Winter's bone ? Voilà un film que je voulais voir depuis longtemps ! Certains d'entre vous le connaissent et/ou ont pu lire le roman noir dont il est tiré, publié en français sous le titre Un hiver de glace. Personnellement, c'est d'abord l'actrice américaine Jennifer Lawrence que je tenais à (re)voir. Or, ce long-métrage l'a pleinement révélée...
Du haut de ses vingt ans, JLaw tient le rôle principal de ce thriller planté au milieu des Monts Ozarks, une vaste région des États-Unis couvrant 122.000 km² entre Missouri, Arkansas, Kansas et Oklahoma. Ree, courageuse adolescente, doit s'occuper seule de sa mère malade, de sa soeur et de son frère (6 et 12 ans), en l'absence de son père. Sorti de prison, mais en attente d'un procès pour trafic de drogues dures, ce dernier n'est pas rentré chez lui et a totalement disparu. Conséquence: Ree et les siens se retrouvent dans une situation extrêmement précaire, d'autant que la maison familiale fait l'objet d'une hypothèque et pourrait être saisie rapidement. Il est nécessaire et urgent que Ree retrouve son père pour débloquer cette situation ! Vous l'aurez sûrement compris: ce ne sera pas une partie de plaisir. Déterminée, la jeune femme ne comptera que de maigres soutiens pour l'aider. Et devra au contraire affronter une menace, insidieuse...
Cette image, apparue dans les premiers instants du long-métrage, donne le ton: Winter's bone est un grand film d'atmosphère, tendu jusque dans ses derniers instants. En réalité, à partir d'une énigme digne de la meilleure littérature policière, c'est l'effrayant portrait d'une communauté repliée sur elle-même et gangrénée par le crime que l'on découvre. Mais rien de trop invraisemblable: exception faite d'une scène liée à un cauchemar, ce que nous voyons pourrait exister. C'est ce réalisme brut qui, à mon avis, nous permet de nous attacher au personnage de Ree. Face à l'absence du père, nous avons envie qu'elle comprenne ce qui se passe et parvienne à sauver sa famille. Résultat: le scénario nous fait alors frissonner à maintes reprises. Tout cela m'a donné envie de revenir à la source littéraire un jour prochain et à dénicher, peut-être, d'autres films du même genre. J'imagine qu'il est mieux de ne les apprécier... qu'au compte-gouttes !
Winter's bone
Film américain de Debra Granik (2010)
Attention: ce très bon film contient - au moins - deux scènes "choc" susceptibles d'épouvanter les âmes les plus sensibles. Son héroïne adolescente ne garantit pas qu'il convienne aux jeunes du même âge. Cette réserve posée, je le comparerais bien à Trois jours et une vie. Pour l'aspect enfermé au sein d'une petite communauté, Le village reste une bonne référence. Son petit plus: une dimension fantastique.
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Et aujourd'hui, en complément de programme...
Je vous recommande de lire les chroniques de Pascale, Dasola et Lui.
Du haut de ses vingt ans, JLaw tient le rôle principal de ce thriller planté au milieu des Monts Ozarks, une vaste région des États-Unis couvrant 122.000 km² entre Missouri, Arkansas, Kansas et Oklahoma. Ree, courageuse adolescente, doit s'occuper seule de sa mère malade, de sa soeur et de son frère (6 et 12 ans), en l'absence de son père. Sorti de prison, mais en attente d'un procès pour trafic de drogues dures, ce dernier n'est pas rentré chez lui et a totalement disparu. Conséquence: Ree et les siens se retrouvent dans une situation extrêmement précaire, d'autant que la maison familiale fait l'objet d'une hypothèque et pourrait être saisie rapidement. Il est nécessaire et urgent que Ree retrouve son père pour débloquer cette situation ! Vous l'aurez sûrement compris: ce ne sera pas une partie de plaisir. Déterminée, la jeune femme ne comptera que de maigres soutiens pour l'aider. Et devra au contraire affronter une menace, insidieuse...
Cette image, apparue dans les premiers instants du long-métrage, donne le ton: Winter's bone est un grand film d'atmosphère, tendu jusque dans ses derniers instants. En réalité, à partir d'une énigme digne de la meilleure littérature policière, c'est l'effrayant portrait d'une communauté repliée sur elle-même et gangrénée par le crime que l'on découvre. Mais rien de trop invraisemblable: exception faite d'une scène liée à un cauchemar, ce que nous voyons pourrait exister. C'est ce réalisme brut qui, à mon avis, nous permet de nous attacher au personnage de Ree. Face à l'absence du père, nous avons envie qu'elle comprenne ce qui se passe et parvienne à sauver sa famille. Résultat: le scénario nous fait alors frissonner à maintes reprises. Tout cela m'a donné envie de revenir à la source littéraire un jour prochain et à dénicher, peut-être, d'autres films du même genre. J'imagine qu'il est mieux de ne les apprécier... qu'au compte-gouttes !
Winter's bone
Film américain de Debra Granik (2010)
Attention: ce très bon film contient - au moins - deux scènes "choc" susceptibles d'épouvanter les âmes les plus sensibles. Son héroïne adolescente ne garantit pas qu'il convienne aux jeunes du même âge. Cette réserve posée, je le comparerais bien à Trois jours et une vie. Pour l'aspect enfermé au sein d'une petite communauté, Le village reste une bonne référence. Son petit plus: une dimension fantastique.
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Et aujourd'hui, en complément de programme...
Je vous recommande de lire les chroniques de Pascale, Dasola et Lui.
2 commentaires:
Extraordinaire Jennifer Lawrence mais quel chemin de croix !
Jennifer est vraiment extra dans ce film ! Après, ce n'est pas un film pour tout le monde...
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