Une chronique de Martin
Aujourd'hui, un texte un peu différent et qui j'espère vous plaira. Comme tous les autres, il reste bien sûr soumis à vos appréciations.
De vous avoir parlé lundi du film Omar m'a tuer m'a aussi donné envie de prolonger ma chronique d'un autre plus factuelle, sur trois des protagonistes de cette aventure. Je n'ai en effet pu m'empêcher de me rappeler que Roschdy Zem, le réalisateur, et Sami Bouajila, l'acteur, étaient tous deux liés d'amitié avec Rachid Bouchareb, d'abord sur le projet et avec qui ils ont tourné deux premiers films d'une série de trois: Indigènes et Hors-la-loi. Et j'ai du coup eu envie d'évoquer deux autres des comédiens impliqués. C'est parti !
En tournant Omar m'a tuer, Roschdy Zem a donc repris le flambeau de son ami Rachid Bouchareb. C'est son deuxième film de cinéma derrière la caméra, après Mauvaise foi, que je n'ai pas encore découvert. Sous les projecteurs des plateaux de tournage, Zem joue depuis 1987: il compte aujourd'hui une grosse cinquantaine de rôles, sans même en ajouter avec le théâtre. De quoi, je l'espère, apprendre à mieux le connaître à l'avenir. Je saisirai les occasions.
Rachid Bouchareb, lui, fut d'abord assistant-réalisateur de télévision. Pour le cinéma, il a produit quelques longs-métrages et en a réalisé sept, Hors-la-loi, le dernier à ce jour, ayant été nommé pour l'Oscar du meilleur film étranger l'année dernière. Si mes informations sont bonnes, il contribue aussi à la formation d'une partie des cinéastes de demain, en tant qu'administrateur de la FEMIS, l'école parisienne de l'image et du son. J'attends désormais son prochain film. J'avoue sans fausse honte ne pas savoir exactement à quoi m'attendre.
Sur les écrans depuis vingt ans, Sami Bouajila a lui aussi une longue et belle carrière derrière lui. Au cinéma, il a reçu un César en 1998 pour un second rôle dans Les témoins, film d'André Téchiné. Amoureux transi dans le récent De vrais mensonges, il n'hésite donc pas à passer du coq à l'âne, puisque, cette année, on l'a également vu jouer un assassin dans Signature, une série télé tournée sur l'île de la Réunion. À dire vrai, je connais encore mal sa filmographie, mais il m'intéresse grandement: j'apprécie déjà l'audace de ses choix.
La grande star de cette famille de comédiens reste sans aucun doute Jamel Debbouze. Pas plus tard qu'aujourd'hui, je lisais son portrait dans Libé, papier assez chiadé qui évoquait l'homme derrière l'acteur et réciproquement. L'enfant de Trappes a sans doute ses défauts, voire ses contradictions, mais je le trouve attachant, car finalement sincère. Et j'apprécie l'étendue de ses engagements cinématographiques, dont ses prochains projets donnent une idée. Entre l'attendu Poulet aux prunes de Marjane Satrapi (Persepolis) et Le Marsupilami adapté par Alain Chabat, du rire ET des idées !
Et puis, malgré ses frasques répétées, je ne parviens pas à oublier Samy Naceri. Ce monstre d'instabilité est, aux dernières nouvelles, en hôpital psychiatrique fermé, comme prisonnier de droit commun toujours sujet aux plus violentes des sautes d'humeur. Je trouve normal qu'il paye pour ce qu'il a fait. Cela dit, en dehors de ce casier judiciaire lamentable, je dirais qu'il y a un homme et, en rapport avec ce qui nous occupe aujourd'hui, un acteur que je regrette. Révélé dans Taxi en 1998, une niaiserie "longue durée" assez sympa au départ, il n'en était pourtant pas à son premier film. Je le crois capable de mieux et espère qu'un jour, il parviendra à s'amender réellement, à dompter ses mauvais penchants, pour (se ?) le prouver de nouveau. Malgré une période creuse depuis 2008, on lui prête quelques projets pour 2012, notamment le tout prochain film d'Alexandre Arcady, Ce que le jour doit à la nuit, tiré du roman éponyme de Yasmina Khadra. Oui, c'est bien sûr à condition que...
Voilà. Si je ne suis pas exhaustif ou si j'ai commis quelques erreurs factuelles, les commentaires peuvent également servir à compléter et/ou corriger. Merci d'avance pour vos éventuelles contributions.
De vous avoir parlé lundi du film Omar m'a tuer m'a aussi donné envie de prolonger ma chronique d'un autre plus factuelle, sur trois des protagonistes de cette aventure. Je n'ai en effet pu m'empêcher de me rappeler que Roschdy Zem, le réalisateur, et Sami Bouajila, l'acteur, étaient tous deux liés d'amitié avec Rachid Bouchareb, d'abord sur le projet et avec qui ils ont tourné deux premiers films d'une série de trois: Indigènes et Hors-la-loi. Et j'ai du coup eu envie d'évoquer deux autres des comédiens impliqués. C'est parti !
En tournant Omar m'a tuer, Roschdy Zem a donc repris le flambeau de son ami Rachid Bouchareb. C'est son deuxième film de cinéma derrière la caméra, après Mauvaise foi, que je n'ai pas encore découvert. Sous les projecteurs des plateaux de tournage, Zem joue depuis 1987: il compte aujourd'hui une grosse cinquantaine de rôles, sans même en ajouter avec le théâtre. De quoi, je l'espère, apprendre à mieux le connaître à l'avenir. Je saisirai les occasions.
Rachid Bouchareb, lui, fut d'abord assistant-réalisateur de télévision. Pour le cinéma, il a produit quelques longs-métrages et en a réalisé sept, Hors-la-loi, le dernier à ce jour, ayant été nommé pour l'Oscar du meilleur film étranger l'année dernière. Si mes informations sont bonnes, il contribue aussi à la formation d'une partie des cinéastes de demain, en tant qu'administrateur de la FEMIS, l'école parisienne de l'image et du son. J'attends désormais son prochain film. J'avoue sans fausse honte ne pas savoir exactement à quoi m'attendre.
Sur les écrans depuis vingt ans, Sami Bouajila a lui aussi une longue et belle carrière derrière lui. Au cinéma, il a reçu un César en 1998 pour un second rôle dans Les témoins, film d'André Téchiné. Amoureux transi dans le récent De vrais mensonges, il n'hésite donc pas à passer du coq à l'âne, puisque, cette année, on l'a également vu jouer un assassin dans Signature, une série télé tournée sur l'île de la Réunion. À dire vrai, je connais encore mal sa filmographie, mais il m'intéresse grandement: j'apprécie déjà l'audace de ses choix.
La grande star de cette famille de comédiens reste sans aucun doute Jamel Debbouze. Pas plus tard qu'aujourd'hui, je lisais son portrait dans Libé, papier assez chiadé qui évoquait l'homme derrière l'acteur et réciproquement. L'enfant de Trappes a sans doute ses défauts, voire ses contradictions, mais je le trouve attachant, car finalement sincère. Et j'apprécie l'étendue de ses engagements cinématographiques, dont ses prochains projets donnent une idée. Entre l'attendu Poulet aux prunes de Marjane Satrapi (Persepolis) et Le Marsupilami adapté par Alain Chabat, du rire ET des idées !
Et puis, malgré ses frasques répétées, je ne parviens pas à oublier Samy Naceri. Ce monstre d'instabilité est, aux dernières nouvelles, en hôpital psychiatrique fermé, comme prisonnier de droit commun toujours sujet aux plus violentes des sautes d'humeur. Je trouve normal qu'il paye pour ce qu'il a fait. Cela dit, en dehors de ce casier judiciaire lamentable, je dirais qu'il y a un homme et, en rapport avec ce qui nous occupe aujourd'hui, un acteur que je regrette. Révélé dans Taxi en 1998, une niaiserie "longue durée" assez sympa au départ, il n'en était pourtant pas à son premier film. Je le crois capable de mieux et espère qu'un jour, il parviendra à s'amender réellement, à dompter ses mauvais penchants, pour (se ?) le prouver de nouveau. Malgré une période creuse depuis 2008, on lui prête quelques projets pour 2012, notamment le tout prochain film d'Alexandre Arcady, Ce que le jour doit à la nuit, tiré du roman éponyme de Yasmina Khadra. Oui, c'est bien sûr à condition que...
Voilà. Si je ne suis pas exhaustif ou si j'ai commis quelques erreurs factuelles, les commentaires peuvent également servir à compléter et/ou corriger. Merci d'avance pour vos éventuelles contributions.
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