vendredi 11 juillet 2025

Débrouille et propreté

Un petit film avec Amy Adams et Emily Blunt: c'est ce que j'ai regardé dernièrement entre deux productions - a priori - plus "ambitieuses". J'apprécie ces actrices et constate que leurs carrières respectives étaient déjà bien lancées l'année de la sortie de Sunshine Cleaning. Précision: Amy avait alors 36 ans, Emily seulement 27. Le temps file !

Mère célibataire, Rose Lorkowski travaille comme femme de ménage et vit une relation peu épanouissante avec Mac, un vieux copain d'école devenu flic, sympa, mais incapable de quitter sa femme. Norah, sa jeune soeur, a perdu son job de serveuse et tire le Diable par la queue. Les deux frangines vont finalement trouver un terrain d'entente, s'associer et devenir nettoyeuses de scènes de crime ! Voilà... Sunshine Cleaning n'est que cela: la description (amusante) des galères de deux frangines et donc de leur manière de s'organiser pour s'en sortir. On découvrira également leur père, un type farfelu embarqué dans de drôles de combines commerciales, et le pourquoi de l'absence d'une mère pour compléter la famille américaine lambda. Rien de très folichon, mais pour une soirée télé, ça convient encore...

Sunshine Cleaning
Film américain de Christine Jeffs (2009)

Vous l'aurez compris: je n'ai pas grand-chose à raconter, cette fois. Divertissant, le film n'a rien d'un incontournable, mais sa modestie joue pour lui et les comédiennes font bien leur job, tout simplement. Chose étonnante: je suis persuadé que le talent pour la débrouille demeure un argument de scénario récurrent, mais ne vois aucun opus comparable à recommander ! Vous, oui ? Direction les commentaires !

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Et en remontant le fil du temps...

Vous pouvez toujours retrouver cette histoire chez Pascale et Dasola.

jeudi 10 juillet 2025

Ennio

Cinq ans (et quatre jours) après sa disparition, il n'est pas trop tard pour évoquer l'immense Morricone. Je n'ai pas encore fixé de date précise, mais soyez-en assurés: je compte bien voir le documentaire que Giuseppe Tornatore - encore lui ! - a consacré à ce vrai magicien. Pas de doute: de nombreux artistes de cinéma lui doivent beaucoup...

Je n'ai pas forcément grand-chose à vous apprendre sur le musicien, compositeur et chef d'orchestre né à Rome en 1928, la même année que mes grands-parents maternels. Il occupe une place privilégiée dans mon propre Panthéon lié au cinéma, ses créations symphoniques venant bien souvent sublimer les images des meilleurs réalisateurs. Sergio Leone, disait-on, le laissait composer avant même de tourner !

Mario, le père d'Ennio, était trompettiste dans des orchestres de jazz. Cinéphiles, vous savez sûrement que l'instrument est très présent dans les bandes-originales de certains classiques du cinéma italien. Morricone fils n'a toutefois pas écrit que pour le septième art. Wikipédia m'a appris en juin qu'il avait même fait quelques incursions dans la chanson, collaborant ainsi avec des artistes francophones comme Mireille Mathieu ou Richard Cocciante, à titre d'exemples. Tout ne m'intéresse pas avec la même intensité et c'est normal, non ?

Vous vous sentez plus investis, vous ? Je serais heureux de le savoir. J'admets volontiers que j'ai encore beaucoup de choses à apprendre sur le maestro. Et bien sûr beaucoup de choses à écouter, également. D'une manière générale, je crois être trop peu attentif à la musique des films que je visionne. J'hésite encore un peu à placer Morricone parmi les meilleurs des meilleurs, pour la simple raison que je connais trop mal les autres, morts ou vivants, retraités ou toujours actifs. C'est pourquoi je reviendrai sûrement sur le sujet, un jour prochain...

En attendant, voici la liste complète des films présentés sur le blog et dont le grand Ennio a signé la bande-originale. De quoi se régaler !
- I Basilischi / Lina Wertmüller / 1963,
- Et pour quelques dollars de plus / Sergio Leone / 1965,
- Le bon, la brute et le truand / Sergio Leone / 1966,
- Colorado / Sergio Sollima / 1966,
- Le dernier face à face / Sergio Sollima / 1967,
- Il était une fois dans l'Ouest / Sergio Leone / 1968,
- Le grand silence / Sergio Corbucci / 1968,
- El mercenario / Sergio Corbucci / 1968,
- L'oiseau au plumage de cristal / Dario Argento / 1970,
- Compañeros / Sergio Corbucci / 1970,
- Il était une fois la révolution / Sergio Leone / 1971,
- Sans mobile apparent / Philippe Labro / 1971,
- Mon nom est Personne / Tonino Valerii / 1973,
- Peur sur la ville / Henri Verneuil / 1974,
- Un génie, deux associés, une cloche / Damiano Damiani / 1975,
- 1900 / Bernardo Bertolucci / 1976,
- Les moissons du ciel / Terrence Malick / 1978,
- Le ruffian / José Giovanni / 1983,
- Mission / Roland Joffé / 1986,
- Frantic / Roman Polanski / 1988,
- Cinema Paradiso / Giuseppe Tornatore / 1988,
- Ils vont tous bien ! / Giuseppe Tornatore / 1990,
- La cité de la joie / Roland Joffé / 1992,
- The best offer / Giuseppe Tornatore / 2013,
- Les 8 salopards / Quentin Tarantino / 2015.

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Vous avez d'autres références ?

Je suis tout ouïe, qu'elles aient été composées pour le cinéma ou pas. Idem si vous avez des infos sur la musique d'Andrea, un fils d'Ennio. NB: Marco, l'aîné, estime... à 6.000 le nombre d'oeuvres de son père !

mardi 8 juillet 2025

Un autre étrange voyage

Une fois n'est pas coutume: c'est un bref extrait de sa bande originale qui m'a donné envie de découvrir un film. Le fait que le rôle principal ait été confié à Marcello Mastroianni a ensuite fini de me convaincre que la reprise d'Ils vont tous bien ! au cinéma serait l'occasion idéale pour découvrir ce film. Je n'en avais pas entendu parler auparavant...

Méconnaissable derrière ses très grosses lunettes et sa moustache blanche, l'acteur italien avait presque 66 ans quand cet opus est sorti dans les salles françaises (en avance d'un mois sur les transalpines). Toujours au mieux de sa forme, il incarne cette fois un vieux Sicilien dénommé Matteo Scuro, retraité du service de l'état civil d'une mairie de sa région et père de cinq enfants - deux filles et trois garçons. Alvaro, Guglielmo, Tosca, Norma et Canio: ce passionné d'art lyrique a donné à chacun de ses descendants le prénom d'un personnage d'opéra. Et, sans les prévenir, il a décidé d'aller leur rendre visite successivement pour les inviter à un grand rassemblement familial. Ainsi débutera un long voyage qui, parti de Palerme, passera d'abord par Naples, puis par Rome, Florence, Milan et Turin. Les touristes passeront leur chemin: je vous laisse à présent découvrir la manière dont ces grandes villes sont abordées, présentées et/ou contournées !

Une certitude: Giuseppe Tornatore, le réalisateur, s'est bien entouré. Et pas seulement par le grand Ennio Morricone, même si c'est donc lui qui a composé la musique du film. Je donne raison à une critique aperçue avant la projection: le cinéaste est aussi sous l'influence d'autres maîtres du cinéma italien, Ettore Scola et Federico Fellini. Rassurez-vous: Ils vont tous bien ! reste un film très compréhensible et tout à fait tenu. C'est avec plaisir que j'y ai retrouvé le côté aigre-doux des meilleures comédies du pays et un certain regard tendre sur ces gens que l'on juge trop souvent "très ordinaires". Surprise: Marcello Mastroianni est incontestablement le personnage central de cette histoire, mais il n'y a pas toujours le beau rôle. Franchement, quel plaisir de découvrir tout cela, un peu par hasard ! Les deux heures de métrage sont vraiment passées à toute vitesse. Elles confirment mon intérêt encore croissant pour le cinéma italien...

Ils vont tous bien !
Film italien de Giuseppe Tornatore (1990)
Un rappel: deux ans plus tôt, le réalisateur signait un autre classique des films tendres italiens, à savoir le joli Cinema Paradiso. Son nom entre petit à petit dans mon Panthéon, même s'il reste en retrait d'auteurs plus "importants" - qui l'ont précédé en haut de l'affiche. Pour apprécier un second périple étonnant, je suggère de retourner vers Un étrange voyage (avec Jean Rochefort). Une autre perle rare !

lundi 7 juillet 2025

Des flingues et du sucre

Ce n'est pas aujourd'hui que je vous offrirai une analyse pertinente sur les étapes historiques du cinéma chinois. Un hasard - malicieux - m'a toutefois permis de découvrir Moonlight Express, un film produit à Hong-Kong (avec également quelques subsides japonais) en 1999. Rappel: en 1997, le Royaume-Uni rétrocédait le territoire à la Chine...

Loin des considérations géopolitiques, j'ai décidé de regarder ce film simplement parce que son pitch évoquait... une jeune femme en deuil après la mort soudaine de son petit ami dans un accident de voiture. Je pensais qu'après Another end, un tel "doublé" pouvait se justifier. Malheureusement, j'ai assez vite déchanté: cet opus made in Asia m'est vite apparu moins captivant que son prédécesseur (sur le blog) !
 
Ivre de tristesse, Hitomi, l'héroïne, est ébranlée par une rencontre improbable avec le sosie de feu son compagnon. Elle s'étonne un peu de cette ressemblance et, même si l'inconnu la traite presque aussitôt comme une paumée (voire pire), elle s'attache très rapidement à lui. Ce qui va la conduire à vivre dangereusement, le dénommé Karbo exerçant le joyeux métier de flic infiltré dans un réseau mafieux. D'après ce que j'ai lu ensuite, Moonlight Express s'inscrit en réalité dans une veine classique du cinéma de Hong-Kong: le film policier romantique. Le gros problème pour moi: cet opus dégouline de sucre ! Je n'ai pas réussi à croire aux personnages, ni même à leur évolution.

Moonlight Express
Film hongkongais de Daniel Lee (1999)

Je ne descends pas sous deux étoiles, non: je me dis que ce machin mal fagoté peut correspondre au goût d'un certain public (asiatique ?). Je fais le même bilan que devant les Japonais de First love, donc. Pour un bon film policier en Asie, je préfère vous renvoyer en Corée et vers le génial Memories of murder - un exemple parmi d'autres. Vous y êtes ? Restez-y avec My sassy girl et les aspects romantiques !

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Un (dernier) mot sur l'acteur principal du film du jour...

À défaut de liens amis à vous proposer, je crois que Leslie Cheung mérite bien un petit hommage. Il avait 43 ans quand le film est sorti et donc (presque) seize de plus que sa partenaire, Takako Tokiwa. Acteur et chanteur, son rôle le mieux connu et apprécié en Europe reste sûrement celui d'Adieu ma concubine, co-Palme d'or en 1993. D'après une rumeur folle de la Croisette, il aurait alors manqué le Prix d'interprétation à une voix près, un juré l'ayant pris pour une femme. Star dans son pays, il souffrait de dépression et s'est suicidé en 2003.

samedi 5 juillet 2025

Un dernier adieu

Sal refuse toujours de danser s'il n'est pas d'abord un peu éméché. C'est la conviction de Zoe, sa compagne, avec qui il boit un verre avant de sortir faire la fête. Erreur: le couple a un accident, mortel pour la jeune femme. Quelque temps plus tard, le tout dernier recours d'un homme désespéré pourrait venir... de l'innovation technologique.

Another end
s'appuie sur l'idée qu'une opération permet l'implantation complète (et provisoire) du caractère et des souvenirs d'une personne décédée dans le corps d'une autre, volontaire, qu'on appelle l'Hôte. L'objectif est de permettre aux vivants de mieux faire leur deuil quand ils y parviennent mal et/ou quand ils n'y étaient pas préparés. Après examen du demandeur, ce sont les scientifiques eux-mêmes qui déterminent ce qui est possible et combien de temps l'expérience peut durer. Avec Sal et pour Zoe, son Absente, le procédé "marche". Autant vous le dire: ce film de SF que certains critiques de la presse spécialisée jugent trop référencé ou même balourd m'a beaucoup plu. J'ai notamment été très satisfait d'y retrouver Gael Garcia Bernal dans le rôle principal, ainsi que Bérénice Bejo (Ebe, la soeur de Sal). Venu d'Italie, ce film parle anglais et espagnol: ce n'est pas gênant. Les beaux cadres urbains et la musique créent l'atmosphère parfaite !

Et puis, il y a Renate Reinsve, cette remarquable actrice norvégienne que vous connaissez peut-être... et que je viens juste de découvrir. Elle hérite du rôle le plus complexe et s'en tire admirablement. Comprenez bien une chose: Another end ne repose pas sur des effets spéciaux spectaculaires: c'est pour ainsi dire une oeuvre d'ambiance. J'imagine qu'on peut être dérouté par son côté explicite par les mots. C'est vrai que les images, elles, sont essentiellement fonctionnelles. L'ensemble du métrage n'en vient pas moins nous solliciter sur le plan émotionnel: cette histoire est bien, au départ, d'une grande tristesse. Mais derrière le rideau des larmes, une réflexion sur ce qui fait la vie humaine enrichit bien sûr le scénario d'une dimension philosophique que je veux croire universelle. À la portée de toutes et tous, donc. Bien entendu, ce n'est pas forcément pour affronter ce genre de récits que vous aimez aller au cinéma: je peux comprendre cette réserve. Apparemment, le film reste très confidentiel: je ne suis pas surpris. Je l'ai regardé un après-midi de grand soleil et je ne le regrette pas...

Another end
Film (franco-britannico-)italien de Piero Messina (2025)

Je suis vraiment exigeant avec la science-fiction et j'ai été happé. Sans conteste, les trois acteurs principaux y sont pour quelque chose. Tout a fonctionné pour moi dans ce récit situé dans un cadre urbain moderne et que cet opus aura choisi de conjuguer au futur proche. Pour comparer, Bienvenue à Gattaca, A.I. : Intelligence Artificielle et Eternal sunshine of the spotless mind sont des joyaux à (re)voir !

vendredi 4 juillet 2025

Des îles et elles

Blandine, une quadra divorcée, avait perdu de vue Magalie, sa copine des années lycée. C'est par hasard et grâce à l'entremise de son fils qu'elle retrouve cette amie. Un premier resto et les deux adultes s'envolent vers des vacances communes sous le soleil de la Grèce. L'occasion parfaite pour se découvrir des caractères bien différents...

Disons-le: au départ, Les Cyclades est conçu comme une comédie. Laure Calamy impose une fois de plus sa grande pétulance naturelle face à une Olivia Côte plus effacée - ce que son rôle exige, bien sûr. Dans cette opposition de styles, le film n'est pas d'une originalité folle. Il se complexifie un peu avant la fin, quand les rires s'effacent. Vient le temps d'une (courte) réflexion sur les femmes "vieillissantes".

Et apparaît un troisième personnage, Bijou, que Kristin Scott Thomas défend dans un contre-emploi assez savoureux, avec le grand talent qu'on lui connaît. Est-ce qu'à Santorin, Mykonos et Amargos, tout finit toujours par s'arranger ? Ce sera à vous, désormais, de le découvrir. Personnellement, j'ai trouvé le voyage vers les îles plutôt agréable. Ces dames ne sont qu'à peine dérangées par les présences masculines et, même réalisé par un homme, le long-métrage reste très féminin. Vous aurez noté que je ne parle pas de féminisme: rien de militant dans cette histoire, dépaysante mais en réalité tout à fait classique. Pas de crainte: elle ne vaut pas - seulement - pour la beauté du décor.

Les Cyclades
Film français de Marc Fitoussi (2023)

Un bon moment que cet opus récent, qui s'est d'ailleurs avéré capable d'attirer quelque 380.000 spectatrices/teurs dans les salles de France. Un détail amusant: trois ans plus tard, le duo d'actrices est identique à celui d'Antoinette dans les Cévennes (un film un peu plus réussi). Pour information, Le grand bleu apparaît souvent dans les dialogues en référence. Ce n'est certes pas la Grèce de Canine ou de Blind sun.

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En complément du jour, deux liens...

Cela vous permettra de retrouver aussi les avis de Pascale et de Lui.

mercredi 2 juillet 2025

Magouilles à répétition

Non, Wes Anderson ne fait pas toujours le même film ! C'est Allociné qui l'affirme dans un article récent, afin de dissiper tout malentendu ou cliché persistant à l'égard du plus français des réalisateurs texans. Je ne l'avais pas lu quand je suis allé voir The Phoenician scheme. Resté bredouille à Cannes, cet opus est le douzième long du cinéaste !
 
Anatole Zsa-Zsa Korda est un industriel à l'aise avec les magouilles. C'est de justesse qu'il échappe à une sixième tentative d'assassinat. Remis de ses blessures, il fait de sa fille (une nonne !) son héritière unique "à l'essai" et l'embarque dans une tournée de ses partenaires financiers. Son objectif est double: lancer un tout nouveau projet d'envergure et définir un pacte d'actionnaires suffisamment solide pour répartir les dettes qui surviendraient au cours de son exécution. Sur cette base étonnante, vous aurez droit à une comédie d'aventures assez loufoque, en compagnie de très nombreux acteurs déjà aperçus dans l'univers Anderson et de quelques "petits nouveaux" motivés. Objectivement, sur le plan de la mise en scène, c'est du classique. Pour ce qui est de l'intrigue, en revanche, The Phoenician scheme conserve une originalité de bon aloi, dont, à mon avis, le cinéma américain d'aujourd'hui demeure - un peu - trop souvent dépourvu. Avis aux amateurs et à ceux qui découvriraient ce type d'histoires. Ma mère a vu le film avec moi et l'a trouvé déjanté. À vous de juger !

The Phoenician scheme
Film américain de Wes Anderson (2025)

J'avais laissé passer le précédent film du cinéaste et le retrouve égal à lui-même - ce qui n'est pas véritablement un reproche, sachez-le ! Parmi ses créations en images réelles, je préfère Moonrise Kingdom et The Grand Budapest Hotel (sans parler des films d'animation). Chaque film est différent, c'est vrai, mais il y a une patte Anderson. Et visiblement, les professionnels de la profession l'aiment toujours...

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Et qu'en dit-on ailleurs ?

Pascale serait-elle lassée ? Sa chronique est en tout cas très mitigée. Quant à l'ami Princécranoir, il ne se montre guère convaincu non plus. Au besoin, vous pourriez également vous référer à l'analyse de Strum.

mardi 1 juillet 2025

Quelques chiffres

Comment débuter ce second semestre 2025 ? J'ai beaucoup réfléchi avant de vous proposer un petit bilan chiffré des six mois écoulés. Hier midi, je vous ai présenté le 70ème film que j'ai vu cette année. Pas mal: c'est trois de plus que l'an passé, pile à la même époque ! Mais je reste trèèèès loin du score qu'atteignent d'autres cinéphiles...

Si on découpe ce chiffre, ça donne...

33 films vus au cinéma / 37 films vus sur ma télé
66 films en images réelles / 3 films d'animation / 1 film "hybride"
65 films en couleurs / 5 films en noir et blanc
58 films d'hommes / 12 films de femmes
41 films des années 2020 / 39 films des décennies précédentes

Et du point de vue des nationalités...
25
films français / 14 films américains / 6 films italiens
3 films argentins / 3 films britanniques / 2 films belges
2 films brésiliens / 2 films espagnols / 2 films japonais
1 film allemand / 1 film canadien / 1 film chinois
1 film iranien / 1 film irlandais / 1 film letton
1 film somalien / 1 film sud-coréen / 1 film suisse
1 film tunisien / 1 film uruguayen

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Rien d'aussi passionnant que le cinéma, mais...

J'aime bien faire ce genre de chronique sous forme de récapitulatifs. Si vous avez envie de lire d'autres infos dans le genre... dites-le moi !

lundi 30 juin 2025

Sean et c'est tout ?

Je savais avant même de le regarder que La ligue des gentlemen extraordinaires avait mauvaise réputation. Cette adaptation cinéma d'une série de comics d'Alan Moore et Kevin O'Neill (lancée en 2001) réunit plusieurs héros charismatiques: Allan Quatermain, Dorian Gray, Tom Sawyer, le docteur Jekyll, le capitaine Nemo et d'autres encore...

1899. De violentes attaques successives laissent craindre une guerre prochaine entre l'Allemagne et l'Angleterre. Un groupe d'aventuriers est constitué pour identifier le véritable coupable de ces crimes. Rapidement, l'équipe découvre qu'ils sont le fait d'un "Fantôme" déterminé, avec son armée, à déclencher une apocalypse planétaire. Avouons-le: si j'ai daigné me frotter au film, c'est parce que le rôle principal a été confié à Sean Connery. L'Écossais avait alors 73 ans. Impeccable, il affiche une santé de jeune homme derrière sa barbe blanche et sa vitalité fait de lui le leader naturel de toute la bande. Sans vraie surprise, le générique le crédite aussi comme producteur. La ligue des gentlemen extraordinaires est sa dernière apparition au cinéma, 48 ans après ses débuts, et lui valut quelques critiques salées. Ses effets spéciaux paraissent un peu old school aujourd'hui. Rien de scandaleux, mais rien de follement enthousiasmant non plus !

La ligue des gentlemen extraordinaires
Film britannique de Stephen Norrington (2003)

Coproduction internationale, cet opus affiche aussi les nationalités américaine, tchèque et allemande: un gloubi-boulga un peu frelaté. Peut-être est-il arrivé un peu tôt: la série dessinée s'est développée sur plusieurs tomes jusqu'en 2020 (USA, Delcourt et Panini Comics). Dans un genre assez proche, je préfère Les aventures de Rocketeer. Et si vous voulez vous marrer, vous pouvez le faire avec Guardians...

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Peu de chroniques sur le film du jour...

Je souligne toutefois que Laurent lui avait donné une seconde chance.

dimanche 29 juin 2025

Tarifs réduits

Je n'ai pas grand-chose à dire aujourd'hui, si ce n'est que ce dimanche marque l'ouverture de la Fête du cinéma. De nombreux exploitants nous proposeront donc, jusqu'à mercredi inclus, des places à 5 euros. C'est une aubaine pour rattraper certains films négligés jusqu'alors. Parmi les sorties récentes, je vise F1 - Le film et 13 jours 13 nuits !

C'est la quarantième fois que l'opération est organisée dans les salles françaises. L'édition de l'année dernière avait établi un record historique en attirant 4,65 millions de spectateurs, soit deux fois plus que sa devancière. Un "exploit" qu'il faut nuancer: ce millésime 2024 pouvait en effet compter sur l'apport de grands succès populaires confirmés tels Un p'tit truc en plus ou Le comte de Monte Cristo. Principal bénéficiaire: Vice-versa 2, avec une fréquentation repartie à la hausse après un plafonnement constaté en deuxième semaine. Mais oubliez les chiffres: la Fête du cinéma, c'est avant tout une fête. Chacun(e) reste libre de ses choix sur le(s) film(s) à ne pas manquer !