Canular de mauvais goût ? Je vous laisse le découvrir devant le film. Un film qui a connu un joli petit succès, public et critique. Eux aussi séduits, les fameux professionnels de la profession lui ont décerné quatre Césars, que je juge mérités: celui de la meilleure réalisation pour Guillaume Canet, donc, ainsi que celui du meilleur montage, celui du meilleur acteur principal et celui de la meilleure musique. Après coup, il me paraît intéressant d'analyser le tout en le passant au crible de ces distinctions. Côté table de montage, Hervé de Luze a effectivement très bien travaillé: les plans, souvent très chouettes, s'enchaînent parfaitement les uns avec les autres, dans les moments rythmés comme lors des séquences plus contemplatives. Musicalement, l'ambiance doit aussi beaucoup aux notes originales de Mathieu Chédid, alias M, qui délivre une partition à la fois angoissante et tendue, juste complément des images de Canet. Reste enfin à dire deux mots du casting: en Alexandre heureux d'abord, meurtri et déterminé ensuite, François Cluzet est parfait. Victime et combattant à la fois, il est l'âme de Ne le dis à personne. Le reste de la distribution est pour tout dire tout à fait dans le ton, ce qui, d'ailleurs, vient encore renforcer l'idée d'une direction d'acteurs vraiment réussie. Une fois de plus, Marie-Josée Croze m'a épaté dans la peau de Margot. Autour de la Québécoise gravite joliment un aréopage de grands noms du cinéma français: on notera notamment la participation d'André Dussollier, Jean Rochefort, Nathalie Baye, François Berléand ou Kristin Scott Thomas. Stars "partageuses": aucune ne tire à elle la couverture-film.dimanche 13 décembre 2009
Huit ans après...
Canular de mauvais goût ? Je vous laisse le découvrir devant le film. Un film qui a connu un joli petit succès, public et critique. Eux aussi séduits, les fameux professionnels de la profession lui ont décerné quatre Césars, que je juge mérités: celui de la meilleure réalisation pour Guillaume Canet, donc, ainsi que celui du meilleur montage, celui du meilleur acteur principal et celui de la meilleure musique. Après coup, il me paraît intéressant d'analyser le tout en le passant au crible de ces distinctions. Côté table de montage, Hervé de Luze a effectivement très bien travaillé: les plans, souvent très chouettes, s'enchaînent parfaitement les uns avec les autres, dans les moments rythmés comme lors des séquences plus contemplatives. Musicalement, l'ambiance doit aussi beaucoup aux notes originales de Mathieu Chédid, alias M, qui délivre une partition à la fois angoissante et tendue, juste complément des images de Canet. Reste enfin à dire deux mots du casting: en Alexandre heureux d'abord, meurtri et déterminé ensuite, François Cluzet est parfait. Victime et combattant à la fois, il est l'âme de Ne le dis à personne. Le reste de la distribution est pour tout dire tout à fait dans le ton, ce qui, d'ailleurs, vient encore renforcer l'idée d'une direction d'acteurs vraiment réussie. Une fois de plus, Marie-Josée Croze m'a épaté dans la peau de Margot. Autour de la Québécoise gravite joliment un aréopage de grands noms du cinéma français: on notera notamment la participation d'André Dussollier, Jean Rochefort, Nathalie Baye, François Berléand ou Kristin Scott Thomas. Stars "partageuses": aucune ne tire à elle la couverture-film.
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