Une chronique de Moko-B
J'ai commencé mon année cinématographique par l'autre bout de la planète, au pays du Soleil levant (ou Japon pour les intimes). Depuis longtemps, les fameux studios Ghibli m'offrent de jolies gourmandises visuelles et sonores. Hayao Miyazaki en est l'un des senseïs - maîtres - les plus souvent cités. Mais il n'est pas le seul à oeuvrer dans cette fourmilière magique. Pour preuve, c'est Hiromasa Yonebayashi, autre petit prodige des couloirs Ghibli, qui est aux commandes de Karigurashi no Arrietty (en français: Arrietty, le petit monde des chapardeurs), leur 17ème et nouveau film.





Arrietty, le petit monde des Chapardeurs
Film japonais de Hiromasa Yonebayashi (2010)
Une nouvelle fois, ceux nommés - à mon grand désarroi - les studios Disney nippons proposent une oeuvre délicatement travaillée. Inspiré par le roman The Borrowers de l'Anglaise Mary Norton, Arrietty est une jolie histoire, offrant une matière idéale pour le talent magique de Ghibli. Ce long-métrage marque aussi l'ère des changements pour le studio avec un nouveau réalisateur (même s'il était déjà un familier des équipes techniques): Hirosama Yonebayashi. Le grand compositeur Joe Hisaishi a également été laissé sur la touche au profit de Cécile Corbel, jeune harpiste celtique française, qui a composé et chanté sur l'ensemble de la bande-son. Une très bonne surprise !Arrietty n'innove pas certes, mais le film donne une nouvelle fosi au spectateur la preuve du talent nippon en matière d'animation traditionnelle. La recette naïveté+écologie+drame fonctionne encore, sans surprendre cependant. Le Figaro faisait la remarque (affligeante) de la triste absence de technologie 3D sur ce long métrage. C'est à mon sens plutôt la force actuelle de Ghibli, qui devra cependant apporter plus de nouveautés scénaristiques et de magie pour prospérer.
Pour comparer les avis sur le film...
Vous pouvez lire ou relire l'ancienne chronique de Martin.
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