Vous cherchez un film pour ce dimanche ? Celui que je vous présente aujourd'hui ne sortira que mercredi prochain: une avant-première festivalière m'a permis de le découvrir dès la fin du mois d'octobre. J'avoue qu'avant cela, je n'avais pas entendu parler d'En fanfare. Désormais, je crois donc pouvoir vous le recommander grandement...
Chef d'orchestre international, Thibaut enchaîne voyages et concerts dans les plus belles salles du monde. Au cours d'une répétition difficile, il perd connaissance: on lui diagnostique alors une leucémie. Seule une greffe de moelle osseuse lui offrirait une - infime - chance de guérison. Problème: sa sœur n'est pas compatible. Une solution alternative apparaît, grâce à Jimmy, l'employé d'une cantine scolaire dans le Nord de la France. Les deux hommes se rencontrent assez vite et... je vous laisserai évidemment découvrir la suite dans un cinéma.
Interrogé sur ses intentions, le réalisateur du film dit aimer "concilier les contraires et trouver une forme d'équilibre". Son film en témoigne avec éclat, constamment sur une ligne de crête entre comédie populaire et drame social. En fait, En fanfare est d'abord humain. Benjamin Lavernhe y fait une nouvelle preuve de son talent d'acteur dans un registre un peu différent de ce qu'il peut proposer d'habitude. Pierre Lottin partage joliment la tête d'affiche avec lui et le casting secondaire est à l'unisson. Conseil d'ami: ne boudez pas votre plaisir !
En fanfare
Film français d'Emmanuel Courcol (2024)
De la belle ouvrage, incontestablement, et un coup de coeur personnel pour ce long-métrage aux personnages aussi crédibles qu'attachants. J'avais déjà apprécié le réalisateur avec le sensible Cessez-le-feu porté par le trio Romain Duris / Céline Sallette / Grégory Gadebois. Pour un parallèle avec le film du jour, je conseille plutôt un détour vers le cinéma social made in Angleterre: La part des anges, Pride...
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Un autre avis enthousiaste, déjà ?
Oui: celui de Pascale, qui a vu le film dans un autre festival, à Mâcon.
Chef d'orchestre international, Thibaut enchaîne voyages et concerts dans les plus belles salles du monde. Au cours d'une répétition difficile, il perd connaissance: on lui diagnostique alors une leucémie. Seule une greffe de moelle osseuse lui offrirait une - infime - chance de guérison. Problème: sa sœur n'est pas compatible. Une solution alternative apparaît, grâce à Jimmy, l'employé d'une cantine scolaire dans le Nord de la France. Les deux hommes se rencontrent assez vite et... je vous laisserai évidemment découvrir la suite dans un cinéma.
Interrogé sur ses intentions, le réalisateur du film dit aimer "concilier les contraires et trouver une forme d'équilibre". Son film en témoigne avec éclat, constamment sur une ligne de crête entre comédie populaire et drame social. En fait, En fanfare est d'abord humain. Benjamin Lavernhe y fait une nouvelle preuve de son talent d'acteur dans un registre un peu différent de ce qu'il peut proposer d'habitude. Pierre Lottin partage joliment la tête d'affiche avec lui et le casting secondaire est à l'unisson. Conseil d'ami: ne boudez pas votre plaisir !
En fanfare
Film français d'Emmanuel Courcol (2024)
De la belle ouvrage, incontestablement, et un coup de coeur personnel pour ce long-métrage aux personnages aussi crédibles qu'attachants. J'avais déjà apprécié le réalisateur avec le sensible Cessez-le-feu porté par le trio Romain Duris / Céline Sallette / Grégory Gadebois. Pour un parallèle avec le film du jour, je conseille plutôt un détour vers le cinéma social made in Angleterre: La part des anges, Pride...
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Un autre avis enthousiaste, déjà ?
Oui: celui de Pascale, qui a vu le film dans un autre festival, à Mâcon.
8 commentaires:
Je l'attends et j'irai le revoir. Ce film est un pur bonheur. Tendre, émouvant et drôle. Le duo est exceptionnel de complicité. Ce n'est jamais mièvre, jamais vulgaire et l'équilibre entre comédie et chronique sociale est parfaitement menée. C'est vraiment de la comédie française haut de gamme. Ce genre qui coince beaucoup voire presque toujours chez moi retrouve toute mon attention. Avec ce film je me dis que c'est possible sans être gnangnan et sans vulgarité.
J'ADORE ce film.
Tu es réconciliée avec Benjamin Lavernhe, Pascale ? Le film m'a permis de découvrir Pierre Lottin, que j'ai trouvé excellent dans ce rôle. Le duo est vraiment excellent !
Tout à fait d'accord avec toi pour dire que c'est le haut du panier de la comédie (sans doute parce que ce n'est pas qu'une comédie, d'ailleurs). Ni gnangnan, ni vulgarité. Une belle histoire joliment filmée et admirablement interprétée, y compris pour les rôles secondaires.
Et la musique !
Je n'étais pas fâchée avec Benjamin je trouvais qu'il avait toujours le même rôle de con snob, qu'il tenait bien d'ailleurs :-) Je suis plus que réconciliée car je l'ai trouvé exceptionnel dans le rôle de celui dont on ne dit plus le nom... et ici une fois encore parfait.
Pierre Lottin était dans La nuit du 12, Vivants et récemment dans le Ozon. Avec ce film et son futur Cesar*, tout le monde va se l'arracher. C'était fou, en sortant de la salle tout le.monde ne parlait que de lui.
*bien que je trouve débile qu'un acteur de 35 ans qui a joué dans 30 films soit dans la catégorie Espoir... mais ils avaient déjà fait le coup à Bastien Bouillon.
Sur notre ami Benjamin... tu sais comme moi que les acteurs n'ont pas toujours le plus grand choix dans les rôles qu'on leur confie. Et Benjamin Lavernhe dû passer le cap du théâtre au cinéma. C'est un excellent comédien par ailleurs, qui m'avait régalé dans "Les fourberies de Scapin", joué à la Comédie française. Un spectacle que j'ai vu... à la télé, il me semble.
Pierre Lottin semble désormais percer dans des rôles principaux. Je suis allé relire la distribution de "La nuit du 12". Je me souviens de son personnage, en effet, mais j'étais trop focalisé sur Bouli Lanners et Bastien Bouillon - je "découvrais" le second.
Un César du meilleur espoir à 35 ans ? Cela ne me choquerait pas, car il me semble que ce sont les acteurs et actrices qui désignent les nommés (avec, pour les espoirs, un système de parrainage) avant le vote de l'ensemble des "professionnels de la profession". Je me dis que cela peut être pour les comédiens une façon de faire grandir la notoriété de l'un de leurs, passé un peu inaperçu ou cantonné à un certain type de rôles.
On est ravis de vous relire,Martin.
Oui j’ai vu moi aussi le film,je suis entièrement d’accord avec vous et les commentaires. Je me disais qu’il y avait des thèmes abordés chers à Robert Guediguian, mais je vois que le film est co-produit par lui.
On peut penser aussi au film,La vie est un long fleuve tranquille".
Merci et bon retour à vous.
Bonjour et merci, Jourdan. C'est sympa !
Ah oui, c'est vrai, j'avais vu le nom de Robert Guédiguian au générique, et c'est bien de le souligner. Il n'est pas uniquement "le réalisateur de Marseille" comme on le croit souvent.
Effectivement, il y a un point commun entre "La vie est un long feu tranquille" et "En fanfare"... mais chut ! Je n'en ai pas dit plus pour laisser quelques surprises à ceux qui n'auraient pas encore vu la bande-annonce.
Bonjour Martin, Pascale avait tellement mis la pression qu'on est allé le voir et en effet, très bien. Pierre Lottin est magnifique. Une histoire très émouvante. Bonne journée.
Ah, la fameuse pression ! Oui, à mes yeux aussi, c'est l'un de très bons films français de cette année.
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