou bien encore "Séance de rattrapage". Les deux premières auraient été les plus fréquentes, selon mon pronostic et mon souhait: il se serait agi de vous commenter les films que j'aurais découverts en salle ou bien sur ma platine DVD. Avec la troisième, je souhaitais juste conserver la possibilité d'évoquer quelques autres films, déjà vus et donc revus (sans doute le plus souvent avec plaisir). Et puis je me suis finalement dit qu'un film était un film, peu importe au fond où et comment on le voyait. Et j'ai décidé de tout ranger dans le même sac. Pour compenser l'abandon du concept "rubriques", j'envisage d'introduire ponctuellement quelques infos "cinéma" glanées ici et là.
Vous êtes prêts pour la projection ? Silence, ça tourne !