Une chronique de Martin
Aujourd'hui, un classique: Vol au-dessus d'un nid de coucou. J'ai saisi l'occasion de sa dernière diffusion à la télé pour le découvrir enfin - merci Arte ! Ce n'était pas spécialement prévu, d'ailleurs, mais, encouragé par plusieurs amis, je me suis finalement décidé. Pas de regret: cette immersion au coeur d'un hôpital psychiatrique est restée intéressante en dépit de son "grand" âge - 36 ans. Je suis aussi content de pouvoir désormais ajouter un film à la liste de ceux que j'ai vus, réalisés par Milos Forman. Et, pour info, je précise immédiatement que le métrage a obtenu cinq Oscars en 1976.
Pour le détail de ces récompenses, je vous encourage à faire un saut sur la page dédiée. Afin de dire désormais un mot de ce que le film raconte, je note en fait qu'il commence lors de l'admission hospitalière d'un dénommé Randle Patrick McMurphy, rôle difficile attribué à un impressionnant Jack Nicholson. On ne sait pas vraiment si l'intéressé est réellement fou ou s'il simule. Épris de liberté, contestataire dans l'âme, il a en tout cas intérêt à feindre, vu que, ancien prisonnier, il retournerait derrière les barreaux si son état psychologique était jugé normal. Lors de ce Vol au-dessus d'un nid de coucou, le personnage va se heurter à la suspicion professionnelle d'une infirmière, Milfred Ratched (Louise Fletcher). Une femme tout aussi déroutante dans ses méthodes de soin...
C'est autour de cet improbable duo que s'articule l'essentiel du propos du film. Qui sont les fous ? Qui sont les gens normaux ? Question essentielle, interrogation capitale portée par des acteurs au sommet de leur art. Et pas seulement: si Vol au-dessus d'un nid de coucou est resté dans l'histoire, c'est qu'outre les deux que je viens juste d'évoquer, il regroupe aussi des comédiens de très bon calibre comme Danny de Vito ou Christopher Lloyd, mais également, quelques pensionnaires d'un asile américain et vrais malades ! D'aucuns, rappelant les origines tchécoslovaques de Milos Forman, ont vu dans son intrigue une métaphore de la vie sous le régime communiste de l'époque. Cette perspective peut éclairer le métrage d'un jour nouveau. Je ne suis pas allé aussi loin: j'ai pris les choses au premier degré. Elles m'ont semblé assez surprenantes comme ça.
Vol au-dessus d'un nid de coucou
Film américain de Milos Forman (1975)
Mon père m'avait prévenu: il ne faut pas escompter se détendre devant pareil film. Faut-il y voir la conséquence du temps écoulé depuis sa sortie en salles ? Il a su me convaincre sans m'emballer. Maintenant, je trouve tout de même très intéressant de le replacer dans la filmographie de son auteur. Pour ne citer que les oeuvres dont j'ai déjà parlé ici, quelques parallèles implicites me semblent envisageables avec Amadeus et, surtout, avec Man on the moon. J'ai préféré ces deux films-là à celui d'aujourd'hui et j'espère voir également les autres pour une analyse plus complète. Goûter ou non à ce cinéma doit dépendre de nos attentes du moment, je crois.
Pour le détail de ces récompenses, je vous encourage à faire un saut sur la page dédiée. Afin de dire désormais un mot de ce que le film raconte, je note en fait qu'il commence lors de l'admission hospitalière d'un dénommé Randle Patrick McMurphy, rôle difficile attribué à un impressionnant Jack Nicholson. On ne sait pas vraiment si l'intéressé est réellement fou ou s'il simule. Épris de liberté, contestataire dans l'âme, il a en tout cas intérêt à feindre, vu que, ancien prisonnier, il retournerait derrière les barreaux si son état psychologique était jugé normal. Lors de ce Vol au-dessus d'un nid de coucou, le personnage va se heurter à la suspicion professionnelle d'une infirmière, Milfred Ratched (Louise Fletcher). Une femme tout aussi déroutante dans ses méthodes de soin...
C'est autour de cet improbable duo que s'articule l'essentiel du propos du film. Qui sont les fous ? Qui sont les gens normaux ? Question essentielle, interrogation capitale portée par des acteurs au sommet de leur art. Et pas seulement: si Vol au-dessus d'un nid de coucou est resté dans l'histoire, c'est qu'outre les deux que je viens juste d'évoquer, il regroupe aussi des comédiens de très bon calibre comme Danny de Vito ou Christopher Lloyd, mais également, quelques pensionnaires d'un asile américain et vrais malades ! D'aucuns, rappelant les origines tchécoslovaques de Milos Forman, ont vu dans son intrigue une métaphore de la vie sous le régime communiste de l'époque. Cette perspective peut éclairer le métrage d'un jour nouveau. Je ne suis pas allé aussi loin: j'ai pris les choses au premier degré. Elles m'ont semblé assez surprenantes comme ça.
Vol au-dessus d'un nid de coucou
Film américain de Milos Forman (1975)
Mon père m'avait prévenu: il ne faut pas escompter se détendre devant pareil film. Faut-il y voir la conséquence du temps écoulé depuis sa sortie en salles ? Il a su me convaincre sans m'emballer. Maintenant, je trouve tout de même très intéressant de le replacer dans la filmographie de son auteur. Pour ne citer que les oeuvres dont j'ai déjà parlé ici, quelques parallèles implicites me semblent envisageables avec Amadeus et, surtout, avec Man on the moon. J'ai préféré ces deux films-là à celui d'aujourd'hui et j'espère voir également les autres pour une analyse plus complète. Goûter ou non à ce cinéma doit dépendre de nos attentes du moment, je crois.
1 commentaire:
Moi aussi je l'ai attrapé sur Arte l'autre soir. Je ne l'avais pas vu depuis mes 16 ou 17 ans. Quelle claque.
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