
Pour être honnête, j’ai eu du mal à entrer dans cette histoire. Etrange... peut-être est-ce dû au fait qu’on m’en avait beaucoup parlé avant et que je m'étais fait mon idée de l'histoire. J’imaginais des cow-boys « classiques », d’une époque sans doute plus lointaine que les années d’après-guerre lors desquelles est censée se dérouler l'action du film. Du coup, je ne voyais pas ça du tout comme ça. Ouais, voilà: je trouvais ces deux types moins décalés que prévu. Mon imagination à moi ne se retrouvait pas dans celle d'Ang Lee. Déception, donc, de prime abord.
Rien de définitif, en fait. Il est clair que je déteste ne pas regarder un film jusqu'au bout. Qu'il faut vraiment que je trouve ça mauvais pour stopper la diffusion avant le générique final. Heureusement pour Brokeback Mountain, car, de mon point de vue, sa richesse tient justement dans ses toutes dernières minutes. Tristes. Sombres et pathétiques. Sans espoir, pour dire le fond de ma pensée. Mais qui justifient ainsi, presque logiquement, toutes les autres scènes qui pouvaient d'abord paraître outrancières. Alors, c'est peut-être bien parce que le talent de Heath Ledger m'a été révélé sur le tard que je le regrette désormais. Il n'avait que 28 ans...
2 commentaires:
Triste nouvelle en effet, c' est un acteur que je ne connaissais pas beaucoup mais que je commençais à bien aimé.
En tout cas il part sur une carrière plus qu' honorable avec en fin de parcours le secret de Brockbrack mountain, i' m not there et Batman ...
Adieu l' artiste !!
J'ai vu récemment le dernier Nolan , Heath Ledger y incarne un joker terriblement humain , dramatiquement humain. Il jouait également dans "Chevaliers" un film très décalé et plein d'humour.
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