
L'autre jour, je pense que c'est un direct to video que j'ai regardé. Le titre français - Un aller pour l'enfer - rappelle vaguement le superbe film de Michael Cimino, Voyage au bout de l'enfer. Le titre original (Belly of the beast) évoque un ventre de la bête, toujours fécond sans doute, mais pas franchement porteur de nouveautés originales. Et s'il fallait qualifier d'oeuvre ce film que j'ai donc vu, par petits morceaux jusqu'au bout, dans un bus vers Lyon, je crois que je mettrai de gros, de très gros guillemets. Bon, ça peut plaire, je dis pas. C'est sans doute que je ne suis pas assez bon public.
Un mot quand même sur l'histoire. Simple: Jack est un ancien flic efficace, mais rangé des bécanes, le mec idéal pour faire tomber un régime dictatorial mais qui n'a juste pas envie de se fatiguer. Problème: de méchants Asiatiques extrémistes kidnappent sa fille et l'enferment à double tour dans une geôle sordide. Faut dire que la jeune pimbêche s'est liée d'amitié avec la fille d'un sénateur des Etats-Unis d'Amérique, ce qui justifie visiblement son enlèvement. Bref... tout ça est l'argumentaire de base de scènes de baston incessantes, un western moderne où l'outrance des cascades compense mal l'inanité du jeu des acteurs. Steven Seagal n'exprime rien. Finalement, il est assez fidèle à lui-même en papa énervé, au meilleur de sa forme. La prochaine fois, c'est sûr, je zappe...
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