Pour finir août sur une note un peu originale, je voulais signaler aujourd'hui qu'il y a quelques semaines, j'ai pu assister à un spectacle des Solistes de Monte-Carlo, autour de quelques airs liés au cinéma ! Cela m'a donné envie de vous parler de "mes" compositeurs à moi. Liste (subjective) que je découpe en quatre: vous allez comprendre...
Ennio Morricone et John Williams
Le western étant ma madeleine de Proust, la place du maestro italien ne surprendra que ceux qui me connaissent mal. Il serait dommage toutefois de réduire un aussi grand artiste aux superbes partitions qu'il a écrites pour son complice Sergio Leone (voir Le bon, la brute et le truand). Le concert que je viens d'évoquer m'a remis le hautbois de Mission dans les oreilles et décidé... à revoir le film ! Si je parle aussi de John Williams, au-delà des thèmes mythiques de la trilogie originale Star wars, c'est pour la magnificence des musiques composées - entre autres - pour Steven Spielberg. Effet madeleine également: deux images et trois notes suffisent pour que le final d'E.T. l'extra-terrestre refasse de moi un enfant. Et oui, j'aime ça...
John Barry et Danny Elfman
Le cas du chef britannique premier cité est particulier: je sais pertinemment qu'il a laissé une oeuvre colossale, mais je n'en parlerai que pour une seule pièce - la B.O. de Danse avec les loups (1990). Pourquoi ? Parce qu'elle reste comme le premier CD de musique symphonique que l'on m'ait offert et qu'il a donc longtemps tourné dans mon environnement immédiat. J'ai (un peu) honte d'admettre que j'ai sans doute entendu du John Barry... sans y prêter attention ! Passons... et disons que j'ai aussi appris à apprécier Danny Elfman grâce à un disque d'adolescence: celui de Batman - Le défi (1992). Depuis, sa fidélité à Tim Burton et son style ont su faire de ses airs des hymnes que je sais reconnaître. Et je les aime moins, mais bon...
Bernard Hermann... et le classique
J'ai découvert Bernard Hermann au détour de ce très grand classique qu'est Psychose: je dois dire que le chef d'oeuvre d'Alfred Hitchcock gagne encore beaucoup à cette mise en musique, ce qui en fait indéniablement un incontournable du thriller (malgré ses 57 ans !). C'est bien simple: l'évidence m'a frappé dès le générique initial. Maintenant, si je veux vous dire deux mots de la musique classique, c'est parce qu'une association d'idées m'a mené à Stanley Kubrick, utilisateur plus qu'avisé des oeuvres des grands maîtres du passé. Exemples: dans 2001 ou Barry Lyndon, toute la majesté des notes donne là aussi aux images restées muettes des allures d'ouvertures d'opéras. Et cela permet aux films de donner toute leur (dé)mesure...
Goran Bregovic et Alexandre Desplat
Pour finir cette escapade, j'ai tenu à citer deux compositeurs atypiques. J'associe volontiers le premier aux films d'Emir Kusturica, dont il est un ami fidèle, semble-t-il, et un partenaire artistique régulier (cf. Underground ou Chat noir chat blanc, entre autres). J'admets que j'ai mis un peu de temps à m'habituer aux rythmes fous de cette musique balkanique, mais je la trouve en fait très adaptée aux élucubrations kusturiciennes. Alexandre Desplat, c'est différent. L'extraordinaire travail accompli pour The Grand Budapest Hotel suffirait à vous convaincre du génie (prolifique !) du bonhomme. Travailleur acharné, le Français est partout... au point d'avoir été récompensé 68 fois pour ses oeuvres cinéma ! Et là, je dis respect...
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Des précisions... et une question...
Vous l'aurez compris: ma liste n'a pas la prétention d'être exhaustive. Dans le concert que je suis allé écouter, les musiciens ont interprété aussi des morceaux de Vangelis, Maurice Jarre ou Vladimir Cosma. Voudriez-vous désormais me citer vos musiciens de cinéma préférés ?
Ennio Morricone et John Williams
Le western étant ma madeleine de Proust, la place du maestro italien ne surprendra que ceux qui me connaissent mal. Il serait dommage toutefois de réduire un aussi grand artiste aux superbes partitions qu'il a écrites pour son complice Sergio Leone (voir Le bon, la brute et le truand). Le concert que je viens d'évoquer m'a remis le hautbois de Mission dans les oreilles et décidé... à revoir le film ! Si je parle aussi de John Williams, au-delà des thèmes mythiques de la trilogie originale Star wars, c'est pour la magnificence des musiques composées - entre autres - pour Steven Spielberg. Effet madeleine également: deux images et trois notes suffisent pour que le final d'E.T. l'extra-terrestre refasse de moi un enfant. Et oui, j'aime ça...
John Barry et Danny Elfman
Le cas du chef britannique premier cité est particulier: je sais pertinemment qu'il a laissé une oeuvre colossale, mais je n'en parlerai que pour une seule pièce - la B.O. de Danse avec les loups (1990). Pourquoi ? Parce qu'elle reste comme le premier CD de musique symphonique que l'on m'ait offert et qu'il a donc longtemps tourné dans mon environnement immédiat. J'ai (un peu) honte d'admettre que j'ai sans doute entendu du John Barry... sans y prêter attention ! Passons... et disons que j'ai aussi appris à apprécier Danny Elfman grâce à un disque d'adolescence: celui de Batman - Le défi (1992). Depuis, sa fidélité à Tim Burton et son style ont su faire de ses airs des hymnes que je sais reconnaître. Et je les aime moins, mais bon...
Bernard Hermann... et le classique
J'ai découvert Bernard Hermann au détour de ce très grand classique qu'est Psychose: je dois dire que le chef d'oeuvre d'Alfred Hitchcock gagne encore beaucoup à cette mise en musique, ce qui en fait indéniablement un incontournable du thriller (malgré ses 57 ans !). C'est bien simple: l'évidence m'a frappé dès le générique initial. Maintenant, si je veux vous dire deux mots de la musique classique, c'est parce qu'une association d'idées m'a mené à Stanley Kubrick, utilisateur plus qu'avisé des oeuvres des grands maîtres du passé. Exemples: dans 2001 ou Barry Lyndon, toute la majesté des notes donne là aussi aux images restées muettes des allures d'ouvertures d'opéras. Et cela permet aux films de donner toute leur (dé)mesure...
Goran Bregovic et Alexandre Desplat
Pour finir cette escapade, j'ai tenu à citer deux compositeurs atypiques. J'associe volontiers le premier aux films d'Emir Kusturica, dont il est un ami fidèle, semble-t-il, et un partenaire artistique régulier (cf. Underground ou Chat noir chat blanc, entre autres). J'admets que j'ai mis un peu de temps à m'habituer aux rythmes fous de cette musique balkanique, mais je la trouve en fait très adaptée aux élucubrations kusturiciennes. Alexandre Desplat, c'est différent. L'extraordinaire travail accompli pour The Grand Budapest Hotel suffirait à vous convaincre du génie (prolifique !) du bonhomme. Travailleur acharné, le Français est partout... au point d'avoir été récompensé 68 fois pour ses oeuvres cinéma ! Et là, je dis respect...
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Des précisions... et une question...
Vous l'aurez compris: ma liste n'a pas la prétention d'être exhaustive. Dans le concert que je suis allé écouter, les musiciens ont interprété aussi des morceaux de Vangelis, Maurice Jarre ou Vladimir Cosma. Voudriez-vous désormais me citer vos musiciens de cinéma préférés ?