Une chronique de Martin
J'en ferais le pari sans hésiter: il vous est déjà arrivé de vivre l'une de ces journée-catastrophe, au cours de laquelle même le ciel semble devoir nous tomber sur la tête. Les voyant venir, vous essayez vaillamment de les éviter, mais les événements funestes s'enchaînent à un rythme fou, vous laissant sans réaction, impatient de voir arriver le lendemain. C'est ce qui arrive à Daniel, le héros poissard du film d'aujourd'hui, chargé d'organiser la cérémonie mortuaire de son père. Les employés des pompes funèbres amènent d'abord un mauvais cercueil ! Joyeuses funérailles, affirme le titre français de cette comédie anglaise. Foutue façon de parler, oui...
Entendons-nous: pathétiques pour la famille du mort, elles peuvent même être drôles pour le spectateur que vous serez. Pour vous faire une petite idée de tout ce que le scénariste du film a osé inventer comme péripéties, il "suffit" en fait d'imaginer le plus incroyable, auquel vous ajouterez le plus fou. C'est bien simple: rien ne se passe simplement, comme prévu dans un premier temps, et personne n'épargne donc le pauvre Daniel, ni son frère arrogant, ni sa femme obsédée par l'achat d'une nouvelle maison, ni même son ami qui a pris un cachet de LSD à la place d'un Valium, croyant pouvoir calmer son angoisse et, au contraire, devenant plus qu'agité. Je vous passe les détails: Joyeuses funérailles, un film où tout part en sucette.
Mais oui ! Il y a bien un homme nu au coeur de ce moment consacré au recueillement. À ce titre, et à d'autres, le film n'invente pas réellement de moteur comique. On dira qu'il recycle avec jubilation un certain nombre de concepts qui ont fait preuve de leur efficacité. Ce n'est déjà pas si mal ! Cet humour anglais, suite de calamités subie avec un flegme décroissant, fait toujours rire ou sourire. J'ajoute que les personnages sont assez nombreux pour permettre immédiatement à tout un chacun de reconnaître des caractères présents dans sa propre famille et/ou... dans sa propre personnalité. Joyeuses funérailles se consomme donc avec plaisir et amusement. Ce n'est certes pas la comédie du siècle, mais, tel un corbillard perdu sur la route d'un cimetière, ça vaut encore le coup de faire un détour.
Joyeuses funérailles
Film anglais de Frank Oz (2007)
Vous l'avez compris: j'ai bien aimé ce petit film sans prétention. Devant l'écran, j'ai souvent pensé à Very bad trip: même si j'ai trouvé cette production un poil moins subtile, c'est le même genre d'histoires qui, à partir d'un point de départ de la vie ordinaire, fait dérailler le quotidien de façon incontrôlée et fantasque. Les Anglais sont des maîtres en la matière, j'ai l'impression. Et, dans l'espoir d'encore le vérifier, j'aimerais un jour découvrir Clockwise, film déjanté où le génial John Cleese joue un directeur d'école en retard pour la première fois de sa vie, juste le jour où il ne fallait pas...
Entendons-nous: pathétiques pour la famille du mort, elles peuvent même être drôles pour le spectateur que vous serez. Pour vous faire une petite idée de tout ce que le scénariste du film a osé inventer comme péripéties, il "suffit" en fait d'imaginer le plus incroyable, auquel vous ajouterez le plus fou. C'est bien simple: rien ne se passe simplement, comme prévu dans un premier temps, et personne n'épargne donc le pauvre Daniel, ni son frère arrogant, ni sa femme obsédée par l'achat d'une nouvelle maison, ni même son ami qui a pris un cachet de LSD à la place d'un Valium, croyant pouvoir calmer son angoisse et, au contraire, devenant plus qu'agité. Je vous passe les détails: Joyeuses funérailles, un film où tout part en sucette.
Mais oui ! Il y a bien un homme nu au coeur de ce moment consacré au recueillement. À ce titre, et à d'autres, le film n'invente pas réellement de moteur comique. On dira qu'il recycle avec jubilation un certain nombre de concepts qui ont fait preuve de leur efficacité. Ce n'est déjà pas si mal ! Cet humour anglais, suite de calamités subie avec un flegme décroissant, fait toujours rire ou sourire. J'ajoute que les personnages sont assez nombreux pour permettre immédiatement à tout un chacun de reconnaître des caractères présents dans sa propre famille et/ou... dans sa propre personnalité. Joyeuses funérailles se consomme donc avec plaisir et amusement. Ce n'est certes pas la comédie du siècle, mais, tel un corbillard perdu sur la route d'un cimetière, ça vaut encore le coup de faire un détour.
Joyeuses funérailles
Film anglais de Frank Oz (2007)
Vous l'avez compris: j'ai bien aimé ce petit film sans prétention. Devant l'écran, j'ai souvent pensé à Very bad trip: même si j'ai trouvé cette production un poil moins subtile, c'est le même genre d'histoires qui, à partir d'un point de départ de la vie ordinaire, fait dérailler le quotidien de façon incontrôlée et fantasque. Les Anglais sont des maîtres en la matière, j'ai l'impression. Et, dans l'espoir d'encore le vérifier, j'aimerais un jour découvrir Clockwise, film déjanté où le génial John Cleese joue un directeur d'école en retard pour la première fois de sa vie, juste le jour où il ne fallait pas...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire