Le voyage dans le temps est l'un des thèmes récurrents du cinéma fantastique. Dans le film que je présente aujourd'hui, un jeune adulte possède le super-pouvoir de revenir dans le passé rien qu'en serrant les poings et en se concentrant, le tout dans une petite pièce sombre. Ce qui lui donne la chance... de corriger quelques erreurs de parcours.
Il était temps est un film que j'avais raté au cinéma et j'espérais voir depuis longtemps. Il présente d'abord des airs de comédie romantique moderne: Domhnall Gleeson, qui incarne Tim, est certes un peu vieux pour ce rôle, mais "colle" bien avec la gaucherie de son personnage. Certains se reconnaîtront sans doute dans cet avatar de cinéma. Léger, le ton du long-métrage s'enrichit d'une petite dose de gravité quand le héros vieillit, se marie, a un boulot et un premier enfant. Tout ce cheminement peut sembler banal, mais sa simplicité même rend l'affaire attachante. On nous raconte l'histoire d'une simple vie qui ressemble à la nôtre, à cette différence près que sa trajectoire peut être rectifiée si elle s'écarte du droit chemin d'abord envisagé. Serait-ce judicieux de vouloir ainsi contrôler sa destinée ? Ce récit alimente la réflexion et traite la question avec beaucoup de finesse...
Incarné par l'excellent Bill Nighy, le père du principal protagoniste apporte au film un léger supplément de mélancolie qui le transforme en autre chose qu'une pochade post-adolescente des plus ordinaires. Mary, la compagne de Tim (Rachel McAdams), passe au second plan quand les deux hommes se rapprochent, ce qui paraît à la fois logique et un peu regrettable - je ne pense pas que sa présence sur le devant de la scène aurait affaibli le propos. Bref... tel quel, Il était temps conserve assez d'atouts dans son jeu pour séduire un large public. Aurait-il cependant été mal distribué en France ? Il n'y a guère attiré qu'un peu plus de 217.000 spectateurs dans les salles obscures. Allociné lui accorde toutefois une note de 4,2 / 5 côté grand public. Bon... il est vrai que la note "médias" est plus faible (3,2 seulement). Ce serait vraiment dommage de reculer à la lecture de ce chiffre moyen: comme à chaque fois, la vérité du film, c'est d'abord la vôtre !
Il était temps
Film britannique de Richard Curtis (2013)
Scénariste réputé, le réalisateur mélange ici l'humour et l'émotion pour composer un joli film, avec sensibilité, mais sans mièvrerie. L'équilibre est presque parfait et offre un bon moment de cinéma populaire. À celles et ceux qui cherchent une comédie romantique originale, je conseille habituellement un opus coréen: My sassy girl. La délicatesse et Elle s'appelle Ruby m'avaient bien plu également...
Incarné par l'excellent Bill Nighy, le père du principal protagoniste apporte au film un léger supplément de mélancolie qui le transforme en autre chose qu'une pochade post-adolescente des plus ordinaires. Mary, la compagne de Tim (Rachel McAdams), passe au second plan quand les deux hommes se rapprochent, ce qui paraît à la fois logique et un peu regrettable - je ne pense pas que sa présence sur le devant de la scène aurait affaibli le propos. Bref... tel quel, Il était temps conserve assez d'atouts dans son jeu pour séduire un large public. Aurait-il cependant été mal distribué en France ? Il n'y a guère attiré qu'un peu plus de 217.000 spectateurs dans les salles obscures. Allociné lui accorde toutefois une note de 4,2 / 5 côté grand public. Bon... il est vrai que la note "médias" est plus faible (3,2 seulement). Ce serait vraiment dommage de reculer à la lecture de ce chiffre moyen: comme à chaque fois, la vérité du film, c'est d'abord la vôtre !
Il était temps
Film britannique de Richard Curtis (2013)
Scénariste réputé, le réalisateur mélange ici l'humour et l'émotion pour composer un joli film, avec sensibilité, mais sans mièvrerie. L'équilibre est presque parfait et offre un bon moment de cinéma populaire. À celles et ceux qui cherchent une comédie romantique originale, je conseille habituellement un opus coréen: My sassy girl. La délicatesse et Elle s'appelle Ruby m'avaient bien plu également...
12 commentaires:
Le voyage dans le temps est en effet un sujet qui a toujours inspiré les réalisateurs, je n'évoquerai pas la saga « Back to the future » ou les aventures de Marty Mc Fly ont fait dates....J'ai souvenir de la « Machine à explorer le temps » d'après H G Wells avec Rod Taylor aux effets spéciaux un peu kitsch mais nous sommes en 1960...Mon film préféré sur le sujet reste « Peggy Sue s'est mariée » de Coppola qui n'est pas un incontournable dans la carrière de Francis Ford mais reste très attachant....
Hello Martin. J'avais apprécié ce joli film, goûtant particulièrement le thème du voyage temporel.
Merci de l'avoir évoqué... et d'avoir attiré mon attention sur "Elle s'appelle Ruby", que j'avais laissé filer en son temps.
@CC Rider:
"La machine à explorer le temps" me tente bien, même si j'imagine sa kitscherie.
Et le Coppola dont vous parlez aussi ! Il me semble que je l'ai quelque part dans ma collection...
@Laurent:
Salut, l'ami ! Oui, c'est un joli film. Je n'avais pas imaginé qu'il serait si touchant.
Je n'ai qu'un vague souvenir de "Elle s'appelle Ruby" (une séance sympa). Espérons que tu le verras !
Bonjour Laurent, j'avoue que ce film ne me dit rien. Et c'est dommage car je suis fan de Bill Nighy. Merci pour ce billet. Je note ce film. bonne après-midi.
Pas entendu parler de ce film.
Pour moi le summum du voyage dans le temps romantique reste Quelque part dans le temps avec Christopher Reeve que je t'ai déjà conseillé.
Et Rachmaninov...
@Dasola:
Moi, c'est Martin ! Laurent, c'est la boutique d'à côté.
Si tu aimes Bill Nighy, j'espère que tu pourras voir ce film !
@Pascale:
Oui, je n'ai pas oublié "Quelque part dans le temps". Une prochaine fois...
Je me dis que ce petit film pourrait te plaire. Si tu as l'occasion, donne-lui sa chance.
Merci Laurent :-))), oui je pense que jaimerais.
Hé hé hé ! Je suppose que ça veut dire que Dasola m'a lu jusqu'au bout.
ou qu'elle n'a lu que les commentaires :-)
C'est effectivement une autre hypothèse possible. Elle a au moins regardé les images...
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