L'histoire nous conduit dans l'Italie de la fin des années 40, juste après la guerre. Salvatore est un petit garçon sans copains, espiègle et élevé par sa jeune mère, son père ayant disparu. Le seul homme qu'il fréquente avec bonheur, ce n'est pas le curé dont il est l'enfant de choeur, mais Alfredo, le projectionniste du cinéma local. Logique: Toto est surtout fasciné par cette machine qui envoie des images et, par conséquent, par l'homme qui la manipule. Alfredo, lui, trouve pourtant qu'il n'y a pas de quoi, et préférerait que son jeune protégé passe plus de temps à l'école et moins en salle de projection.
En fait, le film est un flash-back. Il commence quand Salvatore est devenu adulte, le jour de la mort d'Alfredo. Inutile de dire qu'il y a beaucoup de nostalgie dans cette oeuvre-là. Mais Cinema Paradiso est tout sauf un mélo. D'après moi, ce serait plutôt une évocation tendre du monde de l'enfance, ainsi qu'une véritable ode au cinéma, à l'amour, à la famille... sans doute aussi à l'Italie. Il y a sincèrement beaucoup de tendresse dans ces deux heures de bobine, et c'est pourquoi je vous les recommande vivement. Philippe Noiret est tout simplement parfait et le petit Salvatore Cascio est juste dans le ton ! Peut-être serez-vous émus: j'imagine que Guiseppe Tornatore a voulu offrir ce sentiment. Et le réalisateur a eu l'excellente idée d'enrober son beau travail de la musique d'Ennio Morricone. Franchement, il n'aurait pas pu faire meilleur choix !
dimanche 23 novembre 2008
Un paradis italien
Aujourd'hui, un film que j'ai vu au cinéma il y a longtemps et que j'ai revu en DVD il y a peu. J'imagine que le regard que je porte désormais sur Cinema Paradiso est bien différent. Ce serait logique en fait, puisque je n'en avais aucun souvenir précis et j'apprécie aujourd'hui des films qui ne m'intéressaient pas spécialement il y a une dizaine d'années, à l'époque où j'étais encore à la fac. Finalement, peu importe ce que j'en pensais "avant": cette fois, j'ai beaucoup aimé ce film italien de Guiseppe Tornatore.
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