samedi 19 novembre 2022

Hégémonie ?

Je viens d'enchaîner quatre films américains et ce n'était plus arrivé depuis... longtemps. D'ailleurs, sans vouloir entrer dans des calculs complexes, je remarque que j'en vois de moins en moins depuis 2019. Est-ce un effet d'une offre post-crise sanitaire plus faible ? Possible. J'imagine aussi que mes goûts ont pu évoluer et ma curiosité grandir.

Je connais des gens qui ne jurent guère que par le cinéma américain. D'autres qui le rejettent très massivement. La nationalité d'un film importe-t-elle vraiment ? Et est-il tout à fait logique de considérer qu'elle est celle de ses producteurs ? Même les meilleurs connaisseurs n'ont pas de réponse unanime à ces deux questions. Mon opinion personnelle consiste à dire que le septième art est une fenêtre ouverte sur l'autre. C'est pourquoi je m'intéresse aux pays d'origine des films que je regarde. Je constate que l'hégémonie des États-Unis est réelle, mais limitée, dès lors que je parle bien de "mes" écrans. Sincèrement, cela ne me désole pas: j'ai d'autres pays à observer. L'Ukraine a notamment rejoint la liste cette année - dans le contexte international que vous connaissez. Quel sera le prochain ? Je l'ignore. Pour l'instant, la France est dominante. Et il se peut que cela dure ! Sans pour autant que j'oublie alors le reste du monde. Ou Hollywood...

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Et comment illustrer ce propos ?

J'ai opté pour Les marches du pouvoir de et avec George Clooney. Un film américain, oui. Sorti en 2011, mais que je n'ai pas encore vu.

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