Une chronique de Martin
Les plus cinéphiles d'entre vous le savent déjà: le Dark water américain sorti sur les écrans français en 2005 n'est que le remake d'un film japonais du même nom, tourné seulement trois ans auparavant. Vu que le hasard du tirage au sort m'amène à vous parler aujourd'hui de cette seconde version avant son modèle, je voudrais d'abord défendre l'idée qu'elle se tient. Quand je l'ai regardée l'autre jour, c'était déjà pour la troisième fois. Et, même s'il s'était déjà passé un bon moment depuis la précédente, oui, j'ai frémi, une fois encore. Voilà un film qui, pour moi, remplit son contrat d'épouvante.
Dark water - que nos amis québécois connaissent, eux, sous le titre Eau trouble - porte bien son nom. Il raconte l'histoire assez ordinaire de Dahlia Williams, jeune divorcée qui, du fait de cette désunion, s'installe dans un nouvel appartement avec sa petite fille, Cecilia. Rapidement, il s'avère que la maman est tendue, si ce n'est névrosée, par sa rupture récente, bien sûr, mais aussi par un passé qu'on imagine assez douloureux et le rapport qu'elle entretenait enfant avec sa propre mère. L'atmosphère est d'autant plus lourde que l'immeuble où elle emménage est glauque au possible et rendu plus inconfortable encore par des bruits et une mystérieuse fuite d'eau venus de l'étage supérieur. Un étage pourtant inoccupé...
Voilà le décor planté: pour en savoir plus, je vous renvoie directement au film. En DVD, est-ce d'avoir pâti de la comparaison avec son prédécesseur nippon ? Je crois que Dark water n'a pas eu grand succès. Au cinéma, d'après ce que j'ai lu, il n'aurait généré qu'un peu plus de 363.000 entrées en France et, tous pays d'exploitation confondus, même pas couvert son coût de production. Dommage: même convenu et déjà vu, le film garde des qualités certaines, au premier rang desquelles son image terne et le jeu inspiré de ses deux héroïnes, Jennifer Connelly, ici plus angoissée que jamais, et Ariel Gade, épatante gamine de 8 ans seulement.
Dark water
Film américain de Walter Salles (2005)
Je remercie mon ami Sylvain, grâce à qui j'ai eu l'opportunité de voir le film en salles: à l'époque, il était allé au cinéma sans moi et a accepté d'y retourner en ma compagnie. Sans parler de chef d'oeuvre pour autant, j'insiste: astucieusement combinés, le scénario, la mise en scène et le jeu des acteurs ont su me donner une vraie impression de malaise tout au long du métrage. Dans un genre que je connais encore mal et apprécie à vrai dire avec modération, ma référence absolue reste sûrement Les autres, d'Alejandro Amenabar. Il est probable que je vous reparle un jour de cette oeuvre, que j'aime placer quelques encablures devant le pourtant excellent Sixième sens de M. Night Shyamalan. C'est là une fameuse trilogie de la peur !
Dark water - que nos amis québécois connaissent, eux, sous le titre Eau trouble - porte bien son nom. Il raconte l'histoire assez ordinaire de Dahlia Williams, jeune divorcée qui, du fait de cette désunion, s'installe dans un nouvel appartement avec sa petite fille, Cecilia. Rapidement, il s'avère que la maman est tendue, si ce n'est névrosée, par sa rupture récente, bien sûr, mais aussi par un passé qu'on imagine assez douloureux et le rapport qu'elle entretenait enfant avec sa propre mère. L'atmosphère est d'autant plus lourde que l'immeuble où elle emménage est glauque au possible et rendu plus inconfortable encore par des bruits et une mystérieuse fuite d'eau venus de l'étage supérieur. Un étage pourtant inoccupé...
Voilà le décor planté: pour en savoir plus, je vous renvoie directement au film. En DVD, est-ce d'avoir pâti de la comparaison avec son prédécesseur nippon ? Je crois que Dark water n'a pas eu grand succès. Au cinéma, d'après ce que j'ai lu, il n'aurait généré qu'un peu plus de 363.000 entrées en France et, tous pays d'exploitation confondus, même pas couvert son coût de production. Dommage: même convenu et déjà vu, le film garde des qualités certaines, au premier rang desquelles son image terne et le jeu inspiré de ses deux héroïnes, Jennifer Connelly, ici plus angoissée que jamais, et Ariel Gade, épatante gamine de 8 ans seulement.
Dark water
Film américain de Walter Salles (2005)
Je remercie mon ami Sylvain, grâce à qui j'ai eu l'opportunité de voir le film en salles: à l'époque, il était allé au cinéma sans moi et a accepté d'y retourner en ma compagnie. Sans parler de chef d'oeuvre pour autant, j'insiste: astucieusement combinés, le scénario, la mise en scène et le jeu des acteurs ont su me donner une vraie impression de malaise tout au long du métrage. Dans un genre que je connais encore mal et apprécie à vrai dire avec modération, ma référence absolue reste sûrement Les autres, d'Alejandro Amenabar. Il est probable que je vous reparle un jour de cette oeuvre, que j'aime placer quelques encablures devant le pourtant excellent Sixième sens de M. Night Shyamalan. C'est là une fameuse trilogie de la peur !
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