samedi 26 septembre 2009

Franchement pas Commode

Je m'étais promis de revoir Gladiator. C'est désormais chose faite. Déçu la première fois que je l'ai regardé, je n'ai pas été beaucoup plus emballé par cette rediffusion. Je crois savoir que beaucoup apprécient ce péplum de Ridley Scott, sorti il y a désormais neuf ans. Pour ma part, comme j'ai eu l'occasion de le dire ici, je lui préfère largement le vieux film dont il est le remake: La chute de l'empire romain. Bien sûr, on a le droit de considérer que l'ami Russel Crowe tire vers le haut son personnage du général devenu simple esclave. Mais que voulez-vous ? On ne se refait pas: je crois que je suis finalement un grand nostalgique de l'époque Technicolor...

Par certains aspects, Gladiator est, c'est vrai, un film particulièrement spectaculaire. Exemple souvent cité: la bataille d'ouverture contre les Germains est plutôt réussie, mais j'ai eu l'impression d'avoir déjà vu mille et une autres scènes de ce genre dans le cinéma contemporain, en vibrant davantage. Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais je n'arrive pas à "entrer" dans ce film. Franchement, les sentiments qui y sont développés me paraissent feints, voire faux. Décors et costumes ne manquent pas d'allure, mais il y a définitivement quelque chose qui ne me séduit pas, avec par exemple l'impression d'un décor trop léché dans les palais impériaux du méchant Commode. Une sorte de carton-pâte de luxe.

De là à dire que vous perdrez votre temps en regardant le film, il y a un pas que je ne franchirai pas, ne serait-ce que pour respecter tous ses admirateurs. Je dirais que ce qui ne va pas, c'est peut-être juste que je trouve Gladiator formaté, et ce jusque dans sa durée, 2h20 environ, typique du cinéma américain d'aujourd'hui. Allez, je veux bien admettre que mon impression n'aurait probablement pas été identique si j'avais pu le découvrir en salles. Mais je vous le dis franchement: quitte à rester dans votre canapé, squattez-le donc encore une petite heure de plus et regardez La chute de l'empire romain - avec Alec Guiness et Sophia Loren, quand même ! J'entends bien qu'il date de 1963, ce qui n'est pas hier, mais sauf à ne juger une oeuvre sur ses seules scènes d'action, la comparaison me semble encore très clairement à son avantage. Il fallait bien que ce soit dit !

1 commentaire:

cd a dit…

Mon préféré.... de Scott...

très triste, profondément humain, grandiosement américain...

Sarah brigthman qui chante Hymn Of Honor.... que dire de plus...

a avoir dans sa dvdthèque et a regarder sans modération (bien sur il faut avoir le temps...)