Une chronique de Martin
Forcément, quand on est accro au cinéma et qu'on réalise n'avoir loupé que deux des films récompensés aux derniers Césars, on a envie de boucler la boucle. J'ai commencé à le faire un après-midi passé chez moi, en décidant de regarder le film récompensé du prix du meilleur court-métrage: Logorama. Cette oeuvre du collectif H5 (François Alaux, Hervé de Crécy et Ludovic Houplain) a également gagné l'Oscar du meilleur court-métrage d'animation l'année dernière. Ce qu'elle raconte ? L'improbable course-poursuite de deux flics transformés en Bibendums Michelin avec Ronald McDonald, devenu trafiquant d'armes. En seize minutes, vous aurez vraiment le temps d'être surpris - surtout si vous allez bien tout au bout du générique.
Tiens, les M&M's... ce qui a fait la notoriété de Logorama, c'est, comme son nom l'indique, qu'il incorpore aussi des centaines de logos de marques à ses dessins. Wikipedia indique qu'il y en a presque 3.000 différents et que les auteurs en ont visionné plus de 40.000 pour donner corps à leur histoire. Bien vu ! Ce qui est curieux et fut d'ailleurs souligné lors de la dernière cérémonie des Césars, c'est qu'aucune des boîtes n'ait fait quoi que ce soit pour empêcher le film de voir le jour. Pourtant, croyez-moi: on ne peut pas dire que toutes bénéficient ici d'une image favorable. Après, il y a de belles choses dans ce court et pléthore de bonnes idées. Je n'ai pas totalement adhéré, j'avoue, mais je le dis sans remettre en cause l'inventivité du processus. Ne ratez pas l'occasion d'y regarder de plus près !
Un mot encore pour avoir votre avis: avec Ce qui me meut, il y a désormais... deux courts-métrages sur Mille et une bobines. Sachant que nous pourrions sûrement en chroniquer d'autres, jugeriez-vous utile que je leur ouvre dès à présent une page d'index particulière ?
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