Bon... aujourd'hui, non pas un, non pas deux, mais bien trois films ! J'ai choisi de les regrouper car je les crois destinés au divertissement et aisément accessibles à toutes les générations de spectateurs. Argument discutable, bien sûr, comme tout ce que j'écris sur ce blog. En attendant vos (éventuels) avis, voici donc trois mini-chroniques...
Aladdin
Film américain de Ron Clements et John Musker (1992)
Le 31ème classique d'animation de chez Disney ! Il raconte l'histoire d'un jeune voleur dans une ville moyen-orientale fictive, Agrabah. Tombé amoureux d'une princesse qui refuse de se marier sans sortir d'abord de son palais et vivre sa vie, il croit n'avoir aucune chance d'attirer son regard. Sauf que... il va aussi rencontrer un génie capable d'exaucer certains de ses voeux. Ce qui ne sera pas inutile pour affronter le poids des traditions séculaires et les vils complots d'un vizir ambitieux. Que vous dire ? Le film est aujourd'hui affublé d'une mention préalable mettant en garde contre son influence néfaste. Pour sûr, les héros ont la peau presque blanche et le méchant est plutôt "basané". Cela noté, Aladdin m'a bien plu: assez prévisible sur le fond, il est tout de même très inventif (et franchement drôle). Son atout majeur: le regretté Robin Williams dans le casting voix original. De quoi mieux supporter des chansons un peu "mielleuses"...
En bonus...
Des billets d'Ideyvonne sur le génie / le tapis volant / les décors !
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Astérix & Obélix - L'Empire du milieu
Film français de Guillaume Canet (2023)
L'archétype du blockbuster clivant, à la française. Bien des cinéphiles détestent ce film et la critique professionnelle est presque unanime pour le considérer comme un étron de la pire espèce possible. Si, si ! Pourquoi tant de haine ? Parce qu'il empile les "stars" surpayées venues cachetonner plutôt que les bonnes blagues ? Parce qu'il a coûté quelque 65 millions d'euros tandis que chacun se serre la ceinture ? Parce que la BD est bien plus rigolote, sans même reparler cette fois de ses adaptations par Messieurs Alain Chabat et Alexandre Astier ? Ce sont des arguments valables, mais cette nouvelle aventure gauloise n'est pas si abominable que j'ai pu le lire. Je dirais même qu'elle respecte les codes, même si elle le fait sans grande subtilité. Qu'elle arpente la Chine, pays encore inédit pour les consommateurs de potion magique, ne me choque pas. Seule la promo bulldozer chatouille un peu mon côté réfractaire. Mais il y a pire, par Toutatis !
En bonus...
Un renvoi pour relire mes avis sur Chabat et Astier. Et Tirard, allez ! NB: si vous êtes insatiables, il y en a d'autres dans l'index des films...
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Le chat potté 2 - La dernière quête
Film américain de Joel Crawford et Januel P. Mercado (2022)
Là, c'est étrange: le premier opus des aventures du copain de Shrek m'avait plutôt laissé de marbre. Cette suite (et fin ?) m'est apparue d'une qualité supérieure, sans aller jusqu'à révolutionner le genre. L'habile félin est confronté à plusieurs adversaires du genre féroce. Parmi eux, le plus important: la peur. On rappelle en effet au minou que, s'il a bien neuf vies, il en a déjà épuisé... huit ! L'insouciance relative de sa nature s'efface donc face à des préoccupations "adultes". J'ai mis des guillemets, vous voyez: Il me semble en effet que cette - énième - variation sur contes de fée traditionnels s'adresse prioritairement aux plus jeunes. Moi, j'ai vraiment apprécié l'un des personnages secondaires, représenté comme un loup géant. D'autres choix étaient possibles. Exemple: celui de la famille des ours conduite par Boucles d'or, parmi d'autres protagonistes déjà aperçus précédemment. Bref, du plaisir, à défaut de très grande originalité...
En bonus...
Un petit mémo-lien vers l'épisode initial - sorti il y a déjà douze ans !
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En conclusion...
Vous l'aurez compris: j'ai vu deux de ces trois films au cinéma. J'hésite, parfois, à me tourner vers ce genre de "grosses machines". Oui, je préfère les choses plus complexes et/ou moins boursouflées. Cela ne m'empêche pas d'avoir satisfaction à baisser mon niveau d'exigence pour répondre aussi à mon appétit de popcorn movies. Avant de revenir ici pour vous en parler et titiller votre esprit critique avec la citation d'un (vrai) film culte sur fond de paillettes. J'assume !
Aladdin
Film américain de Ron Clements et John Musker (1992)
Le 31ème classique d'animation de chez Disney ! Il raconte l'histoire d'un jeune voleur dans une ville moyen-orientale fictive, Agrabah. Tombé amoureux d'une princesse qui refuse de se marier sans sortir d'abord de son palais et vivre sa vie, il croit n'avoir aucune chance d'attirer son regard. Sauf que... il va aussi rencontrer un génie capable d'exaucer certains de ses voeux. Ce qui ne sera pas inutile pour affronter le poids des traditions séculaires et les vils complots d'un vizir ambitieux. Que vous dire ? Le film est aujourd'hui affublé d'une mention préalable mettant en garde contre son influence néfaste. Pour sûr, les héros ont la peau presque blanche et le méchant est plutôt "basané". Cela noté, Aladdin m'a bien plu: assez prévisible sur le fond, il est tout de même très inventif (et franchement drôle). Son atout majeur: le regretté Robin Williams dans le casting voix original. De quoi mieux supporter des chansons un peu "mielleuses"...
En bonus...
Des billets d'Ideyvonne sur le génie / le tapis volant / les décors !
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Astérix & Obélix - L'Empire du milieu
Film français de Guillaume Canet (2023)
L'archétype du blockbuster clivant, à la française. Bien des cinéphiles détestent ce film et la critique professionnelle est presque unanime pour le considérer comme un étron de la pire espèce possible. Si, si ! Pourquoi tant de haine ? Parce qu'il empile les "stars" surpayées venues cachetonner plutôt que les bonnes blagues ? Parce qu'il a coûté quelque 65 millions d'euros tandis que chacun se serre la ceinture ? Parce que la BD est bien plus rigolote, sans même reparler cette fois de ses adaptations par Messieurs Alain Chabat et Alexandre Astier ? Ce sont des arguments valables, mais cette nouvelle aventure gauloise n'est pas si abominable que j'ai pu le lire. Je dirais même qu'elle respecte les codes, même si elle le fait sans grande subtilité. Qu'elle arpente la Chine, pays encore inédit pour les consommateurs de potion magique, ne me choque pas. Seule la promo bulldozer chatouille un peu mon côté réfractaire. Mais il y a pire, par Toutatis !
En bonus...
Un renvoi pour relire mes avis sur Chabat et Astier. Et Tirard, allez ! NB: si vous êtes insatiables, il y en a d'autres dans l'index des films...
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Le chat potté 2 - La dernière quête
Film américain de Joel Crawford et Januel P. Mercado (2022)
Là, c'est étrange: le premier opus des aventures du copain de Shrek m'avait plutôt laissé de marbre. Cette suite (et fin ?) m'est apparue d'une qualité supérieure, sans aller jusqu'à révolutionner le genre. L'habile félin est confronté à plusieurs adversaires du genre féroce. Parmi eux, le plus important: la peur. On rappelle en effet au minou que, s'il a bien neuf vies, il en a déjà épuisé... huit ! L'insouciance relative de sa nature s'efface donc face à des préoccupations "adultes". J'ai mis des guillemets, vous voyez: Il me semble en effet que cette - énième - variation sur contes de fée traditionnels s'adresse prioritairement aux plus jeunes. Moi, j'ai vraiment apprécié l'un des personnages secondaires, représenté comme un loup géant. D'autres choix étaient possibles. Exemple: celui de la famille des ours conduite par Boucles d'or, parmi d'autres protagonistes déjà aperçus précédemment. Bref, du plaisir, à défaut de très grande originalité...
En bonus...
Un petit mémo-lien vers l'épisode initial - sorti il y a déjà douze ans !
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En conclusion...
Vous l'aurez compris: j'ai vu deux de ces trois films au cinéma. J'hésite, parfois, à me tourner vers ce genre de "grosses machines". Oui, je préfère les choses plus complexes et/ou moins boursouflées. Cela ne m'empêche pas d'avoir satisfaction à baisser mon niveau d'exigence pour répondre aussi à mon appétit de popcorn movies. Avant de revenir ici pour vous en parler et titiller votre esprit critique avec la citation d'un (vrai) film culte sur fond de paillettes. J'assume !
8 commentaires:
J'avais revu Aladin mais je me souviens de la voix de Robin Williams et de ce personnage merveilleux de génie.
Comme toi, j'ai bien aimé cet Astérix. J'ai particulièrement apprécié les personnages de César et scribe. Vincent et José sont formidables. Franchement rien d'aussi indigne que ce que j'ai entendu. Ces mauvais coucheurs feraient mieux de s'en prendre aux comédies franchouillardes pour lesquelles ils sont parfois bien indulgents.
J'aurais aimé voir le 3ème mais je n'avais pas d'enfant sous la main.
Pour le prichain, je pense qu'il y a du splendid dans l'air.
JAMAIS revu Aladin...
PrOchain...
Penser à se relire avant de cliquer à la fin de l'envoi.
@Pascale et les commentaires:
- le génie est génial, effectivement, et Robin manque au cinéma.
- dommage que tu n'aies pas pris la défense d'Astérix, nous sommes rares à l'avoir aimé.
- effectivement, "Le chat potté" deuxième épisode gagne à être découvert en famille (nombreuse).
- content de te voir au fait de ma référence au Splendid... oublie que t'as aucune chance, vas-y, fonce !
@Pascale et re-Aladdin:
Effectivement, merci de préciser: ça change tout !
Peut-être que c'est un bon film à montrer à ta (grande) Poupée...
@Pascale la non-relectrice:
C'est le genre de coquilles qu'on laisse facilement passé. Jusqu'à la prichaine !
passé. Jusqu'à la prichaine ! CQFD :-))))
Je prendrai peut-être le temps de défendre Astérix. En effet, ça me paraît invraisemblable ce Canet bashing.
M'enfin, "prichaine", c'était fait exprès ! Roh là là, si on ne peut plus chambrer...
Pour ce qui est d'Astérix, je t'y encourage, même si l'attitude de Canet m'insupporte. En tout cas, le film vient de dépasser les 4 millions d'entrées et s'affiche donc comme le premier gros succès public de l'année. Il aurait fini au troisième rang du box-office 2022, avec ce score !
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