Si ce n'est très ponctuellement, je ne me suis jamais intéressé franchement au format court. Depuis le mois de mai dernier, j'espère découvrir Chienne d'histoire, le petit film de Serge Avédikian primé à Cannes, mais j'ignore tout de ce qu'il raconte et ce n'est qu'il y a quelques jours que j'ai compris qu'il s'agissait d'un dessin animé. Avec le cinéma muet, les films à durée réduite sont sans nul doute ma plus grande lacune cinématographique. Vous l'avez certainement remarqué: je n'en ai encore chroniqué aucun sur ce blog. Gageons que le temps m'offrira quelques occasions de combler ce manque. Chers lecteurs, si vous avez des suggestions à faire, je suis preneur.
Je note pour ma défense qu'en dehors des festivals qui leur sont consacrés, les courts se font rares sur écran géant. Exception faite de certains films d'animation Pixar, tous ceux que j'ai vus sont sortis de DVD ou de divers sites Internet. C'est le cas de Ce qui me meut. Cédric Klapisch a signé ce bout de pellicule en 1989, en s'y offrant d'ailleurs une brève apparition. De manière imaginaire, il évoque ici un hommage de l'Académie des sciences à Étienne-Jules Marey, personnage bien réel, pionnier de la photo et précurseur du cinéma. Plutôt anecdotique, ce film en noir et blanc d'environ vingt minutes pourrait agir sur moi comme une piqûre de rappel, une clé de plus vers un monde encore largement inconnu. Enfin, j'essaye d'y croire...
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