Une fois n'est pas coutume: c'est un bref extrait de sa bande originale qui m'a donné envie de découvrir un film. Le fait que le rôle principal ait été confié à Marcello Mastroianni a ensuite fini de me convaincre que la reprise d'Ils vont tous bien ! au cinéma serait l'occasion idéale pour découvrir ce film. Je n'en avais pas entendu parler auparavant...
Méconnaissable derrière ses très grosses lunettes et sa moustache blanche, l'acteur italien avait presque 66 ans quand cet opus est sorti dans les salles françaises (en avance d'un mois sur les transalpines). Toujours au mieux de sa forme, il incarne cette fois un vieux Sicilien dénommé Matteo Scuro, retraité du service de l'état civil d'une mairie de sa région et père de cinq enfants - deux filles et trois garçons. Alvaro, Guglielmo, Tosca, Norma et Canio: ce passionné d'art lyrique a donné à chacun de ses descendants le prénom d'un personnage d'opéra. Et, sans les prévenir, il a décidé d'aller leur rendre visite successivement pour les inviter à un grand rassemblement familial. Ainsi débutera un long voyage qui, parti de Palerme, passera d'abord par Naples, puis par Rome, Florence, Milan et Turin. Les touristes passeront leur chemin: je vous laisse à présent découvrir la manière dont ces grandes villes sont abordées, présentées et/ou contournées !
Méconnaissable derrière ses très grosses lunettes et sa moustache blanche, l'acteur italien avait presque 66 ans quand cet opus est sorti dans les salles françaises (en avance d'un mois sur les transalpines). Toujours au mieux de sa forme, il incarne cette fois un vieux Sicilien dénommé Matteo Scuro, retraité du service de l'état civil d'une mairie de sa région et père de cinq enfants - deux filles et trois garçons. Alvaro, Guglielmo, Tosca, Norma et Canio: ce passionné d'art lyrique a donné à chacun de ses descendants le prénom d'un personnage d'opéra. Et, sans les prévenir, il a décidé d'aller leur rendre visite successivement pour les inviter à un grand rassemblement familial. Ainsi débutera un long voyage qui, parti de Palerme, passera d'abord par Naples, puis par Rome, Florence, Milan et Turin. Les touristes passeront leur chemin: je vous laisse à présent découvrir la manière dont ces grandes villes sont abordées, présentées et/ou contournées !
Une certitude: Giuseppe Tornatore, le réalisateur, s'est bien entouré. Et pas seulement par le grand Ennio Morricone, même si c'est donc lui qui a composé la musique du film. Je donne raison à une critique aperçue avant la projection: le cinéaste est aussi sous l'influence d'autres maîtres du cinéma italien, Ettore Scola et Federico Fellini. Rassurez-vous: Ils vont tous bien ! reste un film très compréhensible et tout à fait tenu. C'est avec plaisir que j'y ai retrouvé le côté aigre-doux des meilleures comédies du pays et un certain regard tendre sur ces gens que l'on juge trop souvent "très ordinaires". Surprise: Marcello Mastroianni est incontestablement le personnage central de cette histoire, mais il n'y a pas toujours le beau rôle. Franchement, quel plaisir de découvrir tout cela, un peu par hasard ! Les deux heures de métrage sont vraiment passées à toute vitesse. Elles confirment mon intérêt encore croissant pour le cinéma italien...
Ils vont tous bien !
Film italien de Giuseppe Tornatore (1990)
Un rappel: deux ans plus tôt, le réalisateur signait un autre classique des films tendres italiens, à savoir le joli Cinema Paradiso. Son nom entre petit à petit dans mon Panthéon, même s'il reste en retrait d'auteurs plus "importants" - qui l'ont précédé en haut de l'affiche. Pour apprécier un second périple étonnant, je suggère de retourner vers Un étrange voyage (avec Jean Rochefort). Une autre perle rare !
Ils vont tous bien !
Film italien de Giuseppe Tornatore (1990)
Un rappel: deux ans plus tôt, le réalisateur signait un autre classique des films tendres italiens, à savoir le joli Cinema Paradiso. Son nom entre petit à petit dans mon Panthéon, même s'il reste en retrait d'auteurs plus "importants" - qui l'ont précédé en haut de l'affiche. Pour apprécier un second périple étonnant, je suggère de retourner vers Un étrange voyage (avec Jean Rochefort). Une autre perle rare !
6 commentaires:
Bonjour,
Je me permets de vous contacter car j’ai découvert votre blog et j’ai beaucoup apprécié votre regard sur les films et les séries. Vos critiques sont à la fois personnelles, passionnées et accessibles, ce qui correspond exactement à l’esprit que nous essayons de faire vivre sur DOOL. Ici vous trouverez notre site vitrine :
https://dool-it.com
DOOL est une nouvelle application mobile qui transforme la lecture et la critique d’œuvres (films, séries, mangas, romans) en une expérience sociale et immersive.
En plus des critiques classiques, nous proposons de nouveaux formats de lecture, comme les Streambooks (livres audio narrés comme des séries) et les Scanimés (manga animés avec voix et musique).
Nous sommes actuellement en phase de bêta privée, et nous serions ravis de vous donner un accès anticipé à l’application pour que vous puissiez la tester, partager vos impressions, et pourquoi pas en parler sur votre blog si le concept vous parle.
Si cela vous intéresse, je peux vous envoyer un lien d’accès privé.
Merci encore pour votre travail de passionné, et au plaisir d’échanger avec vous.
Bien à vous
Une question : comment Dool envisage-t-il de publier des critiques de cinéma ?
Est-ce que la simple lecture sera enrichie d'autres "contenus" de type vidéos ou sons ?
Je vous précise gentiment que ce blog parle de films et de cinéma, mais pas de séries.
Salut Martin. Bon souvenir de ce film plein de tendresse et de nostalgie, si je me souviens bien. Bon été chez toi l'ami.
Salut et merci, Anonyme ! Oui, c'est un film tendre et nostalgique, mais pas seulement.
Je trouve qu'il dit des choses sur le fait d'être père et tout ce que cela comporte de bon (ou pas).
Marcello Mastroianni livre une grande prestation et le passage avec Michèle Morgan est touchant.
Hello. J'ai oublié de lever l'anonymat. A +.
Merci d'avoir "rattrapé le coup"... et bien le bonjour, mon cher Claude.
J'avoue tout : puisqu'on parle de grand cinéma italien, je me doutais un peu que c'était toi.
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