vendredi 4 février 2022

À toute vitesse

Y a-t-il des gamers parmi vous ? Certains jeux vidéo de mon enfance s'inspiraient des succès du cinéma, avec plus ou moins de talent. Depuis quelques années, il me semble que le phénomène s'est inversé et que ce sont donc désormais les jeux qui arrivent avant les films. Bilan: il y a peu, j'ai craqué sur Sonic. Un vrai aimant à nostal-geeks !

Vous ne l'avez pas croisé, ce hérisson bleu ? Il avait pourtant la cote. Mascotte de la firme Sega dès 1991, il s'était aussitôt fait connaître comme l'une des créatures les plus rapides qui existent au monde. Wikipédia indique même qu'il a atteint la vitesse du son (1124 km/h). Dans le film, il débarque sur Terre pour échapper à d'autres bestioles extraterrestres avides de son pouvoir... et y déclenche une panne électrique géante. Le voilà pourchassé par le gouvernement américain et le savant fou que ce dernier a mandaté, le docteur Ivo Robotnik ! Bon... si vous n'avez pas encore zappé, merci: je profite de l'occasion pour vous dire que ce ne serait pas grave de passer à côté de ce truc. Même si j'ai aimé retrouver un Jim Carrey plus grimaçant que jamais dans le rôle du méchant, je suis bien obligé de reconnaître que Sonic sprinte aux ras des pâquerettes - et, ma foi, ce n'est pas surprenant ! En étant très généreux, je veux bien concéder que le long-métrage s'adresse d'abord aux ados, mais ça ne le rend guère plus intéressant. Les effets spéciaux ? Corrects. Mais le reste est vite vu, vite oublié...

Sonic - Le film
Film américain de Jeff Fowler (2020)

Il semble qu'on ait échappé au pire: au départ, l'échidné numérique dessiné par le studio Paramount n'avait pas du tout la même allure que sur la photo. La levée de boucliers des fans de la première heure aura heureusement conduit à renvoyer ce triste brouillon au néant. NB: pour l'ambiance vidéoludique, je conseillerais plutôt d'autres films tels Scott Pilgrim, Les mondes de Ralph... et/ou Ready player one !

2 commentaires:

Pascale a dit…

Ah donc je vais passer à côté de ce truc :-)
Et sans regret.

Martin a dit…

En un mot: next !