Hugh Grant et Emma Thompson. Liam Neeson et Keira Knightley. Colin Firth, Alan Rickman et Martin Freeman. Billy Bob Thornton ! Claudia Schiffer ! Et j'en passe ! C'est par sa distribution en or massif que Love actually marque d'abord les esprits. Deux films distincts étaient au programme de Richard Curtis avant qu'il n'en réalise qu'un !
Cette comédie chorale m'a été vendue comme un possible film de Noël idéal. Comme son titre l'indique, elle parle d'amour. Il se dit d'ailleurs que la propre fille du réalisateur juge l'oeuvre de son père trop datée pour être véritablement considérée comme un film-culte aujourd'hui. C'est également ce qu'ont souligné deux de mes collègues de travail avec qui j'en parlais, dont celle qui m'avait gentiment prêté le DVD ! Mon bilan personnel ? Le film ne m'a ni déçu, ni vraiment emballé. C'est une caricature, assurément, et j'en ai vu de moins amusantes. Ce qui est certain, c'est que le scénario s'appuie sur une vision extrêmement classique du couple, sans témoigner d'une vraie audace. Pas d'homos à l'horizon, notamment, et le seul duo mixte, elle blanche et lui noir, apparaît très rapidement comme l'un des moins solides. Cela dit, la bande-originale pop-rock garantit du plaisir aux oreilles ! Pas de quoi se relever la nuit, mais rien de franchement scandaleux...
Love actually
Film britannique de Richard Curtis (2003)
Une précision: ce long-métrage est aussi une production américaine et française. Je lui trouve cependant une allure très anglaise. D'aucuns sauront d'ailleurs se souvenir que le réalisateur lui-même s'affiche comme un grand nom de la British comédie romantique depuis Quatre mariages et un enterrement. Je l'ai mieux apprécié comme le réalisateur d'Il était temps ! Et le scénariste de Yesterday !
Cette comédie chorale m'a été vendue comme un possible film de Noël idéal. Comme son titre l'indique, elle parle d'amour. Il se dit d'ailleurs que la propre fille du réalisateur juge l'oeuvre de son père trop datée pour être véritablement considérée comme un film-culte aujourd'hui. C'est également ce qu'ont souligné deux de mes collègues de travail avec qui j'en parlais, dont celle qui m'avait gentiment prêté le DVD ! Mon bilan personnel ? Le film ne m'a ni déçu, ni vraiment emballé. C'est une caricature, assurément, et j'en ai vu de moins amusantes. Ce qui est certain, c'est que le scénario s'appuie sur une vision extrêmement classique du couple, sans témoigner d'une vraie audace. Pas d'homos à l'horizon, notamment, et le seul duo mixte, elle blanche et lui noir, apparaît très rapidement comme l'un des moins solides. Cela dit, la bande-originale pop-rock garantit du plaisir aux oreilles ! Pas de quoi se relever la nuit, mais rien de franchement scandaleux...
Love actually
Film britannique de Richard Curtis (2003)
Une précision: ce long-métrage est aussi une production américaine et française. Je lui trouve cependant une allure très anglaise. D'aucuns sauront d'ailleurs se souvenir que le réalisateur lui-même s'affiche comme un grand nom de la British comédie romantique depuis Quatre mariages et un enterrement. Je l'ai mieux apprécié comme le réalisateur d'Il était temps ! Et le scénariste de Yesterday !
4 commentaires:
Moi j'adore ce film et le revois régulièrement, pas forcément en entier.
Le seul "volet" que je trouve sans intérêt est celui du petit garçon qui a perdu sa maman. Comme souvent chez les américains le gosse est absolument insupportable. Quelle gouffre avec les enfants dans les films japonais. Dans A man, ils sont encore une fois formidables.
Tu as oublié la "grossophobie" dans ta liste de thèmes survolés et les couples mixtes socialement (le ministre et la secrétaire, l'écrivain et la femme de ménage). J'aime beaucoup la relation entre le chanteur et son manager aussi.
Et Emma Thompson est bien émouvante.
J'adore la scène où le merveilleux Alan Rickman est assis sagement sur le canapé avec ses enfants.
Je crois que je connais ce film par coeur en fait. Les acteurs font un show et Hugh Grant est absolument irrésistible je trouve.
C'est tendre et souvent très drôle.
Idéal un 14 février aussi.
J'ai déjà oublié beaucoup de choses. Le film m'a diverti, point.
Mais je n'ai pas renoncé à voir "Quatre mariages et un enterrement" et "Coup de foudre à Notting Hill".
Ah oui, donc tu ne dois pas être sensible aux comédies romantiques contrairement à moi qui les regarde avec un sourire niais, la tête entre les mains et moult soupirs.
4 mariages (avec une grosse et bien belle scène emouvante comme le titre le laisse sous entendre) et Coup de foudre sont des références en la matière. Je ne me lasse pas des 3 même si je classe Love actually en 3ème place. Dans un film choral il y a forcément des faibleses.
Dans Coup de foudre, il y a beaucoup de personnages attachants qui trouvent leur place (dans 4 mariages aussi d'ailleurs) et puis il y a ce quartier Notting Hill comme un village et une librairie de rêve.
Oui, la comédie romantique anglaise, je respecte, mais je trouve ça un peu gnan-gnan. Ce qui ne m'empêchera pas de regarder les deux autres classiques dont nous parlons, si l'occasion se (re)présente. Le côté choral ? Cela ne marche plus trop, je trouve.
Pour mon côté rire et guimauve, je préfère les grands classiques hollywoodiens, de "Rendez-vous" ("The shop around the corner") à "Certains l'aiment chaud".
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