samedi 25 octobre 2008

Bandidos yankis

Je crois que le moment est venu de vous parler de ce film formidable qu'est Butch Cassidy et le Kid. Dans ma liste de westerns incontournables, il suit de très près Le bon, la brute et le truand, à égalité avec Mon nom est personne (chroniqué le 18 septembre). On peut légitimement se demander s'il est possible de résister à un duo Paul Newman / Robert Redford. Posez-moi la question avec ce film en référence: ma réponse sera nécessairement négative. J'ai regardé le DVD plusieurs fois: j'apprécie toujours autant le spectacle !

Le scénario lui-même est assez simple. Nos deux héros sont membres d'une bande de braqueurs. Un problème survient: l'autorité de Butch Cassidy - magnifique Paul Newman - sur le groupe y est contestée en interne. Mais comme il est bien plus malin que les autres et que Sundance Kid - extraordinaire Robert Redford - le laisse faire, l'équipe se regroupe bien vite autour de son leader "naturel". Et se décide presque aussitôt à attaquer un train, sur son trajet aller, puis au retour. Double forfait qui, finalement, tourne mal...

Butch Cassidy et le Kid se retrouvent seuls. C'est donc sur un échec que démarre le film, sur l'idée en tout cas qu'il serait peut-être temps pour nos deux héros de revenir à une vie plus ordinaire, mais moins risquée. Débute alors - et c'est tout l'argument de cette oeuvre très nostalgique - une fuite en avant, à tous les sens du terme. Pourchassés par des chasseurs de prime, les deux bandits trouvent refuge chez une amante, rentrent dans le rang et mènent grand train. Puis, à court d'argent, finissent par s'exiler en Bolivie. Et tout recommence, ce que le titre de ma chronique vous aura sans doute laissé comprendre. Tout recommence et, en un sens, tout finit. Stop ! Je m'interdis d'en dire davantage et vous laisse apprécier cette merveille couronnée de quatre Oscars il y a bientôt 40 ans.

1 commentaire:

see see rider a dit…

Rain drops keep falling on my head......