Les péplums d'aujourd'hui sont souvent critiqués pour le caractère invraisemblable de leur scénario. Le genre a de fait beaucoup évolué depuis son invention, au temps du cinéma muet, et irrigue des films très différents les uns des autres. Je termine cette semaine avec l'un d'entre eux: La dernière légion ! Pas de quoi se vriller les neurones...
Au 5ème siècle de notre ère, l'empire romain approche de sa chute. L'ultime héritier des César est encore un enfant, Romulus Augustus. Oreste, son père, l'a certes fait couronner, mais a négligé la menace militaire de son prétendu allié, Odoacre, roi des Goths. Une guerre s'engage alors et le jeune souverain est capturé par ses vassaux barbares. Le titre du film annonce d'emblée la suite: un petit groupe de fidèles soldats va entreprendre de les sauver, lui et son trône. Engagez-vous, qu'ils disaient: vous verrez du pays. À grands renforts d'effets spéciaux pas toujours réussis, La dernière légion se balade dans le monde antique et s'autorise à prendre un pont vers les mythes arthuriens. Rien de honteux, mais... rien d'incontournable non plus. J'ai passé un bon moment, sans me soucier de la vérité historique. Confidence pour confidence, je suis même persuadé que je verrai d'autres films comme celui-là - tout en les oubliant vite par la suite. Vous êtes bien entendu en droit de préférer les grands classiques. Hollywood et Cinecittà en ont produit à pelle ! J'y reviendrai un jour...
La dernière légion
Film britannique de Doug Lefler (2007)
Un détail encore: ce long-métrage a aussi des producteurs français, italiens, slovaques et tunisiens. Et parmi eux, Dino de Laurentiis ! J'avoue que je le préfère à 300, sorti exactement la même année. Tout cela n'a pas l'ampleur de Ben-Hur ou de La chute de l'empire romain, références - aux mille figurants - des décennies 1950 et 60. J'insiste, néanmoins: c'est bien suffisant pour une soirée plateau-télé.
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Tout le monde ne sera pas d'accord, cela dit...
Je l'admets volontiers et vous encourage donc à lire l'avis de Laurent.
Au 5ème siècle de notre ère, l'empire romain approche de sa chute. L'ultime héritier des César est encore un enfant, Romulus Augustus. Oreste, son père, l'a certes fait couronner, mais a négligé la menace militaire de son prétendu allié, Odoacre, roi des Goths. Une guerre s'engage alors et le jeune souverain est capturé par ses vassaux barbares. Le titre du film annonce d'emblée la suite: un petit groupe de fidèles soldats va entreprendre de les sauver, lui et son trône. Engagez-vous, qu'ils disaient: vous verrez du pays. À grands renforts d'effets spéciaux pas toujours réussis, La dernière légion se balade dans le monde antique et s'autorise à prendre un pont vers les mythes arthuriens. Rien de honteux, mais... rien d'incontournable non plus. J'ai passé un bon moment, sans me soucier de la vérité historique. Confidence pour confidence, je suis même persuadé que je verrai d'autres films comme celui-là - tout en les oubliant vite par la suite. Vous êtes bien entendu en droit de préférer les grands classiques. Hollywood et Cinecittà en ont produit à pelle ! J'y reviendrai un jour...
La dernière légion
Film britannique de Doug Lefler (2007)
Un détail encore: ce long-métrage a aussi des producteurs français, italiens, slovaques et tunisiens. Et parmi eux, Dino de Laurentiis ! J'avoue que je le préfère à 300, sorti exactement la même année. Tout cela n'a pas l'ampleur de Ben-Hur ou de La chute de l'empire romain, références - aux mille figurants - des décennies 1950 et 60. J'insiste, néanmoins: c'est bien suffisant pour une soirée plateau-télé.
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Tout le monde ne sera pas d'accord, cela dit...
Je l'admets volontiers et vous encourage donc à lire l'avis de Laurent.
6 commentaires:
J'aurais aimé le voir juste parce qu'il y a Michael en jupette mais je ne l'ai jamais vu.
300, je l'avais trouvé vraiment horrible ce film et très laid visuellement hou ha.
J'ai l'impression que tu confonds ce film avec un autre, "Centurion", que j'ai également chroniqué.
Dans celui-là, tu trouveras Colin Firth, Ben Kingsley, Peter Mullan... et Rupert Friend torse nu pour te rincer l'oeil.
En effet j'ai confondu. Sans zoomer j'ai confondu je ne sais qui sur ta photo (on dirait Christopher Plummer) avec Michael.
Je vais chez l'ophtalmo en début d'année prochaine.
Sur ma photo, c'est John Hannah. Un acteur britannique dont j'ignorais tout.
Apparemment, il a joué dans "Quatre mariages et un enterrement". Film... que je n'ai jamais vu !
Ah mais je le reconnais. C'est lui qui est à l'origine de la scène la plus bouleversante de 4 mariages et 1 enterrement.
Film que je t'encourage vivement à voir. Une pépite. Peut-être pour Noël avec tes parents.
Je vois que tu as hésité avant de m'annoncer que tu n'avais jamais vu ce film. Heureusement j'étais assise.
Car vu le nombre de fois qu'il est passé et repassé dans le poste... je me dis qu'il doit y avoir quelque chose ou quelqu'un qui te rebute.
C'est de la romcom haut de gamme dont je ne me lasse pas.
Je ne suis pas un grand amateur de la romcom britannique. Mais je ferai sans doute une exception pour "4 mariages et 1 enterrement" à la (prochaine ?) occasion. Pour Noël avec les parents ? C'est une bonne idée.
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