Une chronique de Martin
J'abuse un peu, aujourd'hui, à reprendre ainsi le titre du superbe film de Jim Sheridan. Mulan, la guerrière légendaire ne soutient pas vraiment la comparaison. Il s'agit toutefois bel et bien de s'intéresser à une héroïne mythique de la Chine ancestrale, jeune femme d'honneur qui prend la place de son aîné lors des longues guerres contre les Rouran, ces tribus nomades des frontières septentrionales de l'empire. L'époque ? Entre le 4ème et le 6ème siècle de notre ère.
Si cela vous dit quelque chose, ne soyez pas surpris: sans être spécialistes de l'histoire sino-mongole, votre science infuse vient peut-être bien du studio Disney, qui a illustré ces légendes ancestrales en dessins animés. Venue cette fois non plus des States mais de Chine, la production dont je vous parle aujourd'hui est un film avec vrais acteurs: Mulan, la guerrière légendaire est sorti directement en DVD sous nos latitudes. Pour dire vrai, j'en possède un exemplaire depuis bientôt un an, puisqu'en ce qui me concerne personnellement, j'ai fait quelques achats à Shanghai l'an passé.
Et donc ? Je dirais que Mulan, la guerrière légendaire ne casse pas trois pattes à un canard mandarin. Le positif, d'abord: c'est au moins une jolie reconstitution. Même si les décors ne sont pas toujours aussi somptueux que dans d'autres films épiques, ils restent agréables au regard. C'est surtout sur les costumes que la production prend de l'ampleur: le petit garçon que je reste devant un projet cinématographique a admiré l'allure de ces chevaliers chinois fidèles à leur patrie. La manichéisme du propos fait qu'on peut vite décrocher, mais, côté images, on en aura au moins pour son argent.
Le gros défaut de ce film, c'est sa prévisibilité: on voit tout arriver d'avance et l'intégrité de l'héroïne n'est jamais exagérément remise en question. Mulan, la guerrière légendaire a le mérite d'annoncer la couleur dès son titre: il y a les bons, les méchants et finalement aucun personnage réellement ambigu. Bien évidemment, ce sont ici encore les bons qui gagnent, même s'ils perdent inévitablement quelques plumes en cours de route. Je me garderai toutefois de jeter le bébé avec l'eau du bain: pour qui veut se détendre devant un film simple et sans prise de tête, l'oeuvre du jour reste une option honorable. Il lui manque juste, à mes yeux, un peu de consistance.
Mulan, la guerrière légendaire
Film chinois de Jingle Ma (2009)
Certains d'entre vous s'en souviendront: je vous ai déjà parlé plusieurs fois de Gladiator. Je vois beaucoup de points communs entre les deux productions, avec plus ou moins les mêmes avantages et les mêmes inconvénients que cela peut générer: détente garantie, mais scénario un tant soit peu simpliste. Je me répète jusqu'au bout en soulignant que, faute de complexité, dans le genre, j'aime autant regarder les vieux films des années 50 ou 60, comme Le Cid ou bien La chute de l'empire romain. Cela ne veut pas dire que je n'ai pas aimé du tout, mais simplement que j'avais espéré (un peu) mieux.
Si cela vous dit quelque chose, ne soyez pas surpris: sans être spécialistes de l'histoire sino-mongole, votre science infuse vient peut-être bien du studio Disney, qui a illustré ces légendes ancestrales en dessins animés. Venue cette fois non plus des States mais de Chine, la production dont je vous parle aujourd'hui est un film avec vrais acteurs: Mulan, la guerrière légendaire est sorti directement en DVD sous nos latitudes. Pour dire vrai, j'en possède un exemplaire depuis bientôt un an, puisqu'en ce qui me concerne personnellement, j'ai fait quelques achats à Shanghai l'an passé.
Et donc ? Je dirais que Mulan, la guerrière légendaire ne casse pas trois pattes à un canard mandarin. Le positif, d'abord: c'est au moins une jolie reconstitution. Même si les décors ne sont pas toujours aussi somptueux que dans d'autres films épiques, ils restent agréables au regard. C'est surtout sur les costumes que la production prend de l'ampleur: le petit garçon que je reste devant un projet cinématographique a admiré l'allure de ces chevaliers chinois fidèles à leur patrie. La manichéisme du propos fait qu'on peut vite décrocher, mais, côté images, on en aura au moins pour son argent.
Le gros défaut de ce film, c'est sa prévisibilité: on voit tout arriver d'avance et l'intégrité de l'héroïne n'est jamais exagérément remise en question. Mulan, la guerrière légendaire a le mérite d'annoncer la couleur dès son titre: il y a les bons, les méchants et finalement aucun personnage réellement ambigu. Bien évidemment, ce sont ici encore les bons qui gagnent, même s'ils perdent inévitablement quelques plumes en cours de route. Je me garderai toutefois de jeter le bébé avec l'eau du bain: pour qui veut se détendre devant un film simple et sans prise de tête, l'oeuvre du jour reste une option honorable. Il lui manque juste, à mes yeux, un peu de consistance.
Mulan, la guerrière légendaire
Film chinois de Jingle Ma (2009)
Certains d'entre vous s'en souviendront: je vous ai déjà parlé plusieurs fois de Gladiator. Je vois beaucoup de points communs entre les deux productions, avec plus ou moins les mêmes avantages et les mêmes inconvénients que cela peut générer: détente garantie, mais scénario un tant soit peu simpliste. Je me répète jusqu'au bout en soulignant que, faute de complexité, dans le genre, j'aime autant regarder les vieux films des années 50 ou 60, comme Le Cid ou bien La chute de l'empire romain. Cela ne veut pas dire que je n'ai pas aimé du tout, mais simplement que j'avais espéré (un peu) mieux.
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