Je le savais: le cinéma de Bong Joon-ho est plutôt sans concession. Dans le film d'aujourd'hui, une institutrice fait l'apologie d'un dirigeant politique à coups de mitraillette, une ado ne supporte son quotidien que grâce à une drogue dure et les pauvres se nourrissent de cafards broyés. La représentation d'une réalité de notre monde courant 2031 ?
Adaptation - libre - d'une B.D. du duo français Jacques Lob (scénario) et Jean-Marc Rochette (dessin), Snowpiercer - Le Transperceneige est demeuré quelque temps le plus gros succès du cinéma sud-coréen en France. Et conserve la deuxième place de ce box-office particulier.
Outre les éléments déjà évoqués, il vous faut imaginer un train géant supposément bâti pour servir d'arche aux survivants d'une humanité décimée par une nouvelle glaciation planétaire. Un convoi ferroviaire constamment en mouvement où, selon son niveau de fortune, chacun est plus ou moins proche du wagon de tête du concepteur-dictateur. Lequel exploite des enfants, d'où l'envie de révolte du bas peuple. C'est bon ? Vous voyez le tableau ? Il est aussi enneigé que sombre. Lors d'une séance rétrospective, j'en ai vraiment pris plein les yeux ! Grâce aussi au casting : le héros - Chris Evans - a des partenaires bourrés de talent, de Jamie Bell à Ed Harris, en passant (entre autres) par Tilda Swinton, Song Kang-ho, John Hurt ou bien Octavia Spencer. Le récit offre peu de suspense, mais les images sont spectaculaires. Quant à la morale de toute cette histoire, je ne suis pas convaincu qu'elle puisse nous garantir une fin heureuse ! À chacun d'y réfléchir...
Snowpiercer - Le Transperceneige
Film sud-coréen de Bong Joon-ho (2013)
À dire vrai, je n'avais plus connu un voyage ferroviaire aussi agité depuis celui du Dernier train pour Busan (arrivé de Séoul, lui aussi). Six ans avant le Palme-César-Oscar de Parasite, le natif de Daegu envoyait déjà du lourd avec cette coproduction franco-américaine. Cohérent, son cinéma m'emballe: mention pour Memories of murder. Il n'est pas scandaleux de préférer l'empathie d'un About Kim Sohee...
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En tout cas, le film a fait parler de lui...
Vous lirez des avis contrastés chez Pascale, Dasola, Sentinelle, Strum et Lui. Et noterez que je n'en ai pas vraiment fini avec Bong Joon-ho !
MAJ - samedi 29, 11h16: Princécranoir a aussi publié une chronique.
Adaptation - libre - d'une B.D. du duo français Jacques Lob (scénario) et Jean-Marc Rochette (dessin), Snowpiercer - Le Transperceneige est demeuré quelque temps le plus gros succès du cinéma sud-coréen en France. Et conserve la deuxième place de ce box-office particulier.
Outre les éléments déjà évoqués, il vous faut imaginer un train géant supposément bâti pour servir d'arche aux survivants d'une humanité décimée par une nouvelle glaciation planétaire. Un convoi ferroviaire constamment en mouvement où, selon son niveau de fortune, chacun est plus ou moins proche du wagon de tête du concepteur-dictateur. Lequel exploite des enfants, d'où l'envie de révolte du bas peuple. C'est bon ? Vous voyez le tableau ? Il est aussi enneigé que sombre. Lors d'une séance rétrospective, j'en ai vraiment pris plein les yeux ! Grâce aussi au casting : le héros - Chris Evans - a des partenaires bourrés de talent, de Jamie Bell à Ed Harris, en passant (entre autres) par Tilda Swinton, Song Kang-ho, John Hurt ou bien Octavia Spencer. Le récit offre peu de suspense, mais les images sont spectaculaires. Quant à la morale de toute cette histoire, je ne suis pas convaincu qu'elle puisse nous garantir une fin heureuse ! À chacun d'y réfléchir...
Snowpiercer - Le Transperceneige
Film sud-coréen de Bong Joon-ho (2013)
À dire vrai, je n'avais plus connu un voyage ferroviaire aussi agité depuis celui du Dernier train pour Busan (arrivé de Séoul, lui aussi). Six ans avant le Palme-César-Oscar de Parasite, le natif de Daegu envoyait déjà du lourd avec cette coproduction franco-américaine. Cohérent, son cinéma m'emballe: mention pour Memories of murder. Il n'est pas scandaleux de préférer l'empathie d'un About Kim Sohee...
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En tout cas, le film a fait parler de lui...
Vous lirez des avis contrastés chez Pascale, Dasola, Sentinelle, Strum et Lui. Et noterez que je n'en ai pas vraiment fini avec Bong Joon-ho !
MAJ - samedi 29, 11h16: Princécranoir a aussi publié une chronique.
8 commentaires:
J'avais détesté.
Si tu veux vivre une expérience ferroviaire qui dépote, je te recommande Bullet train. Et au moins c'est drôle.
"Bullet train", je l'avais laissé passer au cinéma. Sorti peu après le Covid, non ?
Malgré Brad, je l'ai laissé passer une seconde fois. La troisième sera la bonne, peut-être...
Enfin, pour le ferroviaire qui dépote, "Dernier train pour Busan" me paraît difficile à détrôner.
Comment on dit "wait and see" en coréen ? Tu sais ça, toi ?
Et bien bizarrement et fortuitement (soirée zapping) il passe lundi prochain sur TMC. Tu n'auras plus d'excuses.
Busan dépote et est génial mais Bullet dépote et est déjanté.
Bien sûr : 기다려 봐
Quel talent pour les langues étrangères, je suis bluffé !
Excuses ou non, on verra bien, sachant que j'aurai peut-être une sortie cinéma...
Ce soir, pour changer un peu, c'était concert de musique classique... gratuit !
Yes.
Concert de ?
Concert de deux profs du Conservatoire de Grenoble, en piano à quatre mains.
"Couleurs de Hongrie", avec des extraits de Dohnanyi, Schubert, Ligeti et Liszt + Brahms en rappel.
Autant te dire que j'étais loin des trains fous du cinéma... et que c'était très agréable, aussi.
Bonsoir Martin, Pascale a vraiment des avis tranchés. Personnellement, j'ai aimé les trois : The Snowpiercer, Bullet Train et Dernier train pour Busan. Ils sont tous très différents. Bonne fin de soirée.
Salut Dasola et merci pour ce commentaire.
Oui, je sais que Pascale a parfois des avis tranchés. En règle générale, j'aime autant en rire (avec elle et toi).
Il est probable que je regarde "Bullet Train", ayant apprécié les deux autres. Quand ? Je ne sais pas encore.
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