Finir 2012 avec Jean-Paul Belmondo, Jean Rochefort et Claudia Cardinale: l'occasion était belle. Je l'ai saisie avec volupté en regardant Cartouche, film qui fêtait justement ses 50 ans l'année dernière. Attiré par les images que j'avais vues, je ne voulais pas manquer cette rencontre avec le cinéma français de cape et d'épée, genre aujourd'hui disparu mais qui offrait naguère des rendez-vous réguliers aux cinéphiles assoiffés d'aventure. Avec une telle distribution, il faut dire que ça avait quand même une sacrée allure.
Cartouche s'inspire, assez librement je crois, de faits réels. Le titre est un nom propre, celui, imaginaire, dont se dote un brigand des premières années du 18ème siècle. Pauvre hère refusant l'autorité d'un filou, Dominique s'engage dans l'armée dans l'idée de fuir les ennuis. Il y trouvera deux solides amis - La Taupe et La Douceur - et un gros tas d'or vite détourné. Un peu plus tard, redevenu civil à la faveur d'une désertion bagarreuse, il rencontrera l'une des femmes de sa vie: la bien nommée Vénus. Débutera alors la deuxième phase de son parcours, quand le vol des puissants tiendra lieu de profession et les fortunes accumulées de cadre de (meilleure) vie. Je n'en dis pas plus, déjà soucieux de vous laisser quelques - bonnes - surprises...
Mais voilà un film étonnant ! Démarré sur le ton léger de la comédie en costumes, Cartouche poursuit pourtant d'autres intentions. Changement de cap à venir. À mesure que le scénario se déroule, l'intrigue prend une tournure plus sérieuse et bientôt franchement tragique. Là encore, motus sur les tenants et aboutissants ! Laissez-moi simplement vous dire que ce long-métrage d'un autre âge a gardé toute sa superbe. Au cours d'un générique à l'ancienne, le premier émerveillement est musical, avec la formidable bande originale de Georges Delerue. Ensuite, les images permettent vite d'en prendre plein la vue: superbes paysages, décors et costumes. Avec ses mots joliment troussés, ce film pétille d'énergie. Chapeau !
Cartouche
Film français de Philippe de Broca (1962)
Cartouche s'inspire, assez librement je crois, de faits réels. Le titre est un nom propre, celui, imaginaire, dont se dote un brigand des premières années du 18ème siècle. Pauvre hère refusant l'autorité d'un filou, Dominique s'engage dans l'armée dans l'idée de fuir les ennuis. Il y trouvera deux solides amis - La Taupe et La Douceur - et un gros tas d'or vite détourné. Un peu plus tard, redevenu civil à la faveur d'une désertion bagarreuse, il rencontrera l'une des femmes de sa vie: la bien nommée Vénus. Débutera alors la deuxième phase de son parcours, quand le vol des puissants tiendra lieu de profession et les fortunes accumulées de cadre de (meilleure) vie. Je n'en dis pas plus, déjà soucieux de vous laisser quelques - bonnes - surprises...
Mais voilà un film étonnant ! Démarré sur le ton léger de la comédie en costumes, Cartouche poursuit pourtant d'autres intentions. Changement de cap à venir. À mesure que le scénario se déroule, l'intrigue prend une tournure plus sérieuse et bientôt franchement tragique. Là encore, motus sur les tenants et aboutissants ! Laissez-moi simplement vous dire que ce long-métrage d'un autre âge a gardé toute sa superbe. Au cours d'un générique à l'ancienne, le premier émerveillement est musical, avec la formidable bande originale de Georges Delerue. Ensuite, les images permettent vite d'en prendre plein la vue: superbes paysages, décors et costumes. Avec ses mots joliment troussés, ce film pétille d'énergie. Chapeau !
Cartouche
Film français de Philippe de Broca (1962)
Grand classique de Noël, le film de capes et d'épée a connu son heure de gloire au cours de ces magiques années 50-60. Dans ce domaine, la France peut faire des envieux, même si les mythes sont par nature intemporels et universels. Notez que le long-métrage d'aujourd'hui n'adapte aucun roman classique, que son méchant y porte le vrai nom du réalisateur et que la production a bénéficié de capitaux italiens. Et à part ça ? Pour virevolter sabre au clair, je vous conseillerais également le génial Les trois mousquetaires signé George Sidney.
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