samedi 31 août 2019

Un choix funeste ?

L'ambition peut-elle vous pousser jusqu'au meurtre ? Roschdy Zem n'est certainement pas le premier à l'affirmer. L'acteur-réalisateur vient de s'essayer au film noir, en dressant le portrait de deux cadres d'une entreprise de BTP qui se sont auto-persuadés que leur patron s'enrichissait sur leur dos. Au point donc de vouloir en finir avec lui...

En sortant au coeur de l'été, parmi les blockbusters et dessins animés nombreux en cette saison, il me semble clair que Persona non grata n'a pas franchement bénéficié de la meilleure fenêtre d'exposition. Dommage: bien qu'assez classique, le film s'avère plutôt bien ficelé. Sa qualité première repose sur l'interprétation du duo d'acteurs principaux. Raphaël Personnaz compose un arriviste convaincant, mais je dois dire que c'est surtout Nicolas Duvauchelle que j'ai trouvé intéressant. On prête fréquemment au comédien des tourments existentiels profonds: ce qu'il exprime ici reste dans cette "logique" psychologique et m'est apparu comme particulièrement crédible. J'insiste sur ce point précis, car je ne m'y attendais absolument pas ! Au cinéma, il est toujours sympathique d'ainsi se laisser surprendre...

Roschdy Zem, lui, s'est réservé le rôle du protagoniste le plus trouble. Malgré quelques clichés faciles, c'est par lui que la tension monte progressivement. Un peu moins écrits, les personnages féminins bénéficient toutefois d'une interprétation solide: celle de Hafsia Herzi confirme joliment un talent prometteur, là où Nadia Tereszkiewicz fait montre d'un engagement hardi pour une (quasi-)débutante. Tourné sous le soleil de la région montpelliéraine, Persona non grata se joue des contrastes d'une manière aussi maligne qu'accrocheuse. Au point de vue formel, rien à signaler: c'est propre et sans fioriture. Si vous jugez de la qualité d'un long-métrage en fonction de critères esthétiques, il est possible que vous trouviez celui-là un peu fade. N'en attendez pas trop: c'est un bon moyen pour se faire embarquer...

Persona non grata
Film français de Roschdy Zem (2019)

Une mécanique bien huilée pour un film efficace: le bilan est positif. Le personnage de Roschdy Zem m'a rappelé celui de Robert de Niro dans Les nerfs à vif, du fait de cette constante menace qu'il incarne. Les Américains seraient-ils plus doués que nous au rayon thrillers ? J'ai déjà évoqué Le rêve de Cassandre, un Woody Allen méconnu. Dans ce même style d'engrenage, c'est encore plus pervers, je crois...

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Une précision d'ordre littéraire...

Ce film noir à la française est le remake d'O invasor, un long-métrage brésilien sorti en 2002 et lui-même tiré d'un roman de Marçal Aquino.

Un autre avis vous intéresserait ?
Il me semble que, dans l'ensemble, Pascale a plutôt bien aimé le film.

vendredi 30 août 2019

En quête d'équilibre

Près de 4.500 kilomètres et un périple routier long d'une quarantaine d'heures au moins: c'est ce qui attend les fadas qui feraient le trajet entre Newark, grande ville du New Jersey, et Los Angeles, Californie. Daniel et sa mère effectuent ce grand voyage dans une vieille bagnole au démarreur fragile. C'est supposé être le début d'une nouvelle vie...

Daniel ? C'est le personnage clé de Karaté Kid - Le moment de vérité. J'allais bientôt avoir dix ans quand le film est sorti sur les écrans français, à l'automne 1984. L'ai-je vu au cinéma ? Je ne crois pas. Expliquer mon intérêt pour ce long-métrage par un réflexe nostalgique ne me semble pas vraiment me montrer fidèle à la réalité des faits. Bref... c'est avec une certaine curiosité que je me suis replongé récemment dans cette production, grimpée jusqu'à la cinquième place du box-office américain cette année-là. Le scénario suit donc un ado dans la découverte d'un environnement inconnu et peu accueillant ! D'abord ravi de passer une soirée sur la plage avec quelques amis rencontrés rapidement, Daniel déchante vite: au collège, son souhait de s'intégrer sans faire de bruit se heurte à l'opposition agressive d'une bande de pseudo-loubards à moto. L'un deux, Johnny, est l'ex d'une jolie pom-pom girl dont le nouveau venu s'est aussitôt entiché. Heureusement, un vieux concierge asiatique va alors prendre Daniel sous son aile et tenter de le replacer sur le chemin de l'équilibre zen...

Le moins que l'on puisse dire, c'est que les clichés volent bas ! Maintenant, pas question de tout jeter: il me semble que le film demeure conforme à ce que l'on est objectivement en droit d'attendre d'une production dédiée aux teenagers des années 80. Cela veut dire que, si vous espérez une certaine complexité dans la caractérisation des personnages, vous devriez passer votre chemin sans état d'âme. Karaté Kid - Le moment de vérité cible les 14-16 ans, je dirais. L'aspect le plus amusant de la chose, c'est que Ralph Macchio, l'acteur qui interprète le jeune héros, en avait déjà 22 lors du tournage. Constat identique pour Miss Elisabeth Shue, qui avait dépassé les 21. Dans la distribution, le nom de Noriyuki "Pat" Morita, comédien d'origine japonaise, mérite au moins d'être mentionné: ex-technicien dans l'aéronautique, il finit par obtenir son rôle après plusieurs essais infructueux, aux dépens du grand Toshiro Mifune, jugé trop sérieux. Or, sa prestation lui valut tout de même une nomination à l'Oscar. Avec le recul, ses répliques en "petit nègre" semblent bien décalées...

Karaté Kid - Le moment de vérité
Film américain de John G. Avildsen (1984)

Trois étoiles pour le film et une demie pour la nostalgie, malgré tout. J'ai noté avec amusement que, pour la première sortie dans les salles françaises, le titre retenu n'était autre que Le moment de vérité. Inégale, l'année 1984 est riche en productions geek comme Runaway, Le flic de Beverly Hills, Indiana Jones et le temple maudit, Terminator ou S.O.S. fantômes. Je vous laisserai faire votre choix...

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Un triomphe, vraiment ?
En France, le film n'a attiré qu'un peu plus d'un million de spectateurs. Restent, aux States, un large succès, trois suites dont une féminine autour de Hilary Swank, un remake avec Jackie Chan et Jaden Smith et même... une série, dont la troisième saison est attendue en 2020 !

jeudi 29 août 2019

Mémoire de poisson

"Une mémoire de poisson rouge": ainsi parle-t-on de ceux qui oublient tout en moins de temps qu'il n'en faut aux bêtes nageuses pour faire un tour de bocal. Surprise: du côté de chez Pixar, la bestiole étourdie est de couleur bleue. Son nom: Dory. Les vrais spécialistes du monde marin parlent, eux, de "poisson-chirurgien" (Paracanthurus Hepatus) !

Vous la (re)connaissez ? En fait, sa toute première apparition à l'écran remonte à 2003, dans un chouette dessin animé: Le monde de Nemo. Après bien des tergiversations, il fut donc décidé de donner une suite à ce premier épisode, avec pour titre Le monde de Dory ! J'ai profité de son passage à la télé en juillet pour rattraper ce second volet. Franchement, j'ai bien aimé: le savoir-faire de Pixar est incontestable en matière d'animation et se maintient de fait à un très haut niveau. Même si je préfère voir le studio plancher sur des scénarios originaux qu'à partir d'anciennes recettes, le plaisir l'emporte à chaque fois. Pourquoi donc y renoncer ? Je ne vois aucune raison, pour tout dire...

Accepter de plonger vers le fond des océans en si joyeuse compagnie garantit de passer un bon moment, d'autant plus que nos hôtes forment un bestiaire bigarré et rigolo. La cheffe de file déjà citée fraye en effet avec un poulpe-caméléon roi de l'évasion, une baleine perturbée par la myopie, un bélouga adepte du sonar ou des otaries paresseuses. Seul bémol à mon enthousiasme: Le monde de Dory raconte presque la même histoire que son prédécesseur, de manière encore plus folle, mais toujours en proposant une course-poursuite entre humains et animaux, soucieux en somme de garder la mainmise sur leur destin et leur milieu naturel. De là à y dénicher un sous-texte écolo, il y a un pas que je ne franchirai pas: on reste dans le domaine du divertissement. Et c'est bien ainsi: les kids devraient se ré-ga-ler !

Le monde de Dory
Film américain d'Andrew Stanton et Angus MacLane (2016)

D'après moi, avoir (re)vu Le monde de Nemo n'est pas indispensable pour appréhender cette suite, mais cela reste une bonne idée en soi. Et cette fois, c'est sûr: le Gang de requins de Dreamworks, le studio concurrent, est relégué... aux oubliettes ! Je n'irai pas jusqu'à dire que c'est le meilleur Pixar que je connaisse: je mets Monstres et Cie au-dessus, avec Wall-E, Là-haut et Coco. Une liste non exhaustive...

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Si vous voulez pousser plus loin votre exploration...
Ideyvonne pourrait répondre à votre soif d'images. Dasola et Pascale restent, elles aussi, à portée de clic pour donner leur avis sur le film !

mercredi 28 août 2019

De l'art ou...

Je vous l'ai déjà dit plusieurs fois: je suis curieux des premiers films. Découvrir l'oeuvre qui lance la carrière d'un réalisateur m'intéresse beaucoup, dans la mesure où elle peut constituer un "avant-propos" ou un indice sur ce qui va suivre. Aujourd'hui, un premier film césarisé - et audacieux - sorti à l'automne 2011: Le cochon de Gaza !

Jafaar est pêcheur en Palestine. Il vit dans une modeste maison éventrée par une bombe, très chichement. Quand il part en mer chercher de quoi subsister, pas de miracle: il ne revient jamais qu'avec quelques poissons et de nombreux détritus en tout genre. Pourtant, un jour, quelque chose de plus massif semble s'être pris dans ses filets: alors qu'il les remonte, Jafaar, un peu affolé, découvre qu'il s'agit d'un porc, dont il apprendra bientôt l'origine vietnamienne. À partir de cette rencontre improbable avec un animal jugé impur, le film dresse un portrait décalé des territoires occupés par Israël et s'avère être une drôle de comédie. Un film très insolite...

Compte tenu de la nationalité de son auteur, j'ai choisi d'en parler comme d'une production française, mais le tournage a aussi bénéficié de l'apport de financiers belges et allemands. Au final, un quasi-flop au box office, avec à peine plus de 287.000 entrées sur le territoire français. Je tiens à le dire: le film mérite tout de même mieux ! Habituellement, son réalisateur (et scénariste) exerce la profession de journaliste: il raconte que l'idée de cette histoire lui "est tombée du ciel, à partir de différentes anecdotes et de souvenirs diffus". L'idéal est donc de considérer Le cochon de Gaza comme une fable contemporaine, en admettant du coup qu'il puisse y avoir une morale derrière cette fiction un peu folle. En tout cas, d'après mes sources habituelles, le film a séduit à l'international, puisqu'il a été diffusé dans une quinzaine de pays. Ce n'est absolument pas un pamphlet politique: sur le terrain sensible qui est le sien, il entend dénoncer l'absurdité d'une situation, mais sans pencher pour un camp donné. Désormais, ce sera à vous de juger s'il est parvenu à relever le défi...

Le cochon de Gaza
Film français de Sylvain Estibal (2011)

Partir d'un animal pour mieux parler des hommes: je reconnais volontiers que le principe n'est pas très innovant. Mais il fonctionne ! Sans en faire des caisses, ce petit film m'a plu et a su m'emmener vers une conclusion que je n'avais pas anticipée. Parce qu'il a l'allure d'un conte, j'ai repensé à Ali, la chèvre et Ibrahim. Si vous préférez une vision réaliste de la Palestine, je vous suggèrerais plutôt Omar...

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Une petite précision...

Sasson Gabai, l'acteur principal, est israélien. Il joue dans des films locaux tels La visite de la fanfare, Le procès de Viviane Amsalem...

Vous jugez que je n'en ai pas dit assez ?
Je vous propose de lire "Le blog de Dasola" et/ou "L'oeil sur l'écran".

mardi 27 août 2019

Atmosphère(s)

Sa prolifique carrière - une quarantaine de rôles entre 1927 et 1939 - fait d'elle l'une des grandes actrices françaises d'avant-guerre. Connue sous le pseudonyme Annabella, Suzanne Charpentier était une tête d'affiche crédible pour Hôtel du Nord. Mais aujourd'hui, c'est surtout grâce à la gouaille d'Arletty que le film est devenu un grand classique !

Rendons à César: c'est d'abord à Annabella (et au couple de fiction qu'elle forme avec Jean-Pierre Aumont) que le scénario s'intéresse. Deux amoureux ont loué une chambre dans une pension parisienne proche du canal Saint-Martin, dans l'intention... de s'y suicider, faute de pouvoir vivre leur passion. La jeune femme demande à son amant de la tuer et, ensuite, de retourner l'arme contre lui. Au moment fatidique, le garçon flanche, laisse la fille pour morte et disparaît dans la nuit. Problème: un loulou de passage l'a surpris et son aimée échappe miraculeusement à la mort, ce qui lui vaut quelques ennuis avec la maréchaussée, vite convaincue d'avoir affaire à un assassin. C'est alors qu'entre en scène l'autre duo d'Hôtel du Nord: prostituée apparemment éprise de son souteneur, Arletty est excellente et vole la vedette à la star supposée, bien accompagnée par un Louis Jouvet impeccable dans l'habit d'un personnage ingrat et bientôt surprenant. Joliment dialogué par Henri Jeanson, le long-métrage est un régal pour les oreilles. Mais, évidemment, ce n'est pas son unique qualité...

Ce bout de Paris reconstitué en studio est d'une incroyable beauté. Fruit du travail du grand Alexandre Trauner à Billancourt, le décor enchanterait fort aisément les regards les plus blasés. Tout est faux et tout semble vrai: c'est la magie du cinéma de cette époque révolue, où les artisans étaient encore en nombre sur les plateaux. Peut-être qu'un jour, je m'offrirai un petit pèlerinage dans la capitale pour constater à quel point les lieux ont changé (ou non) depuis. Avant cela, j'espère déjà vous convaincre de (re)voir Hôtel du Nord pour d'autres raisons, parmi lesquelles je souhaite citer la présence de Bernard Blier, 22 ans, qui interprète avec justesse un éclusier plutôt naïf. Que dire encore pour donner envie ? Que le film compte aussi un personnage homosexuel, ce qui devait être assez audacieux en son temps. Mais c'est un tout, en fait: je ne souhaite guère isoler certaines séquences parmi d'autres, car c'est bien l'ensemble du récit et ses rebondissements qui ont su me séduire, plus de 80 ans après. D'où un conseil simple: si cela vous tente, n'hésitez plus une seconde !

Hôtel du Nord
Film français de Marcel Carné (1938)

Vous l'aurez compris: ce cinquième opus du réalisateur parisien confirme tout le bien que je pensais de lui. N'ayant encore découvert que les films du début de sa carrière, je pousserais bien volontiers mes investigations plus loin. D'ici là, je suis sûr que Le jour se lève et Les portes de la nuit ont tout ce qu'il faut pour vous embarquer ! Quant à moi, je n'arrive pas réellement à départager ces merveilles...

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Si l'envie vous prend de lire d'autres avis...
Vous remarquerez que ceux de "L'oeil sur l'écran" sont (très) positifs !

lundi 26 août 2019

Une utopie pédagogique

Son dernier film date de 2010: cela fera donc bientôt une décennie que Peter Weir n'a plus tourné, écrit ou produit pour le septième art. Le cinéaste australien a eu 75 ans le mois dernier, quelques jours après que j'ai (enfin !) pu revoir Le cercle des poètes disparus. Autant le dire sans ambages: ce film aura marqué mon adolescence...

1959. Neil, Todd, Charlie, Knox, Pitts et d'autres jeunes hommes intègrent les rangs d'une prestigieuse école américaine. Tradition. Honneur. Discipline. Excellence: les quatre piliers de la pédagogie promue par l'établissement donnent à penser qu'ils seront surveillés de près et soumis à un haut niveau d'exigence. Pourtant, la réalité n'est pas aussi austère qu'il n'y paraît: un tout nouveau professeur vient d'être recruté pour enseigner la littérature et il se confirme vite qu'il n'a nulle intention d'appliquer les méthodes de ses prédécesseurs. Peut-être l'aurez-vous déjà compris: Le cercle des poètes disparus encourage chacun de nous à vivre la vie qu'il a choisie pour lui-même. L'idée centrale du film - son message - est que cette liberté d'action est la seule à même d'apporter le bonheur. Utopique ? C'est possible. Compte tenu de l'époque à laquelle le scénario se déroule, je trouve toutefois que le propos est approprié. Et, du coup, qu'il touche juste !

Je crois que c'est en cours de français, au tout début de mes années passées au lycée, qu'une prof m'avait conseillé d'aller voir ce film. Trente ans plus tard, à part Ethan Hawke, je dois certes admettre que je n'ai reconnu aucun des jeunes acteurs, mais il m'a plu toutefois de me pencher une nouvelle fois sur cette histoire. Bon... je savais comment elle se terminait, mais cela n'a en rien nui à mon plaisir ! Pour beaucoup de cinéphiles de ma génération, je suppose bien sûr que ce film restera comme le meilleur proposé à Robin Williams. D'aucuns souligneront peut-être aussi que le regretté acteur cabotine allégrement dans le rôle de John Keating, infatigable apôtre du savoir partagé et catalyseur d'émotions constructives. Le cercle des poètes disparus est peut-être un film sur-mesure, mais il n'en est pas moins un objet de cinéma digne d'être vu et/ou revu, d'une mise en scène sobre, sans doute, mais transcendée par quelques très belles images. Personnellement, je ne regrette surtout pas de m'y être "replongé". Simple constat: le temps n'aura pas modifié mon opinion à son sujet !

Le cercle des poètes disparus
Film américain de Peter Weir (1989)

Du cinéma en "costumes", mais aussi (et surtout) un long-métrage intéressant sur l'école. Vous en trouverez d'autres ici et jugerez donc des différences entre Primaire, Breakfast Club ou Les héritiers. Après cela, si vous voulez revoir Robin Williams, je vous suggère l'un de mes films préférés, The fisher king, sur un sujet très différent. NB: cinq autres opus de Peter Weir sont dans l'index des réalisateurs !

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Si vous souhaitez voir d'autres images...
Je vous renvoie chez la spécialiste du genre: notre chère Ideyvonne.

dimanche 25 août 2019

Le temps est venu !

À toutes et tous, bonjour: c'est l'heure de la reprise sur les Bobines ! Je ne suis pas bien certain que ce soit dans un aéroport qu'il faille déballer sa valise, mais le fait est que ma pause s'achève aujourd'hui. L'occasion d'une reprise "en douceur", la prochaine chronique de film étant programmée pour demain, à midi. Vous viendrez la lire ? Merci. Logiquement, les suivantes devraient également arriver rapidement. Je ne me suis pas fixé d'objectifs quant au nombre de textes à publier et de films à voir d'ici la fin de l'année. La seule règle: la di-ver-si-té !

PS: pour fêter ce retour online, j'illustre mon propos avec une image tirée d'une comédie tournée vers le monde de l'entreprise: In the air.

vendredi 2 août 2019

La suite attendra...

Une 103ème chronique de 2019 et puis s'en va ! Un mot aujourd'hui pour vous dire que je démarre ce soir ma grande pause estivale. Conséquence: il n'y aura plus de texte publié ici avant le 25 août. Patience ! L'été n'est pas réputé pour être la saison la plus "porteuse" pour le cinéma, malgré les plaisirs possibles de séances en plein air. Qu'attendre de la rentrée ? Je ne me suis pas penché sur la question. J'aimerais simplement vous souhaiter le meilleur pour les semaines qui viennent. Promis: on se retrouve vite et avec bonheur. À bientôt !

PS: pour info (au cas où...), la photo est issue d'un film: Le lauréat. Dustin Hoffman comme exemple à suivre... si vous êtes en vacances.