C'est un défi: bien malin qui saura m'expliquer pourquoi le film d'aujourd'hui n'a pas, en France, été intitulé Cerisiers en fleurs. Cherry blossoms doit être le titre retenu pour l'exploitation internationale, je suppose. J'imagine aussi que, pour une part importante du public, il est plus facile à traduire que Kirschblüten. Mais pourquoi continuer à utiliser la langue anglaise ? Allez savoir...
Les germanistes parmi vous auront compris que ma chronique du jour sera consacrée à un film allemand. C'est une ancienne prof de langues parmi les membres de mon association qui me l'a fait découvrir. Cherry blossoms m'attirait d'abord comme représentant de son pays d'origine - je continue de penser qu'on en voit trop peu d'oeuvres cinéma sur les petits et grands écrans français. Un autre aspect explique que je me sois intéressé à celle-là en particulier: l'histoire qu'elle raconte se déroule pour partie au Japon. Je me dois d'insister toutefois: une bonne première partie a pour théâtre l'Allemagne uniquement. Trudi y apprend que Rudi, son mari, risque de mourir prématurément d'une grave maladie. Le pauvre homme n'en sait rien. Celle qui a su être une épouse-modèle doublée d'une mère attentive pendant des dizaines d'années s'efforce donc de lui cacher pour vivre aussi intensément que possible ces derniers jours de vie commune...
Pas question de vous en dire plus sur le scénario ! Limite si j'accepte de révéler que l'intrigue connaît un très important rebondissement vers la moitié du métrage. Le reste, c'est à vous de le découvrir. Personnellement, je ne dirais pas que le film est sans défaut. Quelques effets de ralenti le rendent parfois "balourd" et je déplore quelques longueurs ou répétitions - malgré la série de scènes coupées présentées sur le DVD, la durée totale dépasse encore deux heures. Cette précision étant faite, je veux dire que Cherry blossoms reste un long-métrage plaisant, touchant et bien écrit. Les personnages évitent le piège du c'était-mieux-avant. Il y a certes de la mélancolie dans ce récit, mais pas véritablement de nostalgie ou de passéisme. Quelques maladresses, mais une sincérité, que l’imperfection formelle parait même renforcer, par moments. C'est ce à quoi j'ai été sensible, plutôt qu'aux deux ou trois points un peu moins réussis. Grâce aussi à la justesse de jeu des acteurs, j'y ai pris un vrai plaisir.
Cherry blossoms
Film allemand de Doris Dörrie (2008)
Au scénario et derrière la caméra, une femme: la cinéaste connaît d'ailleurs bien la tragédie du veuvage, puisqu'elle a perdu son mari alors que sa fille n'avait que 6 ans. Un point à noter: ce long-métrage a participé et est reparti bredouille du Festival de Berlin, mais a reçu le Prix de la jeunesse au Festival du film romantique de Cabourg. Sans être aussi belle, sa première partie m'a rappelé Voyage à Tokyo.
Les germanistes parmi vous auront compris que ma chronique du jour sera consacrée à un film allemand. C'est une ancienne prof de langues parmi les membres de mon association qui me l'a fait découvrir. Cherry blossoms m'attirait d'abord comme représentant de son pays d'origine - je continue de penser qu'on en voit trop peu d'oeuvres cinéma sur les petits et grands écrans français. Un autre aspect explique que je me sois intéressé à celle-là en particulier: l'histoire qu'elle raconte se déroule pour partie au Japon. Je me dois d'insister toutefois: une bonne première partie a pour théâtre l'Allemagne uniquement. Trudi y apprend que Rudi, son mari, risque de mourir prématurément d'une grave maladie. Le pauvre homme n'en sait rien. Celle qui a su être une épouse-modèle doublée d'une mère attentive pendant des dizaines d'années s'efforce donc de lui cacher pour vivre aussi intensément que possible ces derniers jours de vie commune...
Pas question de vous en dire plus sur le scénario ! Limite si j'accepte de révéler que l'intrigue connaît un très important rebondissement vers la moitié du métrage. Le reste, c'est à vous de le découvrir. Personnellement, je ne dirais pas que le film est sans défaut. Quelques effets de ralenti le rendent parfois "balourd" et je déplore quelques longueurs ou répétitions - malgré la série de scènes coupées présentées sur le DVD, la durée totale dépasse encore deux heures. Cette précision étant faite, je veux dire que Cherry blossoms reste un long-métrage plaisant, touchant et bien écrit. Les personnages évitent le piège du c'était-mieux-avant. Il y a certes de la mélancolie dans ce récit, mais pas véritablement de nostalgie ou de passéisme. Quelques maladresses, mais une sincérité, que l’imperfection formelle parait même renforcer, par moments. C'est ce à quoi j'ai été sensible, plutôt qu'aux deux ou trois points un peu moins réussis. Grâce aussi à la justesse de jeu des acteurs, j'y ai pris un vrai plaisir.
Cherry blossoms
Film allemand de Doris Dörrie (2008)
Au scénario et derrière la caméra, une femme: la cinéaste connaît d'ailleurs bien la tragédie du veuvage, puisqu'elle a perdu son mari alors que sa fille n'avait que 6 ans. Un point à noter: ce long-métrage a participé et est reparti bredouille du Festival de Berlin, mais a reçu le Prix de la jeunesse au Festival du film romantique de Cabourg. Sans être aussi belle, sa première partie m'a rappelé Voyage à Tokyo.
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