Cécile de France a eu cinquante ans cet été et j'aime à la considérer comme l'une des meilleures actrices françaises. Sauf qu'elle est belge. Blague à part, je confirme l'avoir trouvée à son aise et convaincante dans son dernier film, Dalloway, thriller futuriste signé Yann Gozlan. Elle ne se laisse décidément jamais enfermer dans un registre x ou y !
Clarissa, romancière, a été admise pour quelque temps en résidence artistique, auprès d'autres créateurs (peintres, musiciens, etc...). C'est censé lui permettre d'écrire plus facilement, le monde extérieur apparaissant vraiment hostile du fait d'une canicule et d'une épidémie virale. Dans son supposé cocon, l'autrice a également une opportunité rare: celle de constamment interagir avec une intelligence artificielle avancée, qui la guide dans son travail tout en rendant son séjour confortable. Futuriste, disais-je ? Pas sûr. Dalloway ne fait en somme que reprendre des situations réelles et imaginer le développement prochain de technologies déjà existantes, en bon film d'anticipation. Là-dessus, le scénario brode un suspense intéressant, l'assistante virtuelle de Clarissa entrant dans sa vie... un peu trop profondément. Mylène Farmer est sa voix et ajoute encore une couche de trouble ! Résultat: un film foncièrement accrocheur, bien que plutôt "chargé". NB: il adapte Les fleurs de l'ombre, un roman de Tatiana de Rosnay. Ne l'ayant pas lu, je ne juge pas que c'est absolument indispensable...
Dalloway
Film franco-belge de Yann Gozlan (2025)
Un petit bémol à mon enthousiasme: le propos est (un peu) surligné par quelques images spectaculaires et une bande musicale invasive. C'est vrai toutefois que ce film efficace m'a paru tout à fait pertinent. Son ambiance quasi-paranoïaque m'a rappelé Conversation secrète. Yann Gozlan n'est pas Coppola, bien sûr, ni Kubrick, évidemment. Mais j'ai aussi repensé à l'IA dans 2001 ! On n'a pas fini d'en parler...
----------
De quoi faire l'unanimité ?
Oh que non ! Dasola, par exemple, trouve le film "un peu perturbant". Bien moins enthousiaste, Pascale, elle, indique même s'être ennuyée.
Clarissa, romancière, a été admise pour quelque temps en résidence artistique, auprès d'autres créateurs (peintres, musiciens, etc...). C'est censé lui permettre d'écrire plus facilement, le monde extérieur apparaissant vraiment hostile du fait d'une canicule et d'une épidémie virale. Dans son supposé cocon, l'autrice a également une opportunité rare: celle de constamment interagir avec une intelligence artificielle avancée, qui la guide dans son travail tout en rendant son séjour confortable. Futuriste, disais-je ? Pas sûr. Dalloway ne fait en somme que reprendre des situations réelles et imaginer le développement prochain de technologies déjà existantes, en bon film d'anticipation. Là-dessus, le scénario brode un suspense intéressant, l'assistante virtuelle de Clarissa entrant dans sa vie... un peu trop profondément. Mylène Farmer est sa voix et ajoute encore une couche de trouble ! Résultat: un film foncièrement accrocheur, bien que plutôt "chargé". NB: il adapte Les fleurs de l'ombre, un roman de Tatiana de Rosnay. Ne l'ayant pas lu, je ne juge pas que c'est absolument indispensable...
Dalloway
Film franco-belge de Yann Gozlan (2025)
Un petit bémol à mon enthousiasme: le propos est (un peu) surligné par quelques images spectaculaires et une bande musicale invasive. C'est vrai toutefois que ce film efficace m'a paru tout à fait pertinent. Son ambiance quasi-paranoïaque m'a rappelé Conversation secrète. Yann Gozlan n'est pas Coppola, bien sûr, ni Kubrick, évidemment. Mais j'ai aussi repensé à l'IA dans 2001 ! On n'a pas fini d'en parler...
----------
De quoi faire l'unanimité ?
Oh que non ! Dasola, par exemple, trouve le film "un peu perturbant". Bien moins enthousiaste, Pascale, elle, indique même s'être ennuyée.
4 commentaires:
Heureusement qu'on peut contempler Cécile de Belgique.
Le reste ne m'a inspiré effectivement qu'ennuie et pas l'amorce d'une réflexion.
Les interprétations de Frédéric Pierrot et Anna Mouglalis m'ont bien fait rigoler.
Je les ai trouvés assez justes, tous les deux, dans des rôles plus caricaturaux.
OK, le film n'a rien d'un incontournable, mais j'y ai vu un divertissement "correct".
Ta légendaire indulgence ! :-)
Pierrot et son air de chien battu.
Mouglalis et sa tentative de mystère.
Tu l'as compris, ce film ne m'a absolument pas divertie.
Oui, je crois bien que j'ai compris, en effet.
Pierrot et Mouglalis ne sont pas de très bons acteurs, de toute façon. Ils jouent les utilités.
Je te rejoins pour dire que Yann Gozlan n'a pas fait de film marquant, si ce n'est "Boîte noire".
Enregistrer un commentaire