Une chronique de Martin
J'ai réalisé un peu trop tard: dans ma chronique du dernier Pirates des Caraïbes, je n'ai pas dit le moindre mot sur l'usage de la 3D. C'est révélateur: à deux ou trois exceptions près, ce film prouve encore une fois que l'usage intempestif de cette nouvelle technologie n'apporte rien au cinéma. Le cas de Kung-fu panda 2, le film d'animation que j'ai choisi d'évoquer aujourd'hui, est bien différent. Sans être nécessairement indispensable, le relief est ici un vrai plus, qui dynamise l'action et renforce le plaisir pris devant les images. Cette fois, le tarif-supplément réclamé m'a paru... disons acceptable.
Affirmons-le tout net: Kung-fu panda 2 n'est pas la plus originale des productions. Typiquement, si, il y a trois ans, vous avez vu comme moi le premier épisode, vous n'aurez pas de surprise particulière: vous retrouverez même dans ce nouveau film l'ensemble des personnages déjà présentés: dans sa quête héroïque, Po le panda devenu guerrier dragon est toujours assisté de ses amis les Cyclones, animaux traditionnels des arts martiaux, Tigresse, Mante, Grue, Singe et Vipère. Il s'agit désormais pour le sextuor de partir calmer les ambitions dominatrices de Maître Shen, un paon mégalomane placé à la tête d'une armée de loups, qui s'est mis en tête d'administrer la Chine et d'anéantir le kung-fu au profit du canon.
Certains y voient une subtile métaphore des actuelles luttes d'influence sino-américaines. Mouais. Je considère plutôt la mission au premier degré, comme le prétexte à une avalanche de scènes d'action ludiques entre gentils et méchants. Je me suis bien amusé avec Kung-fu panda 2. Parfois un poil répétitifs, les gags ne sont jamais vraiment lourds et fusent de toute façon si vite qu'on reste toujours sur l'impression d'une frénésie comique tout à fait agréable. N'oublions tout de même pas de signaler la très grande maîtrise technique dont ont fait preuve les innombrables créateurs du film: chaque plan est un éblouissement coloré pour ceux qui ont su garder leur âme d'enfant. J'insiste spécifiquement sur une introduction superbe, dans le style des marionnettes chinoises, mais également sur les passages de flash-back, typés manga. Un régal pour la rétine ! Bien plus net, je le redis, que lors du dernier Pirates des Caraïbes.
Kung-fu panda 2
Film américain de Jennifer Yuh Nelson
C'est avec ce genre de travaux que, graphiquement au moins, Dreamworks peut venir contester la suprématie de Pixar. Bravo ! Assez enfantine sans doute, cette dernière production m'a emballé par son rythme et sa magnificence visuelle. Je n'ai pas envie aujourd'hui de mettre un bémol: ces deux indéniables qualités ont suffi à mon bonheur du moment. Franchement, s'il n'y avait pas Rango parmi les films d'animation que j'ai découverts cette année, ce serait sans doute celui-là le plus chouette, avec Raiponce. Envie de dresser votre propre classement ? Mais laissez-vous donc tenter !
Affirmons-le tout net: Kung-fu panda 2 n'est pas la plus originale des productions. Typiquement, si, il y a trois ans, vous avez vu comme moi le premier épisode, vous n'aurez pas de surprise particulière: vous retrouverez même dans ce nouveau film l'ensemble des personnages déjà présentés: dans sa quête héroïque, Po le panda devenu guerrier dragon est toujours assisté de ses amis les Cyclones, animaux traditionnels des arts martiaux, Tigresse, Mante, Grue, Singe et Vipère. Il s'agit désormais pour le sextuor de partir calmer les ambitions dominatrices de Maître Shen, un paon mégalomane placé à la tête d'une armée de loups, qui s'est mis en tête d'administrer la Chine et d'anéantir le kung-fu au profit du canon.
Certains y voient une subtile métaphore des actuelles luttes d'influence sino-américaines. Mouais. Je considère plutôt la mission au premier degré, comme le prétexte à une avalanche de scènes d'action ludiques entre gentils et méchants. Je me suis bien amusé avec Kung-fu panda 2. Parfois un poil répétitifs, les gags ne sont jamais vraiment lourds et fusent de toute façon si vite qu'on reste toujours sur l'impression d'une frénésie comique tout à fait agréable. N'oublions tout de même pas de signaler la très grande maîtrise technique dont ont fait preuve les innombrables créateurs du film: chaque plan est un éblouissement coloré pour ceux qui ont su garder leur âme d'enfant. J'insiste spécifiquement sur une introduction superbe, dans le style des marionnettes chinoises, mais également sur les passages de flash-back, typés manga. Un régal pour la rétine ! Bien plus net, je le redis, que lors du dernier Pirates des Caraïbes.
Kung-fu panda 2
Film américain de Jennifer Yuh Nelson
C'est avec ce genre de travaux que, graphiquement au moins, Dreamworks peut venir contester la suprématie de Pixar. Bravo ! Assez enfantine sans doute, cette dernière production m'a emballé par son rythme et sa magnificence visuelle. Je n'ai pas envie aujourd'hui de mettre un bémol: ces deux indéniables qualités ont suffi à mon bonheur du moment. Franchement, s'il n'y avait pas Rango parmi les films d'animation que j'ai découverts cette année, ce serait sans doute celui-là le plus chouette, avec Raiponce. Envie de dresser votre propre classement ? Mais laissez-vous donc tenter !
1 commentaire:
Pour moi Raiponce est au-dessus, mais Kung Fu Panda, c'est clairement ce que Dreamworks a fait de mieux. Même si la 3D ne me parait une fois de plus pas indispensable ici.
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