Vous le savez: les petits films me plaisent bien. S'il fallait ne retenir qu'un seul qualificatif pour désigner Quatre étoiles, il est probable que je choisirais "badin": "Qui aime à rire, à plaisanter", bingo ! Ajoutons-y tout de même les deux adjectifs de mon titre d'aujourd'hui et entrons à présent dans le vif du sujet ! Si vous voulez m'y suivre...
France (alias Franssou) est prof d'anglais en région parisienne. Surprise: un matin, l'héritage d'une vieille tante méconnue lui permet d'amasser une très jolie somme en deux temps, trois mouvements. Pas éplorée pour un sou, la miss abandonne son jules à son triste sort et s'installe alors dans un palace de la Côte d'Azur (yes, she Cannes !). Elle y rencontre un certain Stéphane, mythomane de très haut vol. Démarre alors un long jeu d'attraction-répulsion, dont on devine vite comment il se terminera, mais qui reste toutefois agréable à suivre. Toute en charme acidulé, Isabelle Carré trouve ici un terrain de jeu digne de son talent: à l'évidence, José Garcia et elle s'amusent bien...
Une précision: c'est bien le personnage féminin qui mène ici la danse. François Cluzet récupère un rôle de riche neuneu et apparaît aussitôt comme le pigeon idéal pour une escroquerie de grande envergure. Dommage qu'il en fasse des caisses, mais bon... le duo principal ramène bien vite Quatre étoiles dans la logique d'une petite comédie légère, portée par des dialogues simples, mais bien interprétés. L'amoralité des personnages ne fera vraiment de mal à personne ! Formellement parlant, le film n'invente rien, mais cela m'a convenu ainsi, puisque je dirais tout simplement qu'il n'en a pas la prétention. Du pop corn movie à la française, donc, à voir sans se prendre la tête.
Quatre étoiles
Film français de Christian Vincent (2006)
Une demi-étoile de moins que le titre: il ne faudrait pas exagérer ! Gentil ? Insignifiant ? Selon votre goût pour ce type de films, je pense que vous pourrez aussi opter pour l'un ou l'autre de ces qualificatifs. Dans l'esprit, on est à peu près dans le registre de L'arnacoeur, sorti en 2010 "seulement". Tout cela arrive tard après la screwball comedy américaine: New York-Miami, La huitième femme de Barbe Bleue...
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Et finalement, en remontant le film du temps...
Je vois le film sur deux blogs amis: chez Pascale et "L'oeil sur l'écran".
France (alias Franssou) est prof d'anglais en région parisienne. Surprise: un matin, l'héritage d'une vieille tante méconnue lui permet d'amasser une très jolie somme en deux temps, trois mouvements. Pas éplorée pour un sou, la miss abandonne son jules à son triste sort et s'installe alors dans un palace de la Côte d'Azur (yes, she Cannes !). Elle y rencontre un certain Stéphane, mythomane de très haut vol. Démarre alors un long jeu d'attraction-répulsion, dont on devine vite comment il se terminera, mais qui reste toutefois agréable à suivre. Toute en charme acidulé, Isabelle Carré trouve ici un terrain de jeu digne de son talent: à l'évidence, José Garcia et elle s'amusent bien...
Une précision: c'est bien le personnage féminin qui mène ici la danse. François Cluzet récupère un rôle de riche neuneu et apparaît aussitôt comme le pigeon idéal pour une escroquerie de grande envergure. Dommage qu'il en fasse des caisses, mais bon... le duo principal ramène bien vite Quatre étoiles dans la logique d'une petite comédie légère, portée par des dialogues simples, mais bien interprétés. L'amoralité des personnages ne fera vraiment de mal à personne ! Formellement parlant, le film n'invente rien, mais cela m'a convenu ainsi, puisque je dirais tout simplement qu'il n'en a pas la prétention. Du pop corn movie à la française, donc, à voir sans se prendre la tête.
Film français de Christian Vincent (2006)
Une demi-étoile de moins que le titre: il ne faudrait pas exagérer ! Gentil ? Insignifiant ? Selon votre goût pour ce type de films, je pense que vous pourrez aussi opter pour l'un ou l'autre de ces qualificatifs. Dans l'esprit, on est à peu près dans le registre de L'arnacoeur, sorti en 2010 "seulement". Tout cela arrive tard après la screwball comedy américaine: New York-Miami, La huitième femme de Barbe Bleue...
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Et finalement, en remontant le film du temps...
Je vois le film sur deux blogs amis: chez Pascale et "L'oeil sur l'écran".
8 commentaires:
A mon sens , Il n'y a pas de petits films , il y a ceux qui nous touchent ou nous divertissent et les autres.... Le duo qui mène la danse dans « quatre étoiles » y réussit grandement.. Isabelle Carré qui avait fait ses preuves dans un registre dramatique , avec « se souvenir des belles choses » ou « entre ses mains » , fait preuve d'un bel entrain comique et l'ami José digne successeur des « gignolo » ou autre « incorrigible » cher à Bébel semble beaucoup s'amuser, comme nous d'ailleurs...En ces temps maussades , ne boudons pas notre plaisir....
J'ai failli ajouter des guillemets pour encercler mes "petits films". Autant dire que je vous donne parfaitement raison sur le fond, cher CC Rider. Si j'utilise malgré tout le terme "petit" dans ce contexte, ce n'est nullement péjoratif, mais c'est avant tout pour qualifier des films qui ne reposent pas sur une grosse machinerie de production et/ou des effets spéciaux appuyés. Il y en a beaucoup, des comme ça, en France, et c'est aussi pour eux que j'aime tant le cinéma français.
Pour ce qui est de la belle Isabelle et du fort sympathique José, je vois que nous sommes également sur la même longueur d'ondes. Cela me réjouit et je confirme donc votre propos conclusif: ne boudons pas notre plaisir !
Amitiés et pensées pour vous et vos proches, en espérant que tout aille bien.
Je garde un excellent souvenir de cette comédie pétillante où Isabelle et Josŕ déploient un charme fou.
Je crois me souvenir que François Cluzet m'avait beaucoup fait rire.
Oui, c'était une comédie sympa... et (un peu) innovante. Meilleure que la moyenne.
Isabelle est vraiment bien et José l'est tout autant.
François m'a fait rire, mais je trouve qu'il cabotine un peu, par moments. Classique...
François Cluzet est un acteur cabotineur mais il le fait intelligemment je trouve.
Comment aborder ce rôle d'abruti :-))) ?
Disons qu'ici, le cabotinage va bien avec le personnage, en effet.
Il est vrai que j'ai parfois du mal à oublier François Cluzet derrière ses rôles. Simple appréciation personnelle. Dans le cas qui nous occupe aujourd'hui, je trouve Isabelle Carré et José Garcia plus subtils.
Merci Martin, tout va bien !!
J'en suis rassuré et ravi. Merci d'être revenu le préciser.
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