dimanche 16 octobre 2011

Benoît et Benoît

Une chronique de Martin

J'ignorais tout de Benoît Mariage il y a encore deux semaines. Découvrir Cowboy m'a amené à m'intéresser au reste de son travail, et notamment à ses collaborations avec l'autre Benoît du cinéma belge, Poelvoorde. La première oeuvre commune aux deux hommes est en fait un court-métrage: Le signaleur. Tournée en noir et blanc, avec aussi Olivier Gourmet à l'affiche, cette historiette raconte comment l'organisateur d'une course cycliste "recrute" des bénévoles dans la maison de retraite du voisinage. Humour noir caractéristique.

Sous la caméra de son pote Mariage, Benoît Poelvoorde convainc dans ce (petit) rôle d'affreux jojo. En interview, le réalisateur wallon se félicitait d'avoir vu son acteur évoluer et donner progressivement une tournure plus dramatique à son jeu. Je n'aurais pas mieux dit ! C'est effectivement ce mélange de distinction, de cynisme, de folie pure et de désespoir larvé que j'apprécie chez la star de C'est arrivé près de chez vous - film qu'il me faut encore découvrir, d'ailleurs. D'ici là, je pourrais peut-être apprécier la troisième création originale des deux Benoît, Les convoyeurs attendent. J'ai cru lire que ça parlait d'un autre journaliste qui souhaiterait changer de vie...

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