Une chronique de Martin
Plusieurs critères peuvent faire de Pendez-les haut et court un film particulier pour les fans invétérés de Clint Eastwood. De retour d'Europe après une dizaine d'années de tournage, l'éternel cow-boy chevauche de nouveau ici au coeur des grands espaces américains.

Son personnage éphémère donne toutefois le ton du long-métrage. Reconnu coupable d'on ne sait quoi, l'homme s'échappe de cellule et, sous les encouragements d'autres gibiers de potence, est alors abattu par le shérif local d'une balle dans le dos. Le seul à rester silencieux au cours de la scène, c'est Clint, accusé d'avoir volé du bétail, sauvé in extremis d'un lynchage, mais malgré tout promis à la corde. C'est quand, innocenté par un tribunal, l'ancien éleveur accepte d'accrocher à sa chemise l'étoile d'un marshall, que Pendez-les haut et court débute véritablement. Assez classiquement, il sera alors question d'une tranche de vie focalisée sur l'envie de vengeance. Un bémol toutefois: cette fois, le cavalier solitaire ne l'est plus et doit rendre des comptes à un juge. Ce qu'Eastwood assumait clairement: "Le film parlait de la peine capitale et de l'injustice. Je sentais qu'il était temps, même si c'était un petit film, d'avancer, me mettant au défi de cette façon". Ce qui ne l'empêchera toutefois pas d'essuyer le feu de la critique pour sa violence. Rien que de très ordinaire, en fait...


Film américain de Ted Post (1968)
J'ai découvert celui-là au hasard d'une programmation télévisée. J'espère bien avoir un jour présenté l'ensemble des longs-métrages de et/ou avec Clint Eastwood. Il m'en manque encore beaucoup ! Typiquement, au rayon westerns, tous les Leone et bon nombre d'autres encore. Pour vous faire patienter, je vous proposerais bien de retrouver L'homme des hautes plaines. Si vous préférez admirer une oeuvre plus récente, c'est incontestablement vers Impitoyable qu'il faut vous tourner. Partez devant: je vous rejoins sur la route...
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