Dany Boon, Kev Adams, Philippe Lacheau... et j'en oublie, à coup sûr. Lorsqu'il s'agit de parler du cinéma français comique, il arrive souvent que les mêmes noms reviennent et nourrissent l'idée d'une tradition perdue. Pierre Richard, Bourvil ou Louis de Funès, c'était autre chose. Enfin, c'est ce que vous prétendront certains nostalgiques. Pourtant...
Pourtant, moi qui suis de fait assez exigeant en termes de comédies cinématographiques, je me refuse à me tenir à l'écart du genre. Disons que je suis sélectif, si vous le voulez, et c'est bel et bien ainsi qu'aujourd'hui, j'ai le grand plaisir de vous présenter L'étoile filante. J'avoue tout: je n'avais pas entendu parler de ce film avant sa sortie dans les salles, fin janvier, mais je connaissais le duo qui l'a réalisé. Trois des quatre autres opus signés Dominique Abel et Fiona Gordon figurent d'ailleurs déjà en index sur Mille et une bobines. Leur univers burlesque est leur marque de fabrique et leur esprit clownesque, lui, s'accommode d'histoires résolument différentes les unes des autres. Dans celle-là, il faut imaginer qu'un terroriste converti comme patron de bar se sente de nouveau préoccupé à l'idée d'être démasqué. Jusqu'au jour, en tout cas, où sa bande lui permet de disparaître après avoir repéré un sosie ! Une vie pour une autre, comme on dit...
Pourtant, moi qui suis de fait assez exigeant en termes de comédies cinématographiques, je me refuse à me tenir à l'écart du genre. Disons que je suis sélectif, si vous le voulez, et c'est bel et bien ainsi qu'aujourd'hui, j'ai le grand plaisir de vous présenter L'étoile filante. J'avoue tout: je n'avais pas entendu parler de ce film avant sa sortie dans les salles, fin janvier, mais je connaissais le duo qui l'a réalisé. Trois des quatre autres opus signés Dominique Abel et Fiona Gordon figurent d'ailleurs déjà en index sur Mille et une bobines. Leur univers burlesque est leur marque de fabrique et leur esprit clownesque, lui, s'accommode d'histoires résolument différentes les unes des autres. Dans celle-là, il faut imaginer qu'un terroriste converti comme patron de bar se sente de nouveau préoccupé à l'idée d'être démasqué. Jusqu'au jour, en tout cas, où sa bande lui permet de disparaître après avoir repéré un sosie ! Une vie pour une autre, comme on dit...
Une suite de quiproquos s'ensuit et je vous laisse découvrir le film pour savoir s'ils vous amuseront ou pas. Il y a un peu de mélancolie dans le cinéma d'Abel et Gordon, depuis 2005 et leur premier long avec leur comparse Bruno Romy (ici "simple" acteur). On les présente en héritiers de Chaplin et de Tati, des Deschiens et d'Aki Kaurismäki. C'est à la fois flatteur et légitime, comme vous pourrez le constater. Près de sept ans après leur précédente création, L'étoile filante divise pourtant et semble s'être attiré d'assez mauvaises critiques. Pas seulement, fort heureusement, et ceux qui parlent d'un cinéma répétitif se fourvoient, à mon sens: ce cinéma est juste constant. Fidèle à lui-même et aux mondes décalés qu'il fabrique. Seule la fin m'est apparue un peu abrupte, cette fois, et ce n'est qu'un petit détail face à l'inventivité des artistes - lui de Belgique, elle du Canada. J'aimerais un jour les voir sur scène, puisqu'ils viennent du spectacle vivant, mais je crains que cet espoir reste vain, pour être franc. Raison de plus de ne pas les lâcher au cinéma. The show must go on !
L'étoile filante
Film (franco-)belge de Dominique Abel et Fiona Gordon (2024)
Une petite perle qui mérite toute votre considération ! C'est un film rare, éloigné de ceux qui assurent des millions d'entrées en salles. Vous savez quoi ? C'est agréable de voir quelque chose de "différent". N'hésitez surtout pas à poursuivre avec La fée ou Paris pieds nus ! J'aime les références de ce cinéma... et le fait qu'il soit francophone. Cela dit sans vouloir vous priver de Kaurismäki (Les feuilles mortes).
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