
Résumons l’intrigue : deux jeunes garçons plein d’idéaux deviennent pilotes au début des années 40. L’Amérique n’est toujours pas entrée en guerre, mais l’un des deux se sent assez valeureux pour s’engager dans une escadrille de la RAF, aux côtés des forces britanniques chargées de protéger les côtes de l’Angleterre. L’autre reste loin des combats, sur les sites paradisiaques des plages du Pacifique. Mais les deux ont plus ou moins tapé dans l’œil d’une jolie infirmière militaire. Disons donc que, pour être au moins conforme à la réalité, l’attaque des Japonais va achever de bouleverser la vie de ces jeunes gens insouciants du danger.
J’avais entendu parler de Pearl Harbor avant de le regarder. En mal. J’y ai à vrai dire pris un plaisir limité : comme je l’ai dit plus haut, le film me paraît d’abord un divertissement. Une caricature de reconstitution, si vous préférez. Pour l’apprécier, je crois qu’il vaut mieux essayer d’oublier sa grandiloquence patriotique, ses relents mélodramatiques et son propos plutôt manichéen. Que reste-t-il ? De formidables scènes de bataille, après – c’est vrai – presque une heure et demie de guimauve. Conclusion, et pour être franc, Pearl Harbor n’est certainement pas le film du siècle. On peut s’en lasser avant que se soient écoulées ses trois heures de métrage.
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