Je trouve enfin le temps d'écrire un petit mot sur Hayao Miyazaki. Vous connaissez, bien sûr ? Si ce n'est pas le cas, je vous conseille vivement de rattraper votre retard dès que possible - un petit tour dans mon index des réalisateurs vous donnera quelques pistes. J'imagine que je ne serai pas démenti si je dis que le vieux maître japonais est certainement le plus populaire des spécialistes du film d'animation de son pays. Son studio Ghibli a permis à nos contrées occidentales de découvrir quelques vraies perles. Oui, mais voilà...
Invité de la dernière Mostra de Venise, Hayao Miyazaki a saisi l'occasion pour annoncer sa retraite. Le buzz planétaire qui a suivi s'est avéré insuffisant à convaincre le jury d'accorder une récompense au film présenté en compétition officielle. Je n'ai pas l'intention aujourd'hui de décrypter le palmarès pour vous donner mon avis. Cette chronique n'a d'autre but que de rendre hommage à un homme qui, dignement, annonce qu'il se retire du cinéma. Il me faut préciser toutefois que ce n'est pas aussi simple. Interrogé sur ce qu'il comptait faire désormais, l'intéressé a dit ne plus se sentir en état de réaliser des longs-métrages. Il a toutefois également admis qu'il retournerait chez Ghibli aussi souvent qu'il le voudrait. Il semble donc que ce soit "uniquement" aux projets les plus lourds qu'il tourne le dos. Je vois mal ses anciens collègues se passer complètement de son expérience et de ses inspirations. À 72 ans, il n'a pas dit son tout dernier mot...
En attendant de découvrir comment ce qu'il a contribué à créer évoluera sans lui, je crois que la bonne façon de dire notre gratitude à Hayao Miyazaki est... d'aller voir son dernier film. Les salles françaises l'accueilleront le 15 janvier prochain - et je suis persuadé que les médias en reparleront le moment venu. Je vous confesse volontiers que je ne ne suis pas toujours aussi sensible aux oeuvres du maître. Je me dis par ailleurs qu'en prenant du recul, il va peut-être libérer l'imagination de quelques anciens collaborateurs jusqu'alors écrasés par le poids de sa figure tutélaire. Nous verrons. D'ici là, j'attends donc Le vent se lève (Kaze Tachinu) de pied ferme. Consacré à la vie d'un ingénieur de l'aviation, ce film a exigé cinq ans de travail. Il marque la première incursion de son auteur sur le thème de la seconde guerre mondiale - d'aucuns parlent d'une oeuvre testamentaire. Je suis presque sûr déjà que ce sera plein d'émotion.
Invité de la dernière Mostra de Venise, Hayao Miyazaki a saisi l'occasion pour annoncer sa retraite. Le buzz planétaire qui a suivi s'est avéré insuffisant à convaincre le jury d'accorder une récompense au film présenté en compétition officielle. Je n'ai pas l'intention aujourd'hui de décrypter le palmarès pour vous donner mon avis. Cette chronique n'a d'autre but que de rendre hommage à un homme qui, dignement, annonce qu'il se retire du cinéma. Il me faut préciser toutefois que ce n'est pas aussi simple. Interrogé sur ce qu'il comptait faire désormais, l'intéressé a dit ne plus se sentir en état de réaliser des longs-métrages. Il a toutefois également admis qu'il retournerait chez Ghibli aussi souvent qu'il le voudrait. Il semble donc que ce soit "uniquement" aux projets les plus lourds qu'il tourne le dos. Je vois mal ses anciens collègues se passer complètement de son expérience et de ses inspirations. À 72 ans, il n'a pas dit son tout dernier mot...
En attendant de découvrir comment ce qu'il a contribué à créer évoluera sans lui, je crois que la bonne façon de dire notre gratitude à Hayao Miyazaki est... d'aller voir son dernier film. Les salles françaises l'accueilleront le 15 janvier prochain - et je suis persuadé que les médias en reparleront le moment venu. Je vous confesse volontiers que je ne ne suis pas toujours aussi sensible aux oeuvres du maître. Je me dis par ailleurs qu'en prenant du recul, il va peut-être libérer l'imagination de quelques anciens collaborateurs jusqu'alors écrasés par le poids de sa figure tutélaire. Nous verrons. D'ici là, j'attends donc Le vent se lève (Kaze Tachinu) de pied ferme. Consacré à la vie d'un ingénieur de l'aviation, ce film a exigé cinq ans de travail. Il marque la première incursion de son auteur sur le thème de la seconde guerre mondiale - d'aucuns parlent d'une oeuvre testamentaire. Je suis presque sûr déjà que ce sera plein d'émotion.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire