Il faudra qu'un jour, je me penche plus longuement sur les liens professionnels qui ont pu unir (ou unissent encore) les professionnels du cinéma français à leurs homologues italiens. J'ai regardé Le bal début janvier - un exemple de coproduction italo-algéro-française. Une triple nationalité qui en a fait un film "à part". C'est une qualité !
César du meilleur film en 1984, un prix partagé avec le À nos amours de Maurice Pialat, Le bal est en fait l'adaptation cinématographique du spectacle éponyme du Théâtre du Campagnol, une institution privée du Sud parisien. Neuf femmes et onze hommes se regroupent pour danser et le spectateur est invité à reconnaître dans leurs pas plusieurs épisodes de l'histoire de France. C'est tout à fait évocateur pour qui a au moins quelques notions sur l'arrivée au pouvoir du Front populaire, l'Occupation, la Libération ou encore Mai-68, par exemple. Une petite précision: plus ou moins longues, les différentes saynètes se succèdent dans l'ordre chronologique, de simples photos sur le vif venant s'intercaler entre deux chorégraphies du film, sans paroles. Complète réussite ? Je ne suis pas aussi catégorique, à vrai dire. Mais j'ai assurément vu un vrai film de cinéma, avec quelques clins d'oeil amusants au septième art (et particulièrement à Jean Gabin). J'ai également apprécié les ruptures de ton, de la comédie burlesque assumée au drame discret. Et depuis, le temps a poursuivi sa route...
Le bal
Film italo-algéro-français d'Ettore Scola (1983)
Envie d'un diptyque ciné ? Je vous suggère Splendor du même Scola. Il se dit que, tombé malade pendant le tournage, le maître italien placé derrière la caméra avait vu Le bal lui échapper (en partie). L'Académie lui a toutefois remis son César de la meilleure réalisation. Point amusant: le film était aux Oscars sous sa bannière algérienne. Bon... je préfère Que le spectacle commence - opus 100% américain.
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Un contrepoint ?
Vous découvrirez une critique négative sur le site "L'oeil sur l'écran". Avec aussi un commentaire en réponse à l'un des défenseurs du film.
César du meilleur film en 1984, un prix partagé avec le À nos amours de Maurice Pialat, Le bal est en fait l'adaptation cinématographique du spectacle éponyme du Théâtre du Campagnol, une institution privée du Sud parisien. Neuf femmes et onze hommes se regroupent pour danser et le spectateur est invité à reconnaître dans leurs pas plusieurs épisodes de l'histoire de France. C'est tout à fait évocateur pour qui a au moins quelques notions sur l'arrivée au pouvoir du Front populaire, l'Occupation, la Libération ou encore Mai-68, par exemple. Une petite précision: plus ou moins longues, les différentes saynètes se succèdent dans l'ordre chronologique, de simples photos sur le vif venant s'intercaler entre deux chorégraphies du film, sans paroles. Complète réussite ? Je ne suis pas aussi catégorique, à vrai dire. Mais j'ai assurément vu un vrai film de cinéma, avec quelques clins d'oeil amusants au septième art (et particulièrement à Jean Gabin). J'ai également apprécié les ruptures de ton, de la comédie burlesque assumée au drame discret. Et depuis, le temps a poursuivi sa route...
Le bal
Film italo-algéro-français d'Ettore Scola (1983)
Envie d'un diptyque ciné ? Je vous suggère Splendor du même Scola. Il se dit que, tombé malade pendant le tournage, le maître italien placé derrière la caméra avait vu Le bal lui échapper (en partie). L'Académie lui a toutefois remis son César de la meilleure réalisation. Point amusant: le film était aux Oscars sous sa bannière algérienne. Bon... je préfère Que le spectacle commence - opus 100% américain.
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Vous découvrirez une critique négative sur le site "L'oeil sur l'écran". Avec aussi un commentaire en réponse à l'un des défenseurs du film.