lundi 18 février 2019

Affaires de famille

Allez, encore un peu de légèreté pour aujourd'hui ! Le cinéma français ne nous réserve pas que de grandes productions: il est capable aussi d'imaginer toutes sortes de petits films, vite regardés, vite oubliés. C'est en toute connaissance de cause que je classe mes deux du jour dans cette catégorie. Mais je ne vais pas me montrer trop méchant...

Mes trésors / Pascal Bourdiaux / 2017
Fichtre ! Je réalise que Jean Reno a dépassé le cap des 70 ans ! Ouverte au théâtre en 1977, sa carrière fait de lui l'un des visages familiers de notre cinéma. Ici, celui qui fut apnéiste et tueur à gages fait équipe avec deux filles (celles du Patrick qu'il incarne) et choisit d'endosser le costume d'un voleur de haut niveau. Le brave homme tente un dernier coup chez les rupins, dans la station de Courchevel. Au scénario: un hôtel, un Stradivarius et une possible réconciliation familiale. En un mot comme en cent, ce sont surtout les personnages de Reem Kherici et de Camille Chamoux qui tirent le tout vers le haut. Tout est relatif, bien sûr: nous sommes en altitude, mais tout cela n'atteint pas des sommets. Je n'en demandais pas tant, pour une fois.

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Mes recherches sont restées vaines...

Je n'ai pas trouvé d'autre chronique chez mes camarades blogueurs.

Il a déjà tes yeux / Lucien Jean-Baptiste / 2017
Tout est bien qui finira bien. Quand j'ai lancé le film, je savais déjà comment il allait se terminer. Il est ici question d'un jeune couple amoureux, en cours d'installation dans un joli petit appartement situé au-dessus d'un fleuriste, et qui décide d'adopter un bébé. Une idée que Sali et Paul parviennent à concrétiser, la seule surprise véritable venant du fait que le petit Benjamin est blanc... et que ses parents de coeur sont noirs. Quand on y pense, c'est vrai qu'on imagine souvent l'inverse, pas vrai ? De cette pseudo-incongruité, le scénario fait un ressort comique efficace, dynamisé entre autres par le talent du duo Aïssa Maïga / Lucien Jean-Baptiste (acteur et réalisateur). L'ensemble reste assez convenu, pour être franc, mais le côté tendre de la chose finit par emporter le morceau. Allez ! Mention spéciale pour les autres interprètes qui pimentent le tout avec leurs rôles secondaires et notamment à Vincent Elbaz, très drôle en pote relou. Là encore, rien d'indispensable, mais l'intention première est louable.

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Cette fois, ma quête a été fructueuse...

Vous pourrez donc voir que Pascale et Dasola ont aussi parlé du film.

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