Je vais être franc: je n'avais pas l'intention de regarder ça ce soir. J'avais mis de côté un tout autre film qui fera l'objet d'une chronique prochainement. Je me suis avachi dans mon canapé, j'ai vu quelques images de Nice dans le film qui commençait, alors j'ai regardé. En fait, j'aime tout simplement retrouver des coins que je connais bien dans les films. Et guetter les incohérences, les fautes de raccord, les petits et grands arrangements cinématographiques. Pour parler de films comparables, j'en ai vu plein dans Ronin ou encore Opération Espadon.
Que vaut Le transporteur à mes yeux ? A peine plus que les deux métrages précités. Voilà bien un pop corn movie aux couleurs américaines, aux acteurs presque tous américains, mais finalement français. L'histoire: celle d'un mec qui est chargé de transporter des colis sans s'interroger sur leur contenu. Sauf que voilà, le dernier en date est un sac qui bouge et qui héberge une jolie petite asiatique. On t'avait pourtant dit de ne pas l'ouvrir, Franck. Tu violes la règle numéro 1 que tu as toi-même édictée. Du coup, il ne t'arrive que des emmerdes, viens pas dire que tu l'as pas cherché...
De ce pitch banalissime, on peut à la rigueur tirer un film distrayant. C'est le cas ici, à condition de ne pas être trop gourmand ou amateur de vrai cinéma. Le transporteur, c'est musclé, chorégraphié et rythmé. Mais aussi très franchement dispensable: des films comme ça, il s'en produit treize à la douzaine tous les mois. Détail amusant: un second rôle pour François Berléand, aux côtés d'un Jason Statham tout en muscles. Le plus drôle, c'est qu'il est presque crédible dans son rôle de flic franchouillard un peu dépassé, notre bon Frenchie. Mais j'insiste: on peut se passer de le vérifier.
2 commentaires:
Moué, on soir de fatigue extrème à la limite mais bon ... pas ma came !
film a regarder si on est claqué et qu'on veut pas trop réfléchir.
Mais il est quand même trop explosif, trop rapide, trop ... berf c'est trop...
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