Réfléchissez-y et dites-moi si je me trompe: l'essentiel des films d'animation que nous voyons en France sont américains, japonais et... français. Il y a peu, j'en ai vu un venu d'Espagne, au titre interminable: Tad l'explorateur à la recherche de la cité perdue. L'avantage, c'est qu'on a déjà une petite idée de ce que ça raconte...
Au départ, on découvre un petit garçon dont les parents ont disparu dans un accident et qui vit donc seul chez sa grand-mère. L'amour tendre de cette mamie gâteau lui vaut de vivre à fond ses rêves d'aventures, inspirés par un Indiana Jones qu'il ne connaît même pas. Chaque soir, le gamin est rassuré sur le fait qu'il n'y aucun monstre caché dans le placard de sa chambre ou tapi sous son lit. Avance rapide: on le retrouve devenu adulte et... ouvrier du BTP, licencié pour "oisiveté excessive" sur le chantier d'un métro. Une occasion parfaite, non pour se lamenter, mais pour décoller illico vers la route du Machu Pichu, en quête des derniers vestiges d'une civilisation ancienne et, tant qu'à faire, du secret de l'immortalité. C'est un fait que Tad l'explorateur... ne brille pas par l'originalité de son scénario. Cela dit, malgré donc les réserves d'usage sur ce type de programme familial, je me suis plutôt bien amusé en le regardant. C'est déjà ça !
Au niveau formel, je ne doute pas que vous aurez déjà vu mieux. L'animation reste fluide, mais le dessin manque parfois de finesse. Est-ce la raison ? Je l'ignore, mais j'ai appris qu'après avoir connu d'excellents résultats dans son pays d'origine, le film avait fait un flop en France (avec à peine plus de 280.000 entrées dans les salles). D'après moi, c'est une affaire de promo et peut-être la conséquence directe de la relative pauvreté de ce récit. On pourra apprécier toutefois la belle et louable énergie déployée par les personnages secondaires, et avant tout celle des animaux, qu'il s'agisse du chien gourmand ou du perroquet muet - prénommé Bernardo ! - qui sauve les héros à plusieurs reprises, avec l'aide de panneaux indicateurs. Comme tant d'autres avant lui, Tad l'explorateur... démontre ainsi que tout est possible grâce à l'animation, y compris des situations irréalisables dans la "vraie vie". C'est aussi pour ça que l'on marche...
Tad l'explorateur à la recherche de la cité perdue
Film espagnol d'Enrique Gato (2012)
Il ne me paraît pas utile de chercher dans cette modeste production ibérique un sens caché, destiné aux seuls adultes. Bon... tant pis ! Las aventuras de Tadeo Jones - en VO - a le mérite d'annoncer clairement la couleur et, donc, de ne pas mentir sur son programme. Maintenant, libre à vous de lui préférer les Disney, Pixar ou Ghibli ! Ici, on n'est pas loin d'Atlantide, le monde perdu. C'est "regardable".
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La chasse aux trésors attendra...
Pas de doute: vous pouvez d'abord lire les avis de Pascale et Laurent.
Au départ, on découvre un petit garçon dont les parents ont disparu dans un accident et qui vit donc seul chez sa grand-mère. L'amour tendre de cette mamie gâteau lui vaut de vivre à fond ses rêves d'aventures, inspirés par un Indiana Jones qu'il ne connaît même pas. Chaque soir, le gamin est rassuré sur le fait qu'il n'y aucun monstre caché dans le placard de sa chambre ou tapi sous son lit. Avance rapide: on le retrouve devenu adulte et... ouvrier du BTP, licencié pour "oisiveté excessive" sur le chantier d'un métro. Une occasion parfaite, non pour se lamenter, mais pour décoller illico vers la route du Machu Pichu, en quête des derniers vestiges d'une civilisation ancienne et, tant qu'à faire, du secret de l'immortalité. C'est un fait que Tad l'explorateur... ne brille pas par l'originalité de son scénario. Cela dit, malgré donc les réserves d'usage sur ce type de programme familial, je me suis plutôt bien amusé en le regardant. C'est déjà ça !
Au niveau formel, je ne doute pas que vous aurez déjà vu mieux. L'animation reste fluide, mais le dessin manque parfois de finesse. Est-ce la raison ? Je l'ignore, mais j'ai appris qu'après avoir connu d'excellents résultats dans son pays d'origine, le film avait fait un flop en France (avec à peine plus de 280.000 entrées dans les salles). D'après moi, c'est une affaire de promo et peut-être la conséquence directe de la relative pauvreté de ce récit. On pourra apprécier toutefois la belle et louable énergie déployée par les personnages secondaires, et avant tout celle des animaux, qu'il s'agisse du chien gourmand ou du perroquet muet - prénommé Bernardo ! - qui sauve les héros à plusieurs reprises, avec l'aide de panneaux indicateurs. Comme tant d'autres avant lui, Tad l'explorateur... démontre ainsi que tout est possible grâce à l'animation, y compris des situations irréalisables dans la "vraie vie". C'est aussi pour ça que l'on marche...
Tad l'explorateur à la recherche de la cité perdue
Film espagnol d'Enrique Gato (2012)
Il ne me paraît pas utile de chercher dans cette modeste production ibérique un sens caché, destiné aux seuls adultes. Bon... tant pis ! Las aventuras de Tadeo Jones - en VO - a le mérite d'annoncer clairement la couleur et, donc, de ne pas mentir sur son programme. Maintenant, libre à vous de lui préférer les Disney, Pixar ou Ghibli ! Ici, on n'est pas loin d'Atlantide, le monde perdu. C'est "regardable".
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La chasse aux trésors attendra...
Pas de doute: vous pouvez d'abord lire les avis de Pascale et Laurent.
2 commentaires:
Y'a aussi les espagnols qui se débrouillent bien. Récemment jau vu Ozzy la grande évasion ou Chico et Rita.
La preuve, oui !
J'avais oublié que c'était Fernando Trueba qui avait réalisé "Chico et Rita". Encore un film à voir.
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