Une chronique de Martin
J'ai fait une erreur. Je croyais que Easy rider n'était pas seulement le premier film de Dennis Hopper comme réalisateur, mais également et surtout son dernier. Vérification faite, je constate que six autres l'ont suivi, ce qui fait du comédien américain un metteur en scène expérimenté, "malgré tout". Cela dit, ce tout premier opus me paraît tout de même le plus (re)connu de son auteur. J'ai pu le découvrir récemment et j'indique à ceux qui l'ignoreraient encore qu'il suit quelques jours de la vie de Wyatt et Billy, deux hippies américains qui font à moto la route de Los Angeles à La Nouvelle-Orléans.



Film américain de Dennis Hopper (1969)
Je suis trop jeune - et sans doute pas assez fou - pour faire désormais du long-métrage un de mes nouveaux films cultes. J'admets tout de même qu'il puisse ne ressembler à aucun autre, sorti avant... ou après. Aucune comparaison ne s'impose à moi. J'attends la sortie prochaine de Sur la route, l'adaptation du roman beatnik de Jack Kerouac, pour me faire une idée. Et, en me disant qu'il me faudrait lire enfin le bouquin, je me dis que ce serait bien aussi de voir Carnets de voyage, qui raconte, sauf erreur, l'itinérance du jeune Che Guevara. Le "hippie" d'une autre culture ?
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Un point que je n'avais pas relevé...
Après avoir lu ma chronique, un ami à moi souligne judicieusement que Wyatt et Billy font une très longue route de l'Est à l'Ouest du sud des États-Unis. Rien que dans le cap de leur road trip, ils se placent donc d'emblée à contre-courant du mouvement des pionniers et, symboliquement, à rebours du rêve américain. Bien vu, Benjamin !
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