Échange de bons procédés: quand mon père est venu chez moi dernièrement, étant donné que j'ai découvert un film grâce à lui, j'ai tenu à mon tour à lui en présenter un dont il avait simplement entendu parler: Persepolis. Pour vous, pas trop de surprise: je l'ai déjà chroniqué sur ce blog, le 22 mars l'année dernière. Ayant acheté le DVD, j'ai toutefois eu envie de revoir ce dessin animé déjà aimé au cinéma. Sur le fond, pas grand-chose à ajouter à ma critique déjà publiée ici: je vous y renvoie donc sans fausse vergogne. Je crois avoir cette fois fait un peu plus attention à la forme et confirme ainsi l'excellente qualité technique de cette oeuvre pour le moins atypique. Laquelle supporte très aisément un deuxième regard.
Ce qui m'a donné envie de revoir Persepolis, avant même le plaisir de partager mes émotions, c'est évidemment ce qui se passe actuellement en Iran. Ce qui est terrible, dans ce contexte, c'est qu'on a vraiment l'impression que l'histoire se répète. Il est dès lors intéressant de savoir ce qu'en pense Marjane Satrapi, la Française d'origine iranienne qui est à l'origine du film. Mes confrères journalistes n'ont pas perdu son numéro, puisqu'elle est intervenue plusieurs fois, en interview dans Marianne ou comme chroniqueuse dans le New York Times par exemple, affirmant que les Iraniens n'avaient plus peur de la dictature. Notons également que sa création a fait l'objet de détournements pour évoquer la situation du moment. Rançon de la gloire rime parfois avec hommage. Mon conseil reste inchangé: ne manquez pas ce singulier manifeste pour la liberté !
Pour aller plus loin...
Vous pouvez donc relire ma première chronique sur ce film.
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