Je ne sais plus où, mais j'ai lu que Good night, and good luck. devrait être diffusé dans les écoles de journalisme. Il paraît évident qu'avec ce film ô combien chiadé, George Clooney ne s'adresse pas seulement aux nostalgiques d'une certaine époque de la télévision américaine - on note à ce sujet que l'acteur-réalisateur ne s'est pas donné le plus beau rôle. Non: entre un blockbuster calibré et une pub pour du café en capsule, le beau gosse s'est plu à revenir provisoirement dans le passé pour mieux s'adresser aux gens d'aujourd'hui et de demain. L'intention de départ est ici d'évoquer Edward R. Murrow, présentateur du journal télévisé dans les années 50. Un pionnier du petit écran, intéressant à plus d'un titre.



Film américain de George Clooney (2005)
Je me répète: fond et forme s'associent ici pour créer une oeuvre pertinente et d'une grande beauté. Une preuve parmi d'autres, aussi, que le noir et blanc ne devrait jamais être écarté d'emblée, au nom d'une prétendue modernité de la couleur. Le long-métrage ne durant qu'une petite heure et demie, il montre aussi qu'il n'est pas nécessaire de s'étendre pour convaincre. Bref, je le recommande vraiment à tous, apprentis journalistes ou non. Pour parler de la télé d'hier, j'aime aussi Quiz show, avec cette fois-ci la petite lucarne dans le rôle du manipulateur. Il me faudrait compléter ma collection de films liés à la presse. En attendant, je peux déjà conseiller Harrison's flowers, rude fiction sur le photo-reportage de guerre.
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